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Histoires vraies
En jaguar le dimanche (3e partie)
Publié dans Info Soir le 08 - 03 - 2007

Résumé de la 2e partie n Le carnet d'adresses trouvé chez la victime compromet beaucoup de «gros bonnets». Une enquête qui s'annonce difficile.
A l'hôpital, le petit Frantz a dormi douze heures d'affilée, assommé par les calmants. Il s'est réveillé normalement, n'a pas pleuré, n'a pas réclamé sa mère et a mangé sans problème. A présent, il joue dans la nursery, sous la garde d'une infirmière.
Le commissaire se sent ridicule. Ce bébé parle à peine, il gargouille quelques mots. Pauvre gosse. Orphelin de mère, alors que sur l'état civil il n'a déjà pas de père. Le commissaire lu : né de père inconnu. Tristement classique. Il s'approche tout de même de l'enfant et le regarde jouer un moment. Frantz arrive à articuler son propre nom, il dit «ballon», il montre un jouet en plastique et bafouille «canard»... Puis, tout d'un coup, il dit «papa» en montrant un ours en peluche.
Papa ? Ce gosse sait dire papa, il aurait donc un papa inconnu ? Il le connaîtrait ? Bizarre. La concierge et les voisins ont parIé d'hommes, mais personne n'a signalé les visites d'un père.
L'infirmière donne une explication :
«Vous savez, il le dit peut-être sans savoir, les enfants baragouinent souvent des mots que les autres enfants disent. A la crèche par exemple.»
Oui, mais ce gosse n'a jamais été confié à une crèche. Sa mère faisait appel à une agence de babysitters, et il était élevé à la maison. Alors ? Pourquoi papa ? Les formules de l'état civil ne veulent parfois rien dire. Le père était marié, il n'a pas reconnu l'enfant de manière officielle, mais il le voyait et l'enfant a appris à dire papa ! C'est une théorie qui en vaut une autre. Alors, tandis que ses hommes vérifient un par un les numéros de téléphone du carnet de cuir, le commissaire se charge des amies de travail de Monika. Des modèles comme elle. Pas toujours des call-girls... sauf une. Comme Monika, elle a un double emploi avec des nuances :
«Ne confondez pas, commissaire, il m'arrive de passer une soirée de temps en temps avec un homme. Si ça lui plaît de me faire des cadeaux.»
C'est une fille brune, sympathique, d'allure sportive, et elle dit spontanément ce qu'elle sait.
«Le père, je le connais. Une petite ordure. Monika l'a rencontré il y a plus de deux ans. Elle était encore gamine, même pas dix-sept ans ! ll lui a fait un enfant et Monika a dû se battre pour le garder.
— Elle le voyait régulièrement ?
— Non, de temps en temps. En fait, si vous voulez mon avis, ce type est un vulgaire maquereau. C'est lui qui l'a poussée à se faire des «relations». Monika était un peu naïve. Chaque fois, elle me disait : «Tu comprends, c'est un type qui fait du cinéma…» ou alors, c'était un «gros industriel», pour les affaires de Bob. Bob avait toujours une raison pour qu'elle accepte de rencontrer un homme, et elle, elle y croyait ou faisait semblant d'y croire. Elle aimait l'argent, elle en voulait beaucoup pour son fils. Pour plus tard, pour l'élever, pour qu'il étudie et devienne quelqu'un de bien, quand elle serait trop vielle pour faire le métier. Vous savez, Monika était une brave fille, pas très maligne, elle n'aurait rien su faire d'autre que des photos. Ce Bob en a profité lui aussi.
— Un souteneur ?
— Pas un professionnel, en tout cas. Mais je ne l'ai vu que deux ou trois fois. Il venait voir le gosse, il avait l'air de l'aimer.
— Marié ?
D'après Monika, il l'est.
— Il avait une raison de la tuer ?
Apparemment aucune. Elle lui rapportait de l'argent. Une commission sur ses cachets d'abord ; il était soi-disant son imprésario, plus le reste... les extra.
Où peut-on le trouver ? (à suivre...)


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