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Histoires vraies
Capable de tout (8e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 09 - 11 - 2006

Résumé de la 7e partie n Le sergent Elliot, le terrible, avait vu juste : c'est bien le petit Jacky qui a agressé ses parents…
Pour rire. Le sergent Elliot attrape le gamin, le soulève, le pose sur la table, pour le mettre à sa hauteur : «Et ta maman, elle a dit ça pour rire aussi ?
— Je sais pas. Peut-être elle a dit comme moi.
— Tu as dit ça à l'inspecteur dans le jardin. Ta maman ne le savait pas...»
Le sergent Elliot essaie de faire dire à l'enfant qu'il n'était pas seul... qu'il ment, qu'il s'attribue le crime, pour faire l'intéressant comme on dit...
Lui qui soupçonnait cet enfant, l'horreur de ce qu'il entend à présent le pousse à trouver une autre explication...
Mais l'inspecteur Conrad dit tristement : «J'ai dit ça dans la chambre devant la mère je me souviens, elle était dans les vapes, mais elle a pu entendre.
— Mais pourquoi aurait-elle répété une bêtise pareille, si c'est le gosse qui l'a frappée...
— Pour le protéger... Mets-toi à sa place... Tu te rends compte de l'horreur ? Du scandale ? Un fils de médecin de quartier qui poignarde ses parents... La vie foutue...
— Elle en est morte, et le père aussi.
— Elle croyait s'en tirer. Protéger le gosse au maximum et régler l'affaire en famille...»
Les deux inspecteurs examinent l'hypothèse, elle pourrait tenir si le gosse ne mentait pas. Mais il reste une inconnue tout de même : l'arme du crime n'a pas été retrouvée, et comment un enfant de huit ans a-t-il pu frapper assez fort pour tuer ?
Reste aussi le mobile. Pourquoi un enfant de huit ans se décide-t-il à poignarder son père et sa mère avec autant de tranquillité ? Ce sont les psychiatres qui le révéleront.
Jacky ne supportait pas d'avoir été séparé de ses grands-parents, il était heureux dans l'Utah, avec eux. Or papa et maman allaient s'installer définitivement à New York, à Staten Island. Ça ne lui convenait pas...
Aux Etats-Unis, les enfants de moins de douze ans ne peuvent pas comparaître devant un tribunaI. Jacky est donc placé dans un hôpitaI psychiatrique. Il représente pour les médecins un cas latent de folie de persécution. Il s'est estimé persécuté quand on l'a séparé de ses grands-parents, quand il a dû quitter Orem, la maison, le chien... l'endroit où il avait toujours vécu, où il était né.
Le déménagement fut une cassure dans sa vie. Puis il y eut la naissance de son frère et l'achat de la maison de Staten Island, où son père allait exercer son métier.
Le parricide pourrait alors s'expliquer. Mais tuer la mère... Là, les psychiatres sont moins d'accord.
Et le crime de Jacky reste encore quelque temps une énigme. Invention, mensonge... il y a trop de détails étranges dans cette histoire.
Mais le sergent Elliot, le terrible, avait raison.
Les enquêteurs se rendront à l'évidence. Il le faudra bien, le jour où Jacky dira : «Le couteau, je me rappelle où je l'ai mis. En dessous des pots de fleurs cassés, derrière le garage.»
La maman du petit Jacky Baker adorait les plantes vertes, il y en avait beaucoup dans la maison. Elle avait un endroit à elle, derrière le garage, où elle empilait les vieux pots, après transplantation dans des jardinières ou des bacs.
Le couteau est là. Aussi grand que le bras du petit Jacky, à deux centimètres près. Pointu et tranchant, il servait à découper les côtes de bœuf, les jours de barbecue. Il porte sur le manche les empreintes de l'enfant. Et le sang de son papa et de sa maman.


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