Grande nouveauté de cette 14e édition : la dotation de la bourse du Bejaïa film laboratoire, permettra de contribuer financièrement des projets cinématographiques maghrébins et encourager les jeunes dans la création du 7e art Les candidats retenus pour la bourse de Bejaïa film laboratoire (BFL), la grande nouveauté de la 14e édition des Rencontres cinématographiques de Bejaïa (RCB), prévues du 3 au 9 septembre, ont récemment été dévoilés par les organisateurs. Il est à noter que la grande nouveauté de cette 14e édition est la dotation du Bejaïa film laboratoire, un espace dédié au financement des projets cinématographiques, de deux bourses. Ainsi, les candidats retenus pour la bourse «Mouny Berrah» d'aide à la finition (montage) sont «Hada Makan» de Sabrina Draoui d'Algérie, «Madalena» d'Awatef Riden de Tunisie, «Drifa et la baleine solitaire» de Drifa Mezenner, «Mineurs» d'Ouahib Mortadai du Maroc. Les candidats retenus pour la bourse «Les ateliers sauvages, Hafid Tamzali» d'aide à l'écriture sont «Maydoum hal» de Nadia Chouieb d'Algérie, «Techniquement Dur» de Abdelghani Raoui d'Algérie, et «Complexe touristique» de Bahia Bencheikh-El-Fegoun d'Algérie et «El Meziane» de Zammouri Saber de Tunisie. Le président de l'association Project'Heurts initiatrice des rencontres, Abdennour Hochiche et directeur de RCB, souligne que «cette bourse est d'un grand apport autant pour le cinéma maghrébin que pour les RCB» La première bourse dédiée à l'aide à l'écriture, portant le nom «Les ateliers sauvages Hafid Tamzali», est dotée de 200 000,00 DA et une résidence d'écriture de 4 semaines, alors que la seconde, destinée à l'aide à la finition (montage) et qui porte le nom de «Mouny Berrah», l'illustre critique de cinéma disparue il y a quelques années, est dotée de 300 000 DA plus une résidence de montage de huit semaines (mise à disposition d'une station montage). Abdennour Hochiche souligne que initiative a réussi à voir le jour grâce aux partenaires des RCB en l'occurrence, les ateliers sauvages, l'IFA, l'Institut Goethe, l'ambassade des Pays-Bas. Il explique également concernant les conditions de sélections des candidats qu'il y avait deux commissions de sélection, une pour chaque bourse. Il y avait une trentaine de projets pour l'aide à l'écriture et une quinzaine pour l'aide à la finition. La commission pour l'aide à l'écriture était composée de Sihem Sidaoui de Tunisie critique de cinéma et Samir Ardjoum ancien directeur artistique des RCB. La commission pour la bourse d'aide à la finition était composée de Nadia Meflah programmatrice et critique de cinéma et Djaber Debzi producteur. Ayant déjà commencé à annoncer quelques œuvres qui seront à l'affiche pour cette 14e édition, le président des rencontres a souligné que le programme détaillé sera dévoilé prochainement. Au programme de cette 14e édition trois séances de projections par jour, en l'occurrence à 14h30, 17heures et 20 heures. Tandis que dans les matinées, il est prévu à 10heures des débats, discussions et table-ronde à la cafète du Théâtre régional. Il est à noter que dans le cadre de ces préparatifs à moins d'un mois du déroulement de la manifestations, ils sont toujours dans l'attente de la réponse du ministère de la Culture concernant l'aide financière de l'institution étatique à l'un des événement cinématographiques majeure et incontournable en Algérie et qui a su fidéliser un nombreux public au fil des années Le directeur des RCB confie qu'«une réponse rapide et positive nous permettra de travailler tranquillement et sereinement». Abdenour Hochiche a également exprimé sa satisfaction quand à l'équipement de la salle de la cinémathèque de Béjaïa en DCP, qui permettra un bond qualitatif lors des projections pour les cinéphiles. Concernant des œuvres sélectionnées pour cette 14e édition, 27 œuvres sont à l'affiche qui seront projetées au public lors des différentes séances, Abdennour Hochiche souligne à ce propos que «Nous serons fidèles à notre ligne éditoriale dans l'esprit de partage et de découverte de nouvelles géographies et regards cinématographiques des univers les plus innovants. Tout en consolidant les passerelles de plateforme d'échanges entres entre les cinéastes et le public» S. B.
