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Une ville, une histoire
La légende de Sidi Aïssa (8e partie)
Publié dans Info Soir le 12 - 10 - 2006

Résumé de la 7e partie n Sidi Aïssa, de retour d'un voyage, à la tête d'un groupe de disciples, manque d'eau. La source sur laquelle on comptait est tarie.
La troupe marche longuement sous un soleil implacable. Les hommes ont fini par boire le fonds d'eau qui restait dans leurs outres. Il n'y avait plus une goutte. Et on continue à marcher, à aller de l'avant, vers le pied de la montagne où Sidi Aïssa a décidé de camper pour la nuit.
Les hommes peinent, sur leurs chevaux qui, eux aussi, commencent à ressentir fortement la soif. Les cavaliers les poussent pour les faire avancer, et cet effort les fatigue encore plus. Ils savent que le moment viendra où les chevaux s'arrêteront, complètement épuisés.
Sidi Aïssa, lui, juché sur son cheval, avance également, serré dans son burnous, la tête à demi baissée. Il médite, comme à son habitude, s'extrayant au reste du monde... Et les hommes, qui savent qu'il ne faut pas le déranger, marchent à distance...
Bientôt, le spectacle de la sebkha s'offre aux regards. C'est un immense lac, mais salé : les hommes le savent, aussi ne s'y précipitent-ils pas. Le soleil fait miroiter le sel, donnant au lac une belle couleur blanche. Les chevaux se cabrent à la vue de l'eau et il faut les retenir pour qu'ils ne s'y jettent pas.
Arrivés au milieu du lac, les cavaliers n'ont plus de force pour continuer. Ils s'arrêtent. Le cheval de Sidi Aïssa s'arrête aussi, sans que son maître l'ait incité à le faire. L'homme, lui, la tête toujours baissée, médite, adressant à Dieu des prières muettes...
«Si seulement il regardait de notre côté, dit un homme, il verrait dans quel état nous sommes, peut-être ferait-il alors quelque chose !»
«C'est vrai, disent en chœur les autres, c'est un homme aimé de Dieu, il a déjà réalisé des miracles !»
On se rappelle la source d'eau de chamelle et la source de goudron et on décide de lui demander d'intervenir. On lui envoie donc un des hommes, qui s'approche timidement de lui.
«Maître…», murmure-t-il à voix basse, de peur de déranger le saint.
Comme Sidi Aïssa est plongé dans ses prières, il doit hausser le ton pour se faire entendre.
«Maître...»
Sidi Aïssa lève la tête, le visage crispé, comme s'il était irrité d'être dérangé dans ses prières.
«Oui ? dit-il.
— Sidi, nous allons tous mourir de soif !» Et, des sanglots dans la voix, il lui demande d'intervenir.
Le saint saisit alors sa canne, se baisse et la plante d'un coup, en murmurant le nom de Dieu. Aussitôt, une source jaillit.
Les hommes hésitent à aller boire : il s'agit, peut-être, se disent-ils, d'une source d'eau salée, comme il y en a tant dans les sebkhas. Mais les chevaux s'y précipitent et ils boivent à satiété. Les hommes comprennent alors que c'est une source d'eau douce : une source que le saint homme, d'après la tradition, a fait jaillir et qui existe jusque de nos jours et porte le nom de Hassi Sidi Aïssa, la source de Sidi Aïssa... Les hommes remplissent leurs outres et la troupe reprend sa marche, jusqu'au lieu où Sidi Aïssa a décidé de bivouaquer. (à suivre...)


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