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Histoires vraies
Fini Jiji (2e partie)
Publié dans Info Soir le 20 - 08 - 2006

Résumé de la 1re partie n Les ravisseurs exigent du docteur Limiti de tuer un de ses patients, Brice Hamilton, pour espéreer revoir son fils, Jiji. C'est en contracdition avec sa mission. Le fera-t-il pour revoir son fils ?
Le docteur repose enfin l'appareil. Comme foudroyé. Puis une série de jurons le libère un peu. Un instant, il essaie de croire à la mauvaise plaisanterie : la blague idiote, horrible. Mais il a les mains moites et une boule au creux du ventre. La secousse met du temps à parcourir son corps, les phrases à s'imprimer dans sa tête. Ce n'est pas une blague. On ne lui demande pas d'argent, on lui demande de tuer un patient, Brice Hamilton. Pourquoi lui, pourquoi ce malade en particulier ? Comment peut-on oser se servir d'un gosse de cinq ans pour exiger un crime ? Qui a parlé ? Un fou ? Et que faire ? Que fait-on dans ces cas-là ? On appelle la police ? Non, d'abord vérifier. Appeler chez son beau-frère. Il a deux fils, des adolescents nourris de télévision et de cinéma, ce sont eux peut-être qui ont inventé cette sale blague... Pourtant il n'a pas reconnu leurs voix.
Enzo Limiti hésite devant l'objet noir quelques secondes encore, afin de retrouver un peu le calme, et la sonnerie de l'appareil le fait sursauter. Il décroche avidement : «Oui ?
— Docteur Limiti ?
— C'est moi, oui, oui...»
Il reconnaît la voix froide un peu traînante.
«Excusez cette interruption, nous avons dû changer de cabine téléphonique. Mais je n'ai pas grand-chose de plus à vous dire en fait. Ai-je été assez clair ?»
Les idées se bousculent dans le cerveau du médecin. Que faut-il dire ? Comment réagir ? Garder son calme ou exploser ? Menacer ou supplier ?
«Vous m'écoutez, docteur ?
— Oui, je vous écoute. Qui êtes-vous ?»
Il y a un court éclat de rire dans l'appareil. «Ne soyez pas idiot, docteur. Et ne vous occupez pas de savoir qui je suis. Vous allez vous contenter de faire ce qu'on vous demande. C'est facile pour vous, très facile. Demain Brice Hamilton doit être opéré d'une valvule mitrale déficiente... Vous voyez, je connais le diagnostic... C'est vous qui devez l'anesthésier. Il ne doit pas se réveiller. C'est facile. Simple. Et c'est tout.»
Le docteur Limiti cherche désespérément à reconnaître cette voix, à mettre un visage ou un nom dessus. Ce qu'on lui demande est tellement dingue. Mais cette voix lui est totalement inconnue. L'homme n'essaie même pas de la transformer, de parler dans un mouchoir ou de se pincer le nez.
«C'est tout, docteur Limiti.
— Ce que vous demandez est impossible ! Je ne peux pas !»
La voix traînante se fait hypocrite, insinuante : «Bien sûr que si, vous pouvez... C'est parfaitement possible. Ce genre d'incident arrive tous les jours, n'est-ce pas ?
— Ecoutez, si c'est une blague... elle est absurde. Qu'est-ce que vous cherchez à me faire dire ? Vous faites une enquête ? Vous êtes journaliste ? Je ne sais pas, moi... tout ça est ridicule, on ne demande pas à un médecin de tuer un malade !
— On peut. Si on a son enfant entre les mains. Et ce n'est pas une blague, docteur. Ça s'est passé il y a moins d'une heure. Votre femme de ménage a conduit votre fils chez son oncle. Une... disons une ”collaboratrice” l'a intercepté en se faisant passer pour la nouvelle bonne de votre beau-frère. Et votre fils nous a suivis gentiment. Nous lui avons promis de lui montrer une collection de robots, il est fasciné par Goldorak, votre fils. (à suivre...)


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