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Histoires vraies
Une couronne tordue (2e partie)
Publié dans Info Soir le 14 - 05 - 2008

Résumé de la 1re partie n Convaincus que la couronne royale avait des pouvoirs mystiques, les princes de Hongrie s'affrontent pour accéder au trône royal.
Il meurt, un autre roi lui succède ; la couronne est toujours en lieu sûr dans la citadelle. Enfin, tout le monde le croit. Erreur fatale : une dame de la cour parvient, par ses charmes ou par le pouvoir de son argent, à mettre la main dessus. Et elle s'enfuit. Où ? Au-delà des frontières. Mauvaise journée pour les prétendants au trône...
Au temps de la reine Isabelle, la couronne, qui Dieu merci est revenue, n'est plus en sécurité nulle part. Les turcs musulmans envahissent le pays. Une autre dame d'honneur se dévoue : elle dissimule la couronne sous ses jupes (malgré la croix tordue, qui doit lui égratigner les cuisses), et s'enfuit jusqu'en Pologne.
Les prétendants au trône de Hongrie savent bien que, pour eux, sans la couronne, aucune légitimité n'est possible. C'est ainsi qu'un prince ambitieux et heureusement célibataire, n'hésite pas à épouser une princesse laide comme un pou, mais dont le charme principal est qu'elle possède le précieux objet.
Nous arrivons au siècle des Lumières, à une époque où la Hongrie fait partie intégrante du royaume d'Autriche. Marie-Thérèse d'Autriche est la seule femme qui l'ait portée avec un certain chic. Après la mort de la grande Marie-Thérèse, mère de Marie-Antoinette, c'est son fils Joseph II qui devient le souverain de la Hongrie. Mais Joseph II a tété le lait des encyclopédistes français et partage le scepticisme de Voltaire. Il s'écrie :
«Quelles sont ces superstitions moyenâgeuses ? Pas question de recevoir mon autorité de ce bout de ferraille !
— Mais, sire...
— Puisque c'est ainsi, je refuse de me faire couronner roi de Hongrie !
— Sire, si vous ne consentez pas...»
Joseph II va tenir bon pendant dix ans. Jusqu'au moment où un certain Napoléon 1er envahit l'Autriche. Il accepte alors de sacrifier à ce qu'il considère comme une superstition... Mais Napoléon est déjà là, et la couronne de saint Etienne s'enfuit, une fois de plus, vers une forteresse du Nord du pays, hors de portée de l'ogre corse...
1848 : c'est la révolution contre l'autorité de Vienne. Le chef de l'opposition, Lajos Kossuth, est le dépositaire de la couronne sainte. Jusqu'au moment où l'aide militaire du tsar de Russie donne la victoire aux Autrichiens. Kossuth prend le chemin de l'exil, vers la Turquie. En route, près d'Orsova, quelque part en Hongrie, il enterre le joyau au pied d'un arbre.
Il faut toute la diplomatie de l'ambassadeur d'Autriche à Constantinople pour que ce dernier obtienne – à prix d'or – de la bouche du ministre des Finances le secret du lieu où dort la couronne... On la cherche, et on la trouve, miraculeusement intacte (à part la croix, tordue depuis huit cents ans). Une nouvelle fois, elle rejoint la forteresse de Buda ; une nouvelle fois, elle est gardée par un escadron de soldats spécialement sélectionnés. (à suivre...)


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