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Histoires vraies
La promenade à Belle-Ile (2e partie)
Publié dans Info Soir le 12 - 06 - 2005

Résumé de la 1re partie Le 28 décembre 1988, à 19 heures, Jacky et Deborah et leur petite fille de 9 mois arrivent à Belle-Ile-en-Mer. Ils sont accompagnés de monsieur et madame W.
Les rapports de Jacky avec ses beaux-parents sont bizarres. Monsieur W. a tout de même aidé à démonter le 4x4 ; il sait, tout de même, qu'il n'a plus rien en poche depuis que son diable de gendre s'est installé chez lui, dans son pavillon, et qu'il a tout grignoté. Avalé serait le mot juste d'ailleurs, car, en moins de trois ans, les parents de Deborah ont accumulé 25 millions de dettes.
Autour de la famille, quelques témoins contemplent le désastre. Une collègue de bureau de madame W. s'inquiète un peu, puis renonce. Une cousine se demande comment la petite Deborah a pu épouser un tel escroc.
Sous le ciel de Belle-Ile-en-Mer, ce 29 décembre 1988, Deborah et ses parents commencent leur promenade. Jacky est resté à l'hôtel avec la petite fille de neuf mois. Deborah explique à sa mère que le bébé a mal dormi, et que Jacky sacrifie sa promenade pour s'occuper de l'enfant. A midi, Jacky réserve une table pour quatre, et prévient la réceptionniste qu'il «aura peut-être besoin d'une chambre pour deux personnes ce soir» mais «ne pourra le confirmer qu'à 14 heures». La réceptionniste se dit que les beaux-parents vont peut-être rester dormir à l'hôtel...
La voiture démarre. Deborah est au volant, son père à l'avant, ceinture bouclée, et sa mère à l'arrière. Le temps n'est pas très beau ce matin, mais la lumière de Belle-Ile est superbe. La promenade le long de la côte vaut le coup d'?il.
A 11 heures, les promeneurs arrivent à proximité de la falaise qui surplombe la grotte de l'Apothicaire. Le spectacle est grandiose. Quarante mètres en dessous d'eux, la mer est en furie ; depuis des siècles, elle assaille les rochers de l'île et l'éclabousse de son écume.
Deborah roule à 40 kilomètres à l'heure, une vitesse raisonnable, sur la côte sauvage. Soudain, elle hurle : «Sautez ! Les freins ont lâché !»
Elle déboucle sa ceinture, ouvre la portière et saute, tandis que la voiture continue inexorablement son chemin. Il lui reste quinze mètres à franchir avant le précipice. Le père, la ceinture bouclée, n'a pas le temps de suivre l'exemple de sa fille. A l'arrière, la mère ne peut rien faire non plus...
Deborah roule à terre, et la voiture vole dans le vide, quarante mètres au-dessus de la mer, pour aller s'enfoncer
lourdement, comme au ralenti, comme dans les films, à la surface de l'eau. Une gerbe d'écume, peut-être, tout va si vite...
Il n'y a plus de voiture lorsque Deborah se penche au-dessus du ravin. Il n'y a plus de parents non plus.
A l'hôtel, le téléphone sonne. Jacky, qui n'a pas bougé, est prévenu par sa femme qu'il y a eu un accident. Il prend un taxi pour la rejoindre. Le chauffeur remarque qu'il n'a pas l'air particulièrement affolé, en disant que ses beaux-parents sont «restés coincés dans la voiture».
Arrivé sur place, il marche jusqu'au bord du précipice, regarde la mer comme tout le monde, puis va rejoindre sa femme, choquée, à qui un médecin fait une piqûre calmante.
C'est à 2 heures de l'après-midi, ce même jour, que l'on retrouve le corps de la mère. Puis, la mer montant, les recherches sont abandonnées.
Deborah explique aux gendarmes ce qui s'est passé. Elle a tenté de freiner deux fois, les freins n'ont pas répondu, elle a sauté, paniquée, en criant à ses parents de faire de même. (à suivre...)


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