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Une ville, une histoire
Anzar, que la pluie tombe ! (6e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 08 - 2006

Résumé de la 5e partie n Alors qu'il est en inspection sur terre, Anzar tombe sur la plus belle fille de la contrée, en train de se baigner dans une rivière.
On pare la jeune fille de ses plus beaux atours, on la fait monter sur une jument blanche et on la conduit à la rivière. Là, on la laisse et tout le monde se retire.
«Anzar, Anzar, appelle la jeune fille, viens prendre ce qui te revient de droit !»
Du haut du ciel, Anzar entend le cri, mais il refuse de descendre : il est encore sous le coup de la colère et bien qu'il désire ardemment la jeune fille, il ne se décide pas encore à la prendre.
«Anzar, pleure la jeune fille, si tu ne viens pas me prendre, je vais dépérir comme les plantes et les animaux de mon pays et je mourrai !»
Le ciel reste toujours sourd à la prière. Mais quand, après plusieurs heures de supplications, ce cri pathétique lui parvient : «Anzar, je me meurs !», il se lève, fend le ciel comme un éclair et apparaît devant de la jeune fille, sur le point de s'évanouir.
«Tu m'as appelé ? demande-t-il.
— Oui, dit-elle.
— Que veux-tu ?
— Je regrette de t'avoir éconduit, tu es le génie de la pluie, je ne peux refuser ce que tu as demandé !»
Il tend vers elle la main pour la prendre, elle l'arrête.
«Avant de me prendre, rends les eaux à leur place, que les hommes, les bêtes et la terre n'aient plus soif !»
Anzar tourne sa bague magique. Aussitôt, des nuages s'amoncellent dans le ciel, et, en quelques minutes, la pluie se met à tomber en trombes. Les eaux remplissent les lits des rivières, les sources et les puits, les plantes s'épanouissent de nouveau et la vie revient comme auparavant. Il s'empare de la jeune fille et retourne dans le ciel.
Depuis, lorsque la sécheresse menace, on procède aux rogations d'Anzar...
En Kabylie, où la légende d'Anzar a été recueillie, et dans certaines régions du Maroc, les rogations de la pluie sont appelées Tislit nwenz'ar, la Fiancée de la pluie, terme par lequel on désigne aussi l'arc-en-ciel. En kabyle, c'est même le seul exemple de mot où la pluie est désignée par le nom d'anzar, qui est couramment utilisé dans d'autres dialectes berbères.
Le rite d'Anzar est le fait exclusif des femmes. Dès que le spectre de la sécheresse se confirme, elles se réunissent et, sous la direction d'une matrone, choisissent une jeune fille, l'habillent en mariée et la font monter sur un âne. Le cortège , suivi par les enfants , part quêter de la nourriture et la procession grossissant de village en village, on se rend dans une mosquée ou dans un sanctuaire où on prépare à manger. La fiancée est dénudée et revêtue d'un filet à fourrage ; une louche à la main, elle supplie Anzar de donner de la pluie. Les enfants chantent le couplet suivant : «Anzar, Anzar, Dieu, abreuve la terre jusqu'aux racines !» (à suivre...)


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