Le Premier ministre préside à Chlef une cérémonie de remise d'autorisations    M. Attaf tient à Kampala des entretiens bilatéraux avec plusieurs de ses homologues de pays frères et amis    La reconstruction de la bande de Ghaza nécessitera environ 67 milliards de dollars    Démantèlement d'un réseau criminel de trafic de fausse monnaie en devises étrangères    Des dossiers relatifs à plusieurs secteurs examinés    Lourdes peines de prison contre des manifestants du mouvement de la jeunesse    Examen des moyens de parachever le projet de développement et de gestion de l'espace aérien    Préparation : le CRB domine la JSM Chéraga (6-0)    Plus de 100 coureurs de sept pays présents à la 18e édition    Zinédine Zidane a toujours envie d'entraîner les Bleus    Seize élèves blessés dans un accident de la circulation    Djellaoui satisfait de l'avancement des projets du programme complémentaire de développement    Un affrontement épique à enjeu existentiel    La France plongée dans la médiocrité, l'incivilité, l'instabilité et la précarité    L'Espagne compte désormais 2 000 mosquées, soit deux fois plus qu'en 2011    M. Haidawi souligne l'importance que l'Etat accorde à la catégorie des jeunes    «Adapter l'arsenal juridique à la nouvelle trajectoire de l'économie nationale»    «Le secteur de la justice s'emploie à préserver les acquis»    Début catastrophique pour la billetterie de la CAN 2025    Algérie : le message fort de Djamel Belmadi aux supporters des Verts    L'Algérie convoque des talents évoluant en Europe pour la Coupe Arabe 2025    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Pauvre dinar !
au fil des jours
Publié dans La Tribune le 28 - 04 - 2014

Tout développement et croissance sont tributaires des performances économiques du pays. Et quand on parle d'essor économique on doit s'adosser à une structure bancaire et une politique financière appropriées, adaptées, réactives et compétitives. L'économie algérienne s'étant ouverte aux investissements et aux marchés étrangers (partenariats bilatéraux, accord d'association avec l'Union européenne, adhésion à la Zone arabe de libre échange...) a dû s'adapter aux mutations que cette ouverture, qui va s'élargissant, avec l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) notamment. Elle a ainsi revu son code des investissements, sa loi sur les crédits et la monnaie et a engagé une réforme bancaire pour être au diapason avec les nouvelles donnes.
Mais des lacunes, des insuffisances, des imperfections et des lenteurs ont persisté, tant endogènes qu'exogènes, montrant les limites des actions menées. «Les banques ne jouent pas le jeu.» C'est une phrase qu'on a tant de fois entendue dans la bouche d'opérateurs économiques se plaignant des difficultés procédurières qu'ils rencontrent à chaque fois qu'ils ont affaire à ces institutions ou pour bénéficier de crédits.
«Les banques sont obligées d'appliquer et de respecter les règles prudentielles en matière de crédits», répondent les banquiers.
Toutefois, entre les deux, des voix avisées expliquent que les premiers comme les seconds n'ont pas complètement tort. Abderrahmane Benkhalfa est une de
ses voix. Ancien délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef) et expert financier, il parle es qualité et il a affirmé, hier, sur les ondes de la Radio nationale, que la deuxième génération de la réforme financière et de la réglementation bancaire est aujourd'hui une nécessité impérative pour permettre à l'économie algérienne de devenir transparente et compétitive. Il dira que cette deuxième phase de la réforme est prévue par le gouvernement et devra se déployer sur trois axes majeurs : la poursuite de l'investissement dans le secteur financier, la révision de la gouvernance des banques publiques, et le développement des moyens de paiement modernes pour freiner l'informel. À bien y regarder, hormis la poursuite des investissements, la deuxième phase ressemble à s'y méprendre à la première. La gouvernance des banques a été déjà révisée sans donner les résultats escomptés. Les banques publiques se font damer le pion par celles privées qui, en plus d'offrir de meilleures prestations leur permettant d'agrandir leur part de marché, sont plus offensives et réactives. Le crédit à la consommation interdit, elles proposent à leur clientèle un produit qui y ressemble sans avoir le même nom, et ça marche.
Les banques publiques se contentent, elles, d'attendre le chaland, l'obligation de résultats n'étant pas incluse dans le cahier des charges des responsables.
Quant à la numérisation des paiements et leur généralisation pour bannir le mode scriptural et freiner l'informel, on se souvient de cette fameuse décision d'imposition le payement par chèque sur laquelle l'Etat a vite fait de revenir, reculant face à quelques centaines de jeunes sortis manifester dans la rue, c'est dire le poids de l'informel qui arrive à phagocyter toute une économie en tenant en respect l'appareil de l'Etat. Aujourd'hui, on promet que l'Etat
reviendra et imposera de nouveau le chèque dont il a déjà introduit l'usage à dose homéopathique. On ne demande qu'à voir. M. Benkhalfa est du même avis et soutient que la nouvelle réglementation bancaire doit refléter la réalité de l'économie et l'aider à lutter contre l'économie informelle. «Nous avons aujourd'hui un secteur bancaire solide, mais commercialement faible»,
soutient-t-il. Or, la lutte contre l'économie parallèle et la promotion de l'économie passent par le développement d'un secteur bancaire et financier performant.
La priorité aujourd'hui est de «poursuivre la réforme bancaire inachevée», ajoutera l'expert qui ira plus loin en préconisant la fixation et la stabilisation de la valeur du dinar.
À ce titre, il plaidera pour une dévaluation du dinar pour aider les entreprises nationales à développer leurs exportations, car la valeur officielle d'une monnaie reflète la compétitivité de l'économie du pays.
Or, en Algérie, le dinar officiel n'a pas la même valeur que le dinar sur le marché informel, ce qui n'est pas fait pour encourager les investisseurs. «Il faut que le dinar retrouve sa confiance», conclut
M. Benkhalfa.
H. G.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.