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L'Algérie négocie au nom de l'Afrique un traité international sur la biodiversité marine Réunion du comité préparatoire de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer
L'Algérie négocie, à New York, au nom des pays africains, les éléments d'un accord international sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine se rapportant à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Intervenant au nom du groupe africain lors des travaux du Comité préparatoire de cet instrument, qui se tiennent au siège de l'ONU à New York, jusqu'au 7 avril 2017, l'Algérie a mis l'accent sur la nécessité de prendre en charge les intérêts particuliers des Etats africains côtiers dans le cadre de ce futur accord international. L'Algérie négocie, à New York, au nom des pays africains, les éléments d'un accord international sur la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine se rapportant à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Intervenant au nom du groupe africain lors des travaux du Comité préparatoire de cet instrument, qui se tiennent au siège de l'ONU à New York, jusqu'au 7 avril 2017, l'Algérie a mis l'accent sur la nécessité de prendre en charge les intérêts particuliers des Etats africains côtiers dans le cadre de ce futur accord international. Dans ce contexte, l'Algérie a appelé à la mise en place d'un mécanisme de partage équitable des avantages découlant de l'exploitation des ressources génétiques marines, destiné aux pays en développement. A ce titre, les délégués algériens plaideront pour les intérêts du continent africain en ce qui concerne l'exploitation des ressources génétiques marines, les études d'impacts environnementales, le renforcement des capacités nationales et le transfert des technologies marines. L'objectif est de permettre aux pays africains de conserver et d'utiliser de manière durable la biodiversité marine. Ces efforts déployés par l'Algérie s'inscrivent dans le cadre de la stratégie de l'Union africaine (UA) visant à placer les milieux marins au cœur de l'économie africaine à travers la proclamation de la période 2015-2025 comme Décennie africaine des mers et des océans afin de réaliser les objectifs de l'Agenda 2063 adopté par les Chefs d'Etat africains en 2015. Pour rappel, les négociations relatives à ce futur instrument juridique ont été décidées par l'Assemblée générale des Nations unies en 2015. L'instrument vise à conserver et à utiliser durablement la biodiversité marine au-delà des juridictions nationales. Il est à noter qu'un colloque international sur la biodiversité marine avait été organisé l'année dernière à Oran, dans l'objectif de mettre en relief le rôle prépondérant que joue l'Algérie dans la préservation de la biodiversité marine et littorale à différentes échelles, avait précisé le Pr Boutiba, directeur du Laboratoire réseau de surveillance environnementale (Lrse), relevant de l'Université d'Oran-1 Ahmed-Benbella. Cette rencontre représentait un espace d'échange de connaissances entre scientifiques, opérateurs économiques et cadres institutionnels, avec pour objectif d'ouvrir des pistes de réflexion à même de consolider la sauvegarde des espèces et espaces marins et côtiers. Dans ce cadre, les participants ont présenté les résultats de leurs travaux et recherches scientifiques ainsi que leurs plans d'actions et projections futures, à l'effet d'une protection efficiente des espaces comme des espèces, actuellement menacées de disparition, et ce, pour le bien et l'avenir des populations méditerranéennes et mondiales. C. C./APS