- Microsoft dévoile une souris tout terrain au laser bleu Après le Blu-ray, voici le BlueTrack. Il ne s'agit pas d'un nouveau type de DVD (ouf!) mais d'une nouvelle technologie made in Microsoft dédiée aux souris laser. Ce standard permet, selon Redmond, d'utiliser le mulot «sur bien plus de surfaces qu'auparavant […] même les plus extrêmes, depuis le plan de travail en granit de la cuisine jusqu'à la moquette ou la table en bois brut du salon». Quelle épaisseur la moquette ? Deux souris estampillées Microsoft Hardware seront dotées de cette technologie : la Explorer Mouse et la Explorer Mini Mouse. Elles seront disponibles cet automne. Contrairement aux souris optiques à laser rouge «sensibles à la poussière et à l'accumulation de saleté, avec la technologie BlueTrack, la souris marche partout», affirme David Bohn, architecte-ingénieur chez Microsoft et inventeur du concept. Concrètement, Microsoft explique que «le faisceau bleu et l'architecture à optique spéculaire, combinés à un capteur image génèrent une image hautement contrastée de la surface sur laquelle glisse la souris, permettant une précision de suivi exceptionnelle. Le faisceau émis est quatre fois plus large que le faisceau laser moyen utilisé aujourd'hui». Et dire que le Gartner a prévu la mort de la souris pour 2012…
- 128 millions d'abonnés au très haut débit dans le monde en 2013 Le monde devrait compter 128 millions d'abonnés à l'Internet très haut débit en 2013, dont la grande majorité en Asie, selon une étude de l'Institut de l'audiovisuel et des télécoms en Europe (IDATE) publiée vendredi dernier. «La croissance du nombre d'abonnés à travers le monde est notable depuis quelques mois déjà», a précisé Roland Montagne, analyste à l'IDATE, cité dans un communiqué. L'institut prévoit «une augmentation soutenue dans toutes les régions» avec la prédominance de la fibre optique sur les autres technologies. En termes de répartition géographique, l'Asie «restera le principal marché du très haut débit», représentant 66% des abonnés à la fibre optique dans le monde en 2013, notamment grâce au Japon et à la Corée du Sud, selon l'IDATE. En Europe, la «disparité actuelle se maintiendra, sans pour autant se renforcer». L'IDATE table sur une «accélération notable des projets et des déploiements» dans les pays les moins avancés notamment «parce que la réglementation sera clarifiée». En Amérique du Nord, les Etats-Unis tirent le secteur, le marché canadien étant encore inexistant.
- Intel Xeon 7400 : pour les «datacenters» et la virtualisation ? Boyd Davis, General Manager, Server Products Group Marketing chez Intel, a présenté officiellement les nouveaux Xeon Dunnington comprenant quatre ou six cœurs. Les Xeon 7400 sont gravés en 45 nm et offrent une appréciable quantité de mémoire cache de niveau 2 et 3 (L2 et L3). Compatibles avec la série des Xeon 7300 (ils utilisent le même jeu de circuits), ils seront un choix idéal pour mettre à jour des serveurs existants. On les retrouvera principalement sur des machines comprenant quatre ou huit sockets. Intel signale toutefois que des systèmes 16 sockets et 32 sockets (soit 192 cœurs !) vont prochainement apparaître chez les constructeurs. La gamme comprend un processeur extrême, le Xeon X7460 : 6 cœurs, fréquence de 2,66 GHz, 16 Mo de mémoire cache L3 et TDP de 130 W (Thermal Design Power ou enveloppe thermique). Des modèles plus classiques sont également disponibles, avec un TDP de 90 W. Enfin, deux modèles basse consommation complètent cette offre. Ils seront probablement très populaires dans les serveurs lame, largement utilisés au sein des datacenters. Quels gains attendre ? Avec cette génération de processeurs, un serveur IBM à huit sockets (soit 48 cœurs) System x 3950 M2 dépasse les 1,2 million de transactions par minute au benchmark tpmC. Un record pour la plate-forme x86. Mais quel sera le gain envisageable lors du remplacement d'un Xeon 7300 par un Xeon 7400 ? Cette gamme Xeon 7400 est donc aujourd'hui l'offre la plus performante chez Intel… dans l'attente des futurs Nehalem.
