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La pomme de discorde
Publié dans Info Soir le 22 - 11 - 2008

Evolution n Signe de la mutation de la société algérienne, les écoles privées foisonnent partout. Elles sont souvent installées dans des villas aménagées à cet effet dans les grandes villes notamment.
A leurs débuts, ces établissement dispensaient un programme français en convention avec le Cned, en France. Mais après la promulgation des lois relatives à l'encadrement des écoles privées, ces dernières ont été contraintes de se conformer à leurs nouveaux cahiers des charges.
Aujourd'hui, si certains sont pour cet alignement, d'autres y voient une remise en cause de l'engagement même de ces écoles. Elles devaient, à l'origine de leur création, garantir aux parents la liberté de choisir l'éducation de leurs enfants. Une manière pour eux d'assurer à leur descendance un avenir meilleur. Mais aussi une alternative à l'impasse que connaît notre système scolaire depuis la fin des années 1970. Le secteur public n'étant plus en mesure de satisfaire leurs aspirations, ces ménages sont prêts à débourser des sommes faramineuses pour une instruction de qualité.
Ils sont sommés à l'heure actuelle, de faire un choix décisif qui engagerait le devenir de leurs enfants. Entre le privé qui prodiguerait le programme de l'école publique et cette dernière qui a prouvé ses limites, leur désarroi est énorme. Les déclarations de certains d'entre eux rencontrés à l'entrée de ces établissements, dénotent clairement leur déception.
Ils voient en la décision du ministère de l'Education l'application pure et simple de la politique de deux poids, deux mesures. «Lorsqu'ils envoient leurs enfants étudier à l'étranger, cela ne dérange personne…», lance un parent exaspéré. Il est venu déposer sa fille en 2e année primaire à l'école Fennec de Birkhadem. Celui-ci, comme beaucoup d'autres, réclame l'enseignement des matières scientifiques en langue française. Cette doléance n'est pas fortuite puisque comme le confirme Méziane Meriane, secrétaire général du Syndicat national des professeurs d'enseignement secondaire et technique (Snapest) : «Deux étudiants sur trois abandonnent leurs études universitaires à cause de la langue française.
Les parents sont en droit de s'inquiéter pour leurs enfants, une fois à l'université, où la maîtrise de cette langue est essentielle, notamment dans les sciences exactes et autres…» Et d'ajouter : «Nous avons revendiqué, à maintes reprises, d''enseigner les matières scientifiques en langue française et de réserver un bon volume horaire pour la langue arabe, en vain».
Le secrétaire général du Snapest qui, lui-même, avait enseigné dans une école privée, affirme que «le niveau dans ces écoles est appréciable et les conditions de travail sont nettement meilleures».
A ce propos, il suggère, pour une meilleure cohésion sociale, de ne pas négliger cette expérience.


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