Egypte : deux officiers tués dans des attentats evant le palais présidentiel Plusieurs bombes ont explosé hier devant le palais présidentiel au Caire, tuant deux officiers de la police et blessant plusieurs personnes, selon des sources de sécurité. Le matin, un colonel de police a été tué et trois policiers blessés lors d'une explosion devant le palais, a indiqué une source de sécurité. Près d'une heure plus tard, les policiers tentaient de désamorcer un autre engin quand il a explosé, tuant un officier et blessant plusieurs policiers alors qu'un secouriste a eu la main arrachée. La semaine dernière, cinq explosions avaient eu lieu dans des stations de métro et des bombes avaient visé un tribunal et un centre de télécommunication au Caire, faisant deux morts et six blessés. Les attentats de lundi surviennent le jour où, il y a un an, plus d'un million d'Egyptiens avaient manifesté pour réclamer le départ du président Mohamed Morsi. Trois jours après, le 3 juillet, M. Morsi était destitué et arrêté sur ordre de l'ex-chef de l'armée, Abdel Fattah al-Sissi, élu en mai président d'Egypte. Attaques sur la côte du Kenya : le gouverneur de Lamu en liberté sous caution Le gouverneur du département kényan de Lamu (sud), Issa Timamy, arrêté en lien avec les récentes tueries qui ont fait plus de 60 morts sur la côte de l'océan Indien, a été remis en liberté sous caution hier. Le gouverneur avait été arrêté le 25 juin. La caution a été fixée à 5 millions de shillings kényans (environ 42 000 euros). M. Timamy fait l'objet, selon l'accusation, d'une enquête pour meurtres, expulsions forcées et terrorisme, mais n'a pas été formellement inculpé jusqu'ici. Les islamistes somaliens shebab, liés à Al-Qaïda, ont revendiqué le double raid contre Mpeketoni et Poromoko, mené en représailles selon eux à l'intervention militaire kényane en Somalie. Mais le président Uhuru Kenyatta a nié leur implication et dénoncé des «violences ethniques aux motivations politiques», accusant des réseaux politico-criminels locaux et pointant du doigt, sans les nommer, l'opposition et son adversaire malheureux à la présidentielle de mars 2013, Raila Odinga. Immigration clandestine : 30 réfugiés morts et 5 000 secourus Une trentaine de cadavres ont été trouvés dimanche soir en Méditerranée sur une embarcation de réfugiés, ce énième drame de l'immigration provoquant une polémique en Italie, même si la marine militaire a réussi à secourir 5 000 personnes pendant le week-end, ont confirmé hier les autorités italiennes. Depuis le début de l'année, selon les autorités, plus de 65 000 migrants et réfugiés, en incluant les 5 000 de ce week-end, fuyant les guerres ou la pauvreté, ont débarqué en Italie. Le record de 2011, où le nombre de migrants avait atteint les 63 000 personnes en raison des printemps arabes, pourrait donc déjà être dépassé, alors que l'été ne fait que débuter et que le beau temps pourrait inciter des dizaines de milliers d'autres réfugiés à tenter la traversée.