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Histoires vraies
La promenade à Belle-Ile (3e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 06 - 2005

Résumé de la 2e partie Sous le ciel de Belle-Ile-en-Mer, ce 29 décembre 1988, Deborah et ses parents commencent leur promenade. Quand arrive l?accident.
Les gendarmes notent soigneusement la trajectoire de la voiture. Pas de trace de freinage, en effet, mais pourquoi Deborah n'a-t-elle pas man?uvré au lieu de laisser la voiture filer en ligne droite ? Un coup de volant et elle évitait le gouffre... A 40 kilomètres à l'heure, ce n'était pas difficile.
«J'ai paniqué. Je ne sais pas, l'instinct de survie. J'ai essayé de freiner là... (à soixante-quinze mètres du gouffre) et puis là... (à cinquante mètres du gouffre) et j'ai sauté.»
Le soir, à l'hôtel-restaurant, Jacky et Deborah dînent d'huîtres et de poisson. Le lendemain, ils repartent sur le continent, en direction de Paris.
Le 20 janvier 1989, les enquêteurs récupèrent quelques débris de l'épave de la 4L, pas de quoi vérifier les freins, mais le maître-cylindre est en bon état. Quant au corps de monsieur W., il a disparu définitivement.
Des freins qui lâchent, on ne voit ça que dans les films. Pour le suspense. C'est tout de même rare dans la vie. Le loueur de voitures explique aux gendarmes que sa 4L était en bon état, que le client précédent ne s'était plaint de rien, ce que le client précédent confirme. D'ailleurs, le véhicule était presque neuf, neuf mois à peine, et ne marquait que 12 000 kilomètres au compteur.
Rentrée chez elle, Deborah réclame des certificats de décès de ses parents. Elle en a besoin pour toucher les primes d'assurance-vie qui constituent son héritage, avec la maison que l'on devait vendre... et que l'on n'a pas vendue. La somme attendue des assurances s'élève à 1 626 000 francs.
En février 1989, Deborah et son mari font un petit voyage en Italie. Pendant ce temps, les gendarmes exercent leur métier, ils enquêtent sur le mari, sur la situation financière des parents, auprès de l'ancienne compagne de Jacky et de sa famille. Jacky est un coucou, dit-on. Il entre dans la famille, mange l'argent et s'en va. Un escroc, dit-on... un menteur, un profiteur. Le père de sa précédente compagne affirme que Jacky a ruiné la famille.
Du côté des collègues de la maman de Deborah, on ne croit pas à l'accident. On murmure que tout cela devait mal finir, qu'on ne savait pas où ça allait s'arrêter : ils achetaient, vendaient, empruntaient, une vraie folie... Madame W. et son mari auraient dû mener une enquête sur leur gendre, mais madame W. n'écoutait rien et ils se sont ruinés.
Alors, accident ?... Voilà qui étonnerait tout le monde. Si les parents de Deborah sont morts, c'est pour l'argent, et c'est la faute de Jacky, c'est lui l'instigateur. Seule, Deborah n'aurait jamais fait cela.
Le 19 décembre 1989, Deborah est mise en garde à vue, puis inculpée de double parricide. Son époux également. Il est inculpé le 22 décembre, Deborah ayant déclaré : «Il était au courant.»
Car elle a avoué. Elle a assassiné ses parents d'une drôle de façon, en ayant l'air de ne pas y mettre les mains. Et, pourquoi pas, pour leur éviter le désespoir : «Je ne voulais pas qu'ils voient la faillite.»
Jacky, de son côté, se défend comme un beau diable. Il n'était pas au courant et Deborah lui a toujours affirmé qu'il s'agissait d'un accident. Si, ce jour-là, il est resté à l'hôtel, c'est parce que le bébé avait mal aux dents.
Faute de preuve, il est libéré le 29 juin 1990.
Quant à Deborah, elle se rétracte. Elle prétend n'avoir avoué que parce que les gendarmes ont exercé sur elle une pression psychologique intense. (Pauvres gendarmes ! On les accuse toujours de faire avouer sous la pression.) Elle était déprimée, elle ne savait plus. Maintenant, elle clame que c'est un accident, dont elle a réchappé. (à suivre...)


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