La journaliste canadienne libérée, hier, samedi, à Kaboul après presque un mois de captivité était retenue par ses ravisseurs dans un trou creusé dans la terre, ont indiqué, ce dimanche, les services secrets afghans selon lesquels trois suspects ont été arrêtés. Trois hommes ont été arrêtés mais les suspects ne seraient pas des responsables de premier plan, selon la même source. Mellissa Fung, journaliste de la chaîne publique de télévision CBC/Radio-Canada, avait été enlevée par des hommes armés à Kaboul le 12 octobre dernier, alors qu'elle venait de réaliser un reportage dans un camp de réfugiés. Le Premier ministre canadien Stephen Harper a assuré samedi qu'«aucune rançon n'avait été versée» aux ravisseurs, ni par le gouvernement canadien, ni par la chaîne ou toute autre partie impliquée dans sa libération. Dans des conférences de presse séparées, le Premier ministre et la direction de la chaîne de télévision ont refusé d'identifier les ravisseurs ou de rendre publics leurs motifs ou leurs demandes, affirmant ne pas vouloir compromettre la sécurité d'autres otages en Afghanistan.