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Un constat et des mesures pour régénérer un transport défaillant
Pouvoirs publics s'engagent àaméliorer le secteur àmoyen et long terme
Publié dans La Tribune le 28 - 01 - 2014

Le secteur des transports en Algérie peine à s'améliorer, de l'avis général, y compris celui des officiels. «La qualité du service est unecatastrophe». Il a été question d'établir un diagnostic le plus exhaustif possible et prodiguer des propositions et solutions «concrètes et pratiques», d'après le ministre, dont le
département a déjà pris un train de mesures et de dispositions dans le sens d'une réorganisation «radicale» d'un secteur névralgique, mais complètement défaillant, allant de l'état vétuste des véhicules de transports urbains à la
surcharge des bus et leur manque en nombre, et l'encombrement routier. Le transport urbain est l'un des moyens de transport le plus usuel en Algérie. Que ce soit pour les voyageurs ou pour les marchandises, pas moins de 85% empruntent quotidiennement la route. De nombreux problèmes sont rencontrés à l'exemple du manque d'infrastructures routières et de l'absence d'une politique claire du secteur. La politique des transports est très loin de la réalité du terrain. Car le transport doit être regroupé dans des entreprises et non pas artisanal comme c'est le cas actuellement. Donc, c'est la création d'entreprises de grande envergure qui doit s'imposer dans le transport urbain. En 1988, il y avait 90% d'entreprises étatiques et 10% de sociétés privées. Actuellement, c'est l'inverse, mais malheureusement, il n'y a pas d'entreprises qui gèrent le secteur, mais plutôt de nombreux opérateurs. Le nombre important de transporteurs urbains est l'autre explication du non-respect de la réglementation et des prestations offertes. Il y a une faillite de l'organisation des transports. Il faut dire aussi que le citoyen est complice de
l'anarchie qui règne dans ce secteur, lui qui doit s'impliquer et dénoncer le transporteur qui ne respecte pas les règles au niveau de la direction des transports car la passivité du citoyen aide beaucoup l'installation de l'anarchie. L'insuffisance des transports urbains est aussi un problème majeur. En dépit des moyens de transport existants, les voyageurs à l'intérieur des grandes villes, à l'instar de ceux des communes des banlieues, continuent de rencontrer des problèmes contraignants dans les conditions de déplacement. Il est révélé que les insuffisances sont plus prononcées durant les jours de fin de semaine, ou les jours de grève comme c'était récemment le cas avec le débrayage de dizaines de travailleurs, chauffeurs de bus, conducteurs de tramway, receveurs et mécaniciens affiliés à l'entreprise publique de transport urbain et
suburbain d'Alger Etusa. On constate régulièrement dans les arrêts et aux stations urbaines des foules qui attendent durant des heures, surtout le soir, l'arrivée des transporteurs privés. Ces derniers ne circulent pas en nombre suffisant pour pouvoir transporter les centaines de travailleurs, de fonctionnaires, commerçants, et visiteurs de tout bord vers les différentes
destinations, aussi bien inter quartiers de la capitale qu'en ses banlieues. Il est aujourd'hui impératif de revoir le mode d'organisation qui s'avère caduc au vu des mutations démographiques et économiques introduites ces dernières années. Comme conséquence à l'insuffisance des moyens de transports urbains - les bus généralement - un phénomène a pris le dessus pour combler le vide existant dans le secteur du transport. Il s'agit bien évidemment des «taxieurs clandestins». Le phénomène est tout à fait banalisé.
Dans les différents quartiers de la ville, des stations sont créées par les clandestins qui squattent aussi les stations de taxis réguliers. Les différentes réclamations des chauffeurs de taxi auprès des pouvoirs publics n'ont pas abouti à les chasser de leurs stations. Ils sont de plus en plus nombreux à se lancer dans cette activité illégale dont la concurrence demeure un souci majeur qui guette ceux qui activent dans la légalité. C'est une véritable défaillance des responsables du secteur du Transport puisque c'est tout le système du transport public qui subit des dysfonctionnements. En vérité, le transport informel s'est développé en raison de l'insuffisance de moyens de locomotion en commun dans la ville d'Alger. D'autre part, le réseau routier est totalement saturé, avec des bouchons interminables. Et au rythme où vont les choses, si rien n'est fait rapidement, dans quelques années, il ne sera plus possible de conduire sa voiture dans les grandes villes surtout en ce qui concerne la capitale. Les infrastructures n'ont pas connu les mêmes niveaux d'évolution pour s'adapter aux flux importants de voitures qui circulent dans le pays. Au sujet de la saturation des routes au niveau de la capitale, les responsables du secteur des travaux public ont affirmé que cette dernière sera dotée d'une autoroute à étages à partir de la fin de l'année en cours pour juguler la circulation automobile. Les autorités visent à améliorer la situation. Rappelons que des assises nationales sur le transport ont eu lieu en décembre dernier pour mettre en place des mesures et des recommandations afin d'améliorer les prestations du secteur. Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a indiqué que son département prendra les mesures incitatives et d'autres règlementaires dont une partie seront appliquées en urgence et les autres à long et moyen termes. Les principales mesures portent sur l'encouragement du transport ferroviaire des voyageurs et de marchandises en vue de désengorger les routes, notamment dans les grandes villes. Il est question aussi d'encourager les transports en commun en vue d'alléger les pressions qui pèsent sur les grandes villes comme Alger qui accueille quotidiennement plus de 4 millions de véhicules alors que ses routes peuvent en supporter à peine 100 000/jour. Le secteur prévoit également le recours au transport maritime dans les villes côtières. Des lignes maritimes relieront ainsi les villes d'Alger, Boumerdès, Zeralda et Tipasa. La solution du problème de la densité de la circulation dans les grandes villes n'est pas du seul ressort du ministère des Transports, selon M. Ghoul pour qui d'autres secteurs peuvent jouer un rôle en la matière. Un Conseil interministériel se réunira bientôt pour prendre les mesures nécessaires. La révision des règles de répartition des lignes de transport est également préconisée et l'octroi de permis d'exploitation obéira à l'avenir à un plan étudié. Le ministère examine actuellement la réorganisation des lignes saturées en encourageant les exploitants de lignes désertées. La révision du coût des billets de voyages, tous modes confondus, figure parmi les recommandations des assises nationales, il sera tenu compte à l'avenir des conditions sociales des citoyens. Pour ce qui est du transport aérien, la stratégie actuelle du secteur est articulée autour de la satisfaction des besoins du marché local en priorité avant un redéploiement au niveau africain et international. Concernant le transport maritimes l'objectif est d'augmenter la contribution de la flotte nationale au transport de voyageurs et de marchandises de 3% actuellement à 20 ou 30% à l'avenir par le développement des installations et l'acquisition de 27 nouveaux ferries dont deux pour le transport de voyageurs.
A.K


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