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Au coin de la cheminée
Le don de nourriture (1re partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 03 - 2008

Autrefois, un couple de paysans très pauvres ne survivait que grâce à la tadhiga, le don de nourriture, que leur faisaient les voisins. Leur unique enfant était encore tout petit. Un jour, la femme poussa son mari à tenter sa chance en aIlant chasser dans le bois.
— Bouge ! Fais quelque chose. Rapporte au moins un lièvre, lui dit-elle.
— D'accord ! répondit-il, mais avant, il va falloir que tu ailles clamer dans le douar qu'à partir d'aujourd'hui, la tadhiga est abolie.
— C'est impossible d'annoncer cela. Comment dire ces mots à mes voisins qui m'envoient toujours des assiettes de couscous pour déjeuner et même pour dîner ?
— Si, si ! insista le mari. Va leur dire : le don de nourriture pour le voisinage est supprimé ! Tu comprends, si je chasse un lièvre et que les voisins attendent de recevoir une part, il ne nous en restera plus assez.
Contrainte, la femme finit par cIamer :
— Oh les voisins ! Le don de nourriture pour le voisinage est supprimé.
Et, honteuse, elle ajouta :
— Mais vous, vous pouvez continuer à me donner à manger.
Les voisins outragés, se plaignirent de ce manque de savoir-vivre.
— Une tradition ancestrale ! Voilà ce qu'elle cherche à supprimer. Quel sacrilège que d'abolir la tadhiga !
L'homme se leva tôt le matin et se dirigea vers la forêt. Il ne tarda pas à trouver un lièvre couché au soleil à l'entrée de son terrier. Il s'approcha tout doucement, tout doucement et s'arrêta. Le lièvre qui n'avait rien entendu, dormait toujours. Au lieu de l'attraper, l'homme lui dit :
— ô lièvre ! Que tu sembles bien sous le soleil. Je suis venu te chasser mais je crains de te blesser.
Il rebroussa chemin, les mains vides. Le soir, le couple attendit de recevoir, comme à l'accoutumée, le «don de nourriture», en vain. La femme pleura et accusa son mari d'être à l'origine de tous ses malheurs.
Les lamentations firent quitter le pays au pauvre paysan. Il s'en alla chercher du travail, loin de sa tribu. Il partit et marcha, marcha.... Il entra dans un pays, sortit d'un autre pays, entra dans un pays, sortit d'un autre pays...
Un jour, il rencontra un fellah. Cet homme était en réalité un ogre, mais cela ne se voyait pas, car il se présentait comme un être humain. Il avait une ferme, des terres, des troupeaux de moutons, des vaches et bien d'autres bêtes. Dès qu'il vit le paysan, il l'interpella :
— Ya flen ! Oh Toi ! Où vas-tu par-là ?
— Je cherche du travail !
— Cela tombe bien car je suis à la recherche d'un khammès. Si tu acceptes de t'occuper de mes terres et de mes biens tu toucheras plus que le cinquième des bénéfices auxquels tu as droit. Chez moi, vois-tu, tout est un véritable oued. Tout coule à flots : le blé est oued, l'orge est oued, le beurre est oued, le lait est oued...
L'homme se réjouit :
— Ah ! Voilà, ce que Dieu m'envoie !
Il accepta d'être le khammès et retourna chercher sa femme et son fiIs. Ils posèrent leur xaïma (tente) près de la ferme. Le soir, ils reçurent du fermier de quoi faire un copieux repas ; ils mangèrent plus qu'il n'en faIlait et passèrent une bonne nuit. Ils étaient contents.
Le lendemain matin, l'ogre donna la charrue à l'homme qui alla labourer les champs. Pendant ce temps, la femme moulut le grain et prépara le pain. Ensuite, elle langea son bébé, lui donna le sein et le posa dans son berceau suspendu entre deux piliers de la tente. Une fois l'enfant endormi, elle porta le pain à son mari. (à suivre...)


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