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Une question de mentalité, mais pas seulement
Publié dans Info Soir le 14 - 02 - 2009

Constat n L'infection par le VIH est un drame social d'où l'importance d'une gestion qualitative de l'information. Mais aussi la mise en place de moyens matériels et humains à même d'évaluer son étendue.
Aujourd'hui, l'Algérie est considérée comme une zone peu touchée par l'épidémie. Mais la régression de certains indicateurs socio-sanitaires fait craindre le pire aux spécialistes. Les raisons évoquées font notamment référence à l'insuffisance du système de surveillance épidémiologique.
Une déficience qui «entrave l'estimation précise de l'épidémie», estime Adel Zedam, président d'AIDS-Algérie. «Les données appropriées de l'infection au VIH et des comportements sont insuffisantes», dit-il. Ce qui constitue, selon lui, une réelle contrainte pour la mise en place d'un dispositif influent.
L'autre carence signalée dans la lutte contre cette maladie concerne les dispositions d'intervention qui sont réduites exclusivement au secteur de la santé.
Outre le manque de suivi des activités de lutte, il n'existe ainsi aucune coordination entre les différents intervenants chargés de l'orientation, de l'évaluation du programme national et du suivi des différentes actions sectorielles. Autant d'insuffisances qui se traduisent actuellement sur le terrain par l'incapacité des professionnels à établir des indicateurs d'évaluation fiables. «L'absence de coordination intersectorielle ne permet pas de disposer d'indicateurs nationaux sur les différentes interventions notamment le dépistage et la prévention», ajoute M. Zedam qui évoque à ce titre la commission de coordination nationale de lutte contre cette maladie. Elle n'était pas à la hauteur de l'engagement de l'Algérie dans ce domaine. C'était une instance purement consultative sans aucune prérogative exécutoire. D'ailleurs elle n'est plus fonctionnelle depuis deux ans », dit-il Il faut rappeler, toutefois, que l'Algérie a été parmi les premiers pays à prendre des mesures sérieuses de lutte contre le sida. Au cours des toutes premières années de la pandémie qui remonte à 1985, les autorités ont, en effet, mis en œuvre plusieurs dispositifs de lutte avec l'appui de l'ONUSIDA. Ces mesures étaient très visibles à travers l'implication multisectorielle qui était de mise à l'époque.
Mais cet élan s'est vu, au cours des dernières années, régresser en raison des obstacles cités précédemment auxquels vient s'ajouter le déficit en capacités techniques, humaines et financières. Faut-il aussi rappeler les mentalités qui demeurent peu favorables à l'acceptation des personnes atteintes du VIH.
Cet état de fait pousse les séropositifs notamment, à ne pas divulguer leur maladie et de refuser même l'idée d'être malade. Ils continuent leur train de vie habituel en menant une vie sexuelle non protégée. Ces cas sont réels, témoignent certaines personnes du corps médical qui parlent du risque que cela engendre pour le conjoint ou le partenaire.


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