Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé, hier à Alger, que son département est toujours disposé à dialoguer avec les syndicats des différents secteurs. Les portes du dialogue «sont ouvertes en permanence avec les différents secteurs concernés afin d'écouter les syndicats ayant enclenché la grève», a indiqué M. El Ghazi en marge d'une rencontre avec les directeurs de wilayas de la Caisse nationale de sécurité sociale des travailleurs non salariés. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé, hier à Alger, que son département est toujours disposé à dialoguer avec les syndicats des différents secteurs. Les portes du dialogue «sont ouvertes en permanence avec les différents secteurs concernés afin d'écouter les syndicats ayant enclenché la grève», a indiqué M. El Ghazi en marge d'une rencontre avec les directeurs de wilayas de la Caisse nationale de sécurité sociale des travailleurs non salariés. Le ministre a précisé que plusieurs rencontres ont eu lieu avec les secteurs pour recevoir et écouter les syndicats outre les émissions médiatiques programmées par certaines chaînes pour expliquer les objectifs et les dispositions de la loi sur la retraite, en présence de représentants du secteur du travail et des syndicats sectoriels. A cette occasion, le ministre du Travail a souligné l'existence de «plus de 65 syndicats inscrits au niveau du ministère du Travail qui exercent en toute liberté». Ce qui, a-t-il dit, traduit «la bonne intention et la volonté du gouvernement d'ancrer le pluralisme syndical et renforcer le dialogue avec le partenaire social de manière générale». M. El Ghazi a annoncé d'autre part, que le projet de loi sur la retraite «se trouve actuellement au niveau de l'Assemblée populaire nationale pour examen par la commission spécialisée». Evoquant la demande des syndicats concernés quant à la nécessité de les associer à l'enrichissement du texte de loi sur la retraite, le ministre dira que «cela ne figure pas dans les textes». M. El Ghazi ne manquera pas de rappeler que les syndicats autonomes qui contestent le projet de loi sur la retraite ont boycotté la rencontre qu'il avait tenue avec la ministre de l'Education nationale. A préciser à ce propos que des syndicats autonomes de l'éducation, de la santé et d'autres secteurs de la Fonction publique réunis dans une intersyndicale ont entamé, hier, une deuxième grève de deux jours contre le projet de loi sur la retraite soumis à l'Assemblée populaire nationale (APN). L'intersyndicale a mené, les 17 et 18 octobre dernier, une première grève de deux jours pour revendiquer le maintien de la retraite proportionnelle sans condition d'âge, adoptée conjoncturellement par l'Algérie depuis 1997, en application des plans d'ajustements structurels imposés par le Fonds monétaire international. Par ailleurs, à propos du projet de loi portant sur le code du travail, Mohamed El Ghazi a dénoncé des tentatives visant, selon lui, à tromper l'opinion publique. Il a tenu à affirmer que le dossier du Code du travail «n'est pas à l'ordre du jour». «Nous ne l'avons pas encore étudié, et quand il le sera, on le présentera aux partenaires sociaux, à la tripartite, avant de le présenter au Conseil du gouvernement puis au Conseil des ministres», a expliqué le ministre, accusant certains politiques et syndicalistes qui protestent contre le nouveau texte relatif au Code du travail de «vouloir tromper l'opinion publique». H. Y.