L'année fut exceptionnelle pour le volley-ball national dans sa version féminine. A Blida, nos représentantes réussissent l'exploit de remporter le premier titre de l'histoire du volley féminin, le Championnat d'Afrique des nations. Avec une équipe de jeunes au talent indéniable, la sélection nationale a pu se surpasser et se placer sur le toit de l'Afrique. Sa victoire sur la très solide équipe de Tunisie (3-0) a été incontestablement considérée comme une redistribution de la hiérarchie sur le plan continental. Les camarades de l'excellente Fatma-Zohra Oukazi remporteront tous leurs matches et domineront outrageusement leurs vis-à-vis. Cependant, l'exploit des filles a été quelque peu occulté par la victoire de l'équipe nationale algérienne de football. Pourtant, avec des moyens beaucoup plus modestes, les volleyeuses ont hissé haut le drapeau algérien et donné au volley-ball national une gratification historique. La qualification pour les jeux Olympiques de Pékin avait été déjà un précurseur pour cette génération issue pour la plupart des écoles d'Alger et de Béjaïa. Les JO étaient l'occasion idoine de confirmer le renouveau du volley-ball féminin d'Algérie après la victoire sur les redoutables Sud-Africaines. Mais la déception fut au rendez-vous en terre chinoise avec trois défaites sur autant de rencontres. Une revanche était attendue de la part des joueuses algériennes. Avec la compétition panafricaine organisée en Algérie, dans la ville des Roses, les protégées de l'entraîneur Mouloud Ikhedji auront l'occasion de prouver leur vraie valeur. Maroc, Botswana, Sénégal, Cameroun, aucune sélection n'a résisté devant la furia et la maestria des Verts. La consécration était largement méritée et la 18e place dans le classement de la Fédération internationale de volley-ball n'était nullement usurpée. L'équipe nationale aura l'insigne honneur de participer aux Championnats du monde qui auront lieu en octobre 2010 au Japon. Gageons que, sous le ciel nippon, nos belles et virtuoses volleyeuses pourront se surpasser. M. B.
