La visite de M. Robertson, à l'invitation du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, sera marquée en outre par la tenue de la 8e session du comité bilatéral algéro-britannique, mais aussi par un dialogue de haut niveau entre les deux ministres. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, a indiqué, hier, que cette visite, qui s'inscrit dans le cadre du «renforcement» du dialogue de haut niveau entre l'Algérie et le Royaume-Uni, sera l'occasion pour M. Bouguerra et son homologue britannique de passer en revue «le large spectre du partenariat bilatéral dans ses dimensions économique, culturelle, scientifique, sécuritaire et humaine». L'ambassade britannique à Alger a indiqué, de son côté, que M. Robertson co-présidera avec M. Bouguerra la 8e session du comité bilatéral algéro-britannique et aura des rencontres de haut niveau, ajoutant que le dialogue de haut niveau représente l'examen régulier du «large» partenariat bilatéral entre l'Algérie et le Royaume-Uni. Les deux ministres évoqueront, au cours de cette visite, «la coopération forte et positive dans plusieurs domaines, tels que la sécurité, le commerce, la promotion de la langue anglaise, le renforcement des liens culturels et universitaires ainsi que la circulation des personnes entre les deux pays». L'ambassadeur britannique en Algérie, Martyn Roper, a déclaré dans ce sens, que «le Royaume-Uni s'est engagé pour un partenariat solide et durable avec l'Algérie», en soulignant que «la visite de M. Robertson s'appuiera sur les progrès importants de ces dernières années, notamment après la visite du Premier ministre, David Cameron, en Algérie l'année dernière». Il a souligné, en outre, que l'un des «principaux axes» de cette visite consiste à faire «progresser la coopération croissante» dans les domaines de l'enseignement supérieur et l'enseignement de la langue anglaise. Se «réjouissant» de la signature d'un accord avec le ministère de l'Enseignement supérieur pour placer 100 doctorants algériens dans des universités britanniques, à travers le British Council, il a estimé que cela «comblera un grand vide» dans la coopération bilatérale dans le secteur de l'enseignement supérieur et d'autres accords qui «vont probablement suivre». Les relations algéro-britanniques rappelle-t-on, ont connu deux faits importants ayant contribué à hisser le niveau des relations, notamment sur le plan sécuritaire. Il s'agit, d'abord, du soutien britannique exprimé à l'Algérie après l'attaque terroriste de Tinguentourine (In Amenas), et, ensuite, l'extradition à la demande de la justice algérienne de Abdelmoumen Khalifa, par Londres où il vivait en exil, après avoir épuisé tous les recours auprès de la justice britannique et européenne. R. I.
