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Au coin de la cheminée
Aïcha Bent El-Hattab (2e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 04 - 2008

Résumé de la 1re partie n Au bout d'un moment le djinn auquel a été promise Aïcha Bent El-Hattab, réapparaît et rappelle au père sa promesse...
Le lendemain, le ciel s'assombrit et un violent orage éclata. Le tonnerre, le vent, la pluie, la grêle, la neige s'abattirent sur la terre. On aurait dit le déluge. Aucun être vivant ne resta dehors. Soudain une voix s'éleva :
— Au nom de Dieu !
— Chut ! dit le bûcheron. Quelle est cette voix qui appelle au dehors ? Ne serait-ce pas un mendiant ? Ecoutons !
— Au nom de Dieu !
— Mais c'est un mendiant qui crie dehors. Aïcha ma fille ! Va lui porter à manger.
— Va lui porter de quoi manger.
Elle sortit et s'approcha du mendiant qui lui dit :
— Aïcha ! ferme tes yeux.
Elle obéit à cet homme qui s'appelait Qatar Ben Matar (Gouttes de pluie) et se retrouva dans un pays qu'elle ne connaissait pas. Elle fut installée dans un merveilleux palais ; sa chambre était somptueuse avec un lit entouré de voiles et de tentures qui s'écoulaient de toutes parts. Un esclave nommé Baba Mansour était à son service. Il servait et débarrassait du matin jusqu'au soir. Aïcha Bent el-Hattab changea de vie. Elle passait son temps à se baigner au hammam, à se parer et à se prélasser. Son esclave Baba Mansour, courait dans tous les sens pour satisfaire la moindre de ses demandes. Ainsi, la fille du bûcheron se retrouva-t-elle dans un luxe semblable à celui d'une reine.
La nuit, les tentures se relevaient et, dans le noir, Qatar Ben Matar venait la retrouver. Elle n'avait pas le droit de le voir. Elle en avait fait serment. Elle vivait heureuse, mais sa famille lui manquait. Le temps passa et un jour elle demanda à son esclave :
— Oh Baba Mansour ! Mes parents me manquent. Peux-tu me conduire auprès d'eux, toi qui satisfais tous mes désirs ?
—Il me faut l'accord du maître, lui répondit-il.
Qatar Ben Matar accepta :
— Dis-lui de fermer les yeux et son vœu sera exaucé.
En un clin d'œil, Aïcha se retrouva auprès des siens qui faillirent ne pas la reconnaître tant elle était belle et somptueusement vêtue. Le bruit courut :
— Aïcha Bent El-Hattab est de retour ! Et quel luxe !
On la couvrait de caresses et de baisers, on admirait ses merveilleuses toilettes. Les voisines accoururent avec leurs filles. Elles l'interrogeaient :
— Avec qui es-tu mariée ? Où habites-tu ? Comment vis-tu ? As-tu des voisins ? Réalises-tu des ouvrages ?
Aïcha finit par révéler :
— Depuis que je suis partie, je ne sors ni ne rentre. Je ne vois personne d'autre que mon esclave Baba Mansour. Et la nuit, j'entends une voix qui ordonne : Baba Mansour ! Soulève les tentures et souffle sur les chandelles ! C'est alors que les lumières s'éteignent pour que mon mari me rejoigne. Il disparaît avant le lever du jour et je ne le vois jamais. Je ne sens que sa présence auprès de moi. Mais je suis heureuse et rien ne me manque. (à suivre...)


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