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Serons-nous des Japonais ?
Publié dans Info Soir le 24 - 01 - 2009

Définition n Le temps est d'abord et avant tout une notion concrète, qui peut se mesurer, se quantifier. S'il peut travailler pour nous, il peut aussi travailler contre nous. La dynamique est inversable.
Prenons l'exemple d'une nation qui a mis le temps à son profit et qui a compris très tôt qu'elle n'avait pas le droit d'en perdre une miette : le Japon. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le pays était en ruines. Des millions de morts et de blessés, autant d'orphelins et d'handicapés et autant de sinistrés jetés sur la route. Rien ou presque ne tenait debout dans cet empire de samouraïs complètement décalé de la vie moderne, et même du reste des nations.
Ce sont, peut-être, les bombes atomiques lâchées sur les villes de Nagasaki et d'Hiroshima qui feront l'effet d'un électrochoc sur un peuple déconnecté qui pendra brusquement conscience de l'immense fossé technologique qui le séparait des Etats-Unis.
De 1945 à 1950 environ, les Japonais vont parcourir la planète de long en large pour découvrir l'étranger, et prendront des photos de tout ce qui les intriguait et de tout ce qu'ils ne comprenaient pas.
Musées, immeubles, bars, places publiques, chaînes de montagnes, jouets, vitrines de chaussures, usines de confection, salles de cinéma, stades, gymnases, aéroports, tout sera passé au crible sur pellicule, agrandi, étudié, décortiqué, plan par plan. Leur curiosité n'aura pas de limite à tel point que l'image d'épinal du parfait touriste, dans l'imaginaire populaire en Europe, était précisément un Japonais, un appareil photo en bandoulière et un éternel sourire plaqué aux lèvres.
Leur ascension économique partira de l'échelle la plus basse. Ils commencèrent d'abord par fabriquer des montres de toutes les couleurs, de toutes les formes, de toutes les dimensions, de toutes les fantaisies, de moins en moins chères, de plus en plus accessibles. Ils innonderont dans un premier temps toute l'Asie, le continent américain et envahiront le vieux monde. Pour ceux qui s'en souviennent, ces montres qui marchaient parfaitement étaient si nombreuses que certains commerçants les vendaient au kilo.
Les Japonais s'attaqueront ensuite aux postes radio, feront le pari d'en fabriquer de plus en plus petits. Devant la miniaturisation de ces gadgets, des Américains souriront de toutes leurs dents. Quelques années plus tard, certains d'entre eux riront… jaune car les Japonais ont non seulement relevé le défi, mais sont arrivés à rendre les radios à la taille d'une paume de la main.
Loin d'en tirer une quelconque gloriole pour émousser la fibre patriotique, ils continuent sur leur lancée pour s'attaquer aux technologies de plus en plus pointues, de plus en plus fines. La bureautique n'a ainsi aujourd'hui plus de secrets pour eux ainsi que la robotique. Ils marqueront des points dans tous les secteurs de la recherche et en particulier dans la recherche fondamentale.
Aujourd'hui, les Japonais vivent au XXIIIe siècle, en avance sur tous. Ils possèdent leurs satellites, et leurs écoles sont parmi les plus prisées du monde. En l'espace de cinquante ans, la nation nipponne a su s'élever de nation la plus reculée du monde au rang de deuxième puissance de la planète. Rien ne se fait ou ne se conçoit sans elle. Elle est maîtresse du jeu. Tout en conservant intactes ses traditions séculaires auxquelles il tient plus qu'à la prunelle de ses yeux, le Japon, pour réussir, a su vaincre des tabous, former de la matière grise et suivre le même cap sans jamais se détourner. Bref, en l'espace de cinq décennies, le Japon est arrivé à gommer vingt siècles de retard. Pouvons-nous, nous aussi, être un jour des «Japonais» ?
Fantaisie ou défi scientifique ? l C'est l'une des théories les plus fantastiques de la science. A défaut d'arrêter le temps, il est possible de le comprimer ce qui, en réalité, veut dire la même chose. Comme le temps universel est fonction de l'espace, il est possible, selon Einstein, à un homme de 40 ans par exemple (qui aurait un fils de 20 ans) et qui posséderait un engin qui aurait la même vitesse que la lumière, soit 300 000 km par seconde, d'aller d'un point A à un point B et retourner en 1 an alors que sur terre il se serait écoulé au moins trente ans. (La terre fait une rotation de 4 000 km toutes les 24 h). A son retour, le père aurait 41 ans et le fils 50 ans !


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