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Les courbes ascendantes de l'industrie pétrolière nationale
Pétrole brut, pétrochimie, terminaux à hydrocarbures…
Publié dans La Tribune le 14 - 07 - 2008


Photo : Riad
Par Youcef Salami
La production primaire des hydrocarbures, tirée par le relèvement de la production de pétrole brut et de gaz naturel, a atteint, durant la période 1999-2007, des pics jamais égalés auparavant. C'est le résultat d'une forte relance des investissements à la fin des années quatre-vingt-dix. Rien que dans l'exploration, 4,6 milliards de dollars ont été mis en jeu par Sonatrach et ses associés.
C'était dans l'intervalle 2000-2007. La production pétrolière a atteint environ 1,4 million de barils par jour en 2007, contre 890 000 en 2000, soit une hausse de 57%. Investissements colossaux également en amont. Annuellement, près de trois milliards de dollars sont ainsi mobilisés entre 2000-2007, contre environ une moyenne annuelle de 1,2 milliard de dollars antérieurement à 1999.
Et, vu l'éloignement des champs pétrolifères des zones d'évacuation, le transport par canalisation demeure un des importants segments dans l'industrie pétrolière nationale.
Depuis le premier pipeline (800 km) réalisé en 1965, Sonatrach a construit un réseau de transport composé de plus de trente pipelines, totalisant 16 200 km. Dans l'activité portuaire, elle a réalisé cinq postes de chargement en haute mer de type Spm, dans les ports d'Arzew, de Skikda et de Béjaïa, pour un montrant de 252 millions de dollars. La gestion de ces infrastructures a été confiée à la société STH dont le capital est détenu à hauteur de 60% par Sonatrah. C'est une concession de quinze à vingt ans. La STH a été créée en vertu d'un protocole d'accord entre Sonatrach et les trois entreprises portuaires (Skikda, Arzew et Béjaïa). Elle est dotée d'un capital social d'un milliard de dinars, réparti comme suit : 60% des parts pour le Groupe Sonatrach, 20% pour l'EPA, 15% pour l'EPS et 5% pour l'EPB. Elle se donne pour mission la gestion, l'exploitation, l'entretien, la surveillance et le renouvellement des infrastructures ainsi que l'expédition et la réception des produits pétroliers par voie maritime. «La STH peut compter sur des partenaires compétents et rompus à l'exercice d'une exploitation continue de terminaux à hydrocarbures aux meilleures conditions de sécurité et de coûts.» Elle se donne comme objectif central : mettre les ports pétroliers algériens au niveau des meilleurs ports étrangers afin de respecter les engagements d'exportation, éviter les pertes et permettre de maintenir la réputation de fiabilité dont jouit Sonatrach. Cette concession est de nature à contribuer à renforcer les capacités nationales d'exportation des hydrocarbures. La capacité de transport de pétrole brut a connu une forte augmentation durant la période 1999-2007, passant de 79,4 millions de tonnes en 1999 à 145,8 millions de tonnes en 2007.
Les capacités de transport de condensat et de GPL n'ont pas changé. Elles sont sur la même période, d'un volume global de 23,8 millions de tonnes. En aval, les courbes sont également au vert. C'est une activité structurée en cinq métiers majeurs : le raffinage (cinq raffineries), la liquéfaction (quatre unités), la séparation du GPL (deux trains), la pétrochimie et le gaz industriel. Outre les unités réalisées ou en cours de l'être, l'activité en aval fait l'objet d'importants projets pour son développement en partenariat, notamment dans les filières liquéfaction, production aluminium et dessalement de l'eau de mer.
Dans le raffinage, un programme de réhabilitation a été mis en œuvre. Le raffinage devrait augmenter de vingt millions de tonnes à l'horizon 2015, avec l'entrée en production de deux nouvelles raffineries, respectivement à Skikda (cinq millions de tonnes) et à Tiaret (15 millions de tonnes). De 1964 à ce jour, Naftec a traité plus de six cent quinze millions de tonnes de pétrole brut et près de onze millions de tonnes de brut importé pour la production des bitumes.
Cette tendance haussière continue. Elle s'inscrit dans une conjoncture globale liée en partie à l'évolution de l'économie nationale. La production est en hausse. La consommation aussi. Celle de carburants a augmenté de 20% sur les cinq dernières années. Ainsi, seulement 50% de la production a été exportée contre soixante-dix au début des années 2000. C'est dans un contexte de réformes profondes, d'investissements massifs que Naftec veut s'insérer et se déployer. L'entreprise se donne un objectif central, celui de relever ses capacités de production et de fabriquer les produits les plus demandés sur le marché local et international. En Algérie, les capacités de raffinage ont atteint en 2007 plus de vingt-deux millions de tonnes. La moitié de la production est destinée aux besoins du marché intérieur, le reste est exporté. Les courbes des produits pétroliers sont restées stables durant les vingt-cinq dernières années. L'outil de raffinage a connu progressivement des travaux de rénovation pour répondre à l'accroissement de la demande nationale et aux spécifications des normes et standards internationaux. Le raffinage est considéré aujourd'hui comme l'un des facteurs qui augmentent le prix du pétrole. A l'échelle planétaire, les capacités de raffinage augmentent mais pas dans les proportions souhaitées par les industriels. Elles étaient de 77,83 millions de barils par jour en 1996. Elles sont passées à 87,24 millions de barils/jour en 2006. L'Asie reste une région fortement pourvoyeuse de produits raffinés, devançant l'Amérique du Nord et l'Europe.
L'Afrique est moins lotie en termes de raffineries. Le continent dispose de quarante-quatre, réparties comme suit : vingt-deux en Afrique subsaharienne, vingt-deux en Afrique du Nord. Et la production pétrochimique ? Durant la période 1976-1999, la production pétrochimique a atteint en moyenne 194 mille de tonnes par an contre 202 mille tonnes par an entre 2000 et 2007, soit une croissance moyenne de 4%. Près de dix projets ont été lancés. C'est l'équivalent d'une capacité globale de 18 millions de tonnes par an.
Ces nouvelles usines seront opérationnelles avant 2014.


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