Le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations appelle les investisseurs industriels à déposer leurs programmes prévisionnels d'importation avant le 20 août    Agression sioniste: l'OCI condamne le meurtre de six journalistes Palestiniens à Ghaza    Foot/ CHAN 2024: Cap sur la Guinée pour la sélection algérienne    Foot/Algérie : séminaire d'avant-saison pour les arbitres d'élite à Oran    Le secrétaire général de l'ONU condamne le meurtre de six journalistes palestiniens à Ghaza    Dans les relations internationales n'existent pas de sentiments mais que des intérêts    « L'Algérie a donné un formidable exemple en combattant l'un des colonialismes les plus féroces »    Les véritables enjeux énergétiques et géopolitiques de l'opération de nettoyage ethnique    L'Algérie s'oppose fermement au projet sioniste    « Transformer ce mécanisme en levier de diversification économique durable »    Inauguration du Centre de repos familial de l'Armée nationale populaire à Zemmouri    CHAN-2024 Le match choc qui a bien fini par choquer les Lions de l'Atlas    Participation remarquable de l'Algérie    Une région au passé glorieux    Le Délégué national aux risques majeurs participe au Caire à une réunion sur l'intégration de la réduction des risques de catastrophes dans les programmes d'enseignement    Port de Tipasa: lancement de la 2e campagne de plongée et de recherche archéologique    Décès de hauts responsables dans un crash d'hélicoptère au Ghana: Meziane signe le registre de condoléances    La décision australienne de reconnaitre l'Etat de Palestine en septembre est "courageuse et historique"    Les enfumades de Sbih à Chlef: un génocide révélé par les archives de la France coloniale    Pluies orageuses lundi et mardi sur plusieurs wilayas du pays    Financement des PME: les garanties accordées par la CGCI atteignent 35 mds DA en 2024    Foot/ qualifs-Mondial féminin U20 : la sélection algérienne en stage à Sidi Moussa    Oran : mise en service prévue de 51 nouvelles cantines scolaires à la prochaine rentrée    Constantine : 3 morts et 43 blessés dans un accident de la route à Beni H'midène    Guelma : coup d'envoi du Festival culturel national de musique actuelle    Des matchs, des objectifs et de la sportivité    Saidal et Madar Holding s'engagent dans la santé stratégique    Compétitions africaines interclubs 2025-2026 Les clubs algériens connaissent leurs adversaires    La rue d'un village italien pavée de 3000 livres    Quatre terroristes abattus au niveau des frontières sud-est du pays    La lutte anti-feux de forêts montre son efficacité    Réunion de coordination sur la santé publique et l'environnement    Souk El Tenine refait ses surfaces urbaines en peau neuve    Boudjemaa met en avant les réformes structurelles et la modernisation du système judiciaire    Abdelmadjid Tebboune préside la cérémonie    Le président de la République honore les retraités de l'Armée et leurs familles    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Histoires vraies
On ne refait pas deux fois les mêmes choses (2e partie)
Publié dans Info Soir le 16 - 06 - 2005

Résumé de la 1re partie Dominique C. comparaît, ce vendredi 25 septembre 1992, devant la cour d'assises de M. L'accusé est un homme d'une trentaine d'années, au crâne presque rasé et aux lunettes rondes cerclées de métal.
Curieusement, alors qu'il ne nie pas le meurtre, Dominique n'accepte pas cette version des faits : «Je n'étais pas amoureux de Stéphanie. C'était elle qui s'était trop attachée à moi et cela ne faisait pas mon affaire !»
La présidente ouvre son dossier. «Tout démontre le contraire. De votre prison, vous lui envoyiez deux lettres enflammées par jour. Sans compter la cassette où vous lui murmuriez sur fond de musique langoureuse : ?Je veux vivre avec toi. Pardonne-moi si je t'ai frappée.?»
Dominique proteste. «J'ai dit : ?Pardonne-moi si j'ai gaffé.?
? Non. Vous avez bien dit ?frappée?.
? De toute façon, ce n'était pas elle qui voulait me quitter. C'était moi qui voulais partir...»
La présidente n'insiste pas davantage.
«Nous en arrivons à votre permission du 18 février 1991. Stéphanie avait, sans doute, l'intention d'avoir une explication avec vous, puisqu'elle avait envoyé son fils Thomas, âgé de deux ans, passer quelques jours chez ses grands-parents...»
Là encore, Dominique nie l'intention qu'avait la jeune femme de rompre, et on en vient au drame lui-même. Invité par la présidente à raconter les faits, il s'exprime d'une manière détachée, impersonnelle. «Quand je suis arrivé chez elle, Stéphanie était en robe de chambre. Nous avons eu des rapports sexuels. Ensuite, elle a commencé à me questionner sur la mort de ma première femme. Elle m'a demandé ce que j'avais éprouvé quand je l'avais tuée et si cela avait été facile. Je n'ai pas répondu, mais elle insistait.
? Elle ne vous a pas dit qu'elle voulait vous quitter ?
? Non. Au contraire, elle m'a reproché de ne pas m'occuper assez d'elle. Elle ne voulait pas que je réintègre la maison d'arrêt.
? Que s'est-il passé ensuite ?
? Le 19 février, vers 14 heures, mon père est venu me chercher pour me ramener en prison. Je lui ai dit d'entrer, mais il n'a pas voulu. Il a crié à travers la porte : ?Je t'attends dans la voiture.? Stéphanie, elle, continuait de s'accrocher à moi en criant qu'il ne fallait pas que je retourne en prison.
?Vous êtes sûr qu'elle ne vous disait pas, au contraire, que c'était la dernière fois qu'elle vous voyait ?
? Pas du tout ! Pourquoi elle m'aurait dit ça ? Elle était amoureuse de moi. Elle m'a même mordu le doigt jusqu'au sang pour m'empêcher de partir.
? Alors, vous l'avez frappée à coups de couteau...
? Oui, pour me dégager. Elle me faisait mal.
? Puis, vous avez tenté de l'étrangler.
? Mais, en quittant la pièce, j'étais sûr qu'elle n'était pas morte...
? Il est alors 14 heures. Vous rentrez en prison. Et c'est vers 20h 30 que vous déclarez à un gardien : ?Je crois que j'ai fait une connerie...?»
Car c'est ainsi ! Une fois son acte commis, Dominique ne songe pas à prendre la fuite. Il accepte de retourner sous les verrous et d'être à la merci de la justice. Et ce n'est que le soir qu'il prend conscience des faits, sous une forme, d'ailleurs, imprécise ? «je crois que...». De là à imaginer qu'il a agi dans un état de demi-conscience, il n'y a qu'un pas...
Quoi qu'il en soit, depuis la prison, l'alerte est alors donnée. Stéphanie n'était, en effet, pas morte, mais le délai trop long qui a séparé l'agression et les secours lui sera fatal. Elle mourra une semaine plus tard à l'hôpital, sans avoir repris connaissance... (à suivre...)


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.