Le Théâtre national algérien (TNA) a accueilli, samedi dernier, un concert exceptionnel de l'orchestre symphonique national (OSN) sous la direction du maestro Amine Kouider, avec la participation exceptionnelle du grand violoniste russe Sergei Stadler. Devant un nombreux public, les musiciens de l'Osn, ont encore une fois de plus, brillé dans la maîtrise et le professionnalisme exécutant les belles combinaisons harmoniques de l'un des plus grands compositeurs de musiques romantiques du XIXe siècle en l'occurrence Peter Ilitch Tchaïkovski. Le Théâtre national algérien (TNA) a accueilli, samedi dernier, un concert exceptionnel de l'orchestre symphonique national (OSN) sous la direction du maestro Amine Kouider, avec la participation exceptionnelle du grand violoniste russe Sergei Stadler. Devant un nombreux public, les musiciens de l'Osn, ont encore une fois de plus, brillé dans la maîtrise et le professionnalisme exécutant les belles combinaisons harmoniques de l'un des plus grands compositeurs de musiques romantiques du XIXe siècle en l'occurrence Peter Ilitch Tchaïkovski. Au programme de cette soirées musicale exceptionnelle, la Symphonie n°2 «Petite russienne» interprétée en quatre mouvements, «Concerto pour violon et orchestre» rendu dans ses trois variations, ainsi que les pièces algériennes «Salah Bey» arrangée par Rabah Saouli et «El Hachemi» par Hocine Bouifrou, ont été servies, durant prés d'une heure et demie, à une assistance recueillie dans un silence religieux. Déjà venu à Alger à la tête de l'Orchestre russe lors du 7e Festival culturel international de musique symphonique au mois de septembre passé, Sergei Stadler a livré une prestation époustouflante de virtuosité dans un exercice de l'instrument aux exigences techniques très élevées. Entraînant l'assistance dans le sillage des sonorités mélancoliques de son instrument, le violoniste russe, longtemps applaudi, a brillamment rappelé au public le génie créatif de Piotr Illich Tchaïkovski, dans un voyage voluptueux. Alliant la féminité des modes mineurs aux tons relevés des gammes majeurs, Sergei Stadler a tout fait avec son violon, alternant lenteur et rapidité dans des mouvements nuancés, à ascendances régulières, rapporte l'APS. Le nombreux public présent a transcendé le temps et pris du plaisir à suivre un grand moment de musique dans une soirée prolifique qui s'est déroulée dans des atmosphères oniriques. Diplômé du Conservatoire de Saint-Pétersbourg et titulaire d'un PHD au Conservatoire de Moscou, Sergei Stadler a plusieurs fois été lauréat dans des concours internationaux, à l'instar de ceux de Prague, Paris, Helsinki et bien d'autres. Enseignant aux Conservatoires de Moscou et Saint Petersbourg où il devint recteur, Sergei Stadler s'est produit dans plus de 70 pays, sur les scènes les plus prestigieuses du monde. Il a enregistré plus de 40 CD et a collaboré avec de grands chefs d'orchestres dans des festivals de référence en Europe, en Asie et aux deux Amériques. Pour rappel, Amine Kouider a dirigé plusieurs grands orchestres de par le monde, dont l'Orchestre du Kirkov de l'Opéra de Saint-Pétersbourg, l'Orchestre international de Paris pendant plus de cinq années. Aujourd'hui, il œuvre en tant que chef d'orchestre de l'OSN et adhère pleinement aux objectifs de la direction de l'OSN qui est la promotion de la musique universelle auprès du grand public algérien avec des critères d'excellent et de perfectionnement qui ne cesse d'évoluer dans un mouvement crescendo. R. C.