- VMware fait rêver les administrateurs avec le client universel VMware a présenté son initiative vClient et la concrétisation du poste client universel rêvé par les administrateurs. «Le client universel consiste à proposer un environnement de travail qui suive l'utilisateur où qu'il aille, quand il le souhaite, et quel que soit son terminal client. Ainsi, le poste de travail devient totalement indépendant des considérations matérielles du terminal utilisé», énonce en préambule Jerry Chen, directeur d'Enterprise Desktop Virtualization chez VMware. Il s'agit pour l'éditeur de proposer différents moyens pour y parvenir, tout en permettant au service informatique d'administrer l'ensemble des environnements le plus efficacement possible. Deux Views pour mieux contrôler les postes virtuels. VMware annonce deux solutions majeures et un partenariat en ce sens pour 2009 (sans plus de précision quant aux dates ou à la feuille de route…). Premièrement une évolution de VDI (gestion de clients virtuels s'exécutant sur serveur) vers VMware View. Cette nouvelle gamme sera composée de View Composer chargé de gérer des images de postes clients et de les provisionner (en quelques instants), et de View Manager pour superviser l'ensemble des environnements clients. VMware View Composer facilitera aussi les mises à jour et l'application de correctifs sans intervention sur les postes clients et répercutant automatiquement ces modifications sans impacter ni créer de risque pour les utilisateurs. Un client virtuel sans OS joue avec des images. Côté client, VMware annonce aussi Client Virtualization. Cette solution s'exécute directement sur un ordinateur client sans nécessiter un système d'exploitation, et peut faire tourner une machine virtuelle (appelée aussi bare metal virtualization).
- Sun présente son nouveau «datacentre-in-a-box» Sun a présenté une nouvelle version de son système de «datacentre-in-a-box» (centre de données dans la boîte). Le modèle MD D20 vient compléter la gamme d'offres de centres de données contenus dans une seule caisse de livraison. D'après Sun, le nouveau modèle présente un espace beaucoup plus large pour les unités montées en rack. Les clients ont le choix entre une plus vaste gamme de tels périphériques pour la réseautique et les serveurs. Ces systèmes de données modulaires ont été dévoilés pour la première fois par Sun à la fin de l'année 2006, et ont commencé à être livrés récemment cette année. Ils contiennent tout le nécessaire pour l'alimentation et le refroidissement et conviennent parfaitement dans le cas d'un besoin temporaire. Par exemple, lors de projets de construction ou dans des situations de récupération après un sinistre. Sun est le précurseur sur le marché des centres de données modulaires. D'après Sun, les centres de données modulaires sont également très populaires dans les pays en voie de développement. En effet, ceux-ci ne disposent pas toujours de l'infrastructure nécessaire pour installer un serveur conventionnel. Sun n'est pas la seule entreprise à pénétrer le marché des centres de données modulaires. HP et IBM ont commencé à livrer des systèmes basés sur des conteneurs peu après Sun. La société espère que cette nouvelle offre va à nouveau la distinguer de ses concurrents. Elle apporte aux clients une large gamme de configurations et d'utilisations possibles pour les centres de données, particulièrement les systèmes nécessitant de vastes espaces de stockage.
- Déjà 25 millions d'applications Adobe Air Adobe Air est un environnement d'exécution qui permet de transformer une application Web en logiciel classique, pouvant fonctionner même en l'absence d'une connexion réseau. En quelques manipulations, un développeur peut transformer un site Web en application AIR, l'environnement intégrant un composant Web basé sur le WebKit. Une série de librairies JavaScript permet d'aller plus loin en offrant d'accéder aux ressources locales de la machine. Mais c'est bien dans le domaine du développement Flash et Flex qu'Air prend tout son sens. De fait, il permet alors de créer des logiciels similaires -en termes de fonctionnalité- à ceux qu'on peut trouver habituellement sur une machine. La compagnie prend alors un net ascendant sur les solutions «applications Web + applications desktop» proposées par ses concurrents. Adobe annonce fièrement que plus de 25 millions de logiciels AIR sont d'ores et déjà disponibles. «A peine six mois après son lancement, nous assistons déjà au développement d'un tout nouvel écosystème, fondé par un groupe en croissance permanente de développeurs Web qui découvrent de nouvelles façons de créer rapidement des applications exceptionnelles avec Adobe AIR», explique Michele Turner, vice-présidente, product management & product marketing platform business unit chez Adobe. L'Adobe Air Marketplace permet toutefois de découvrir un peu plus de 250 applications originales, dont certaines sont très avancées. Adobe signale enfin que la MAX Europe 2008 se tiendra à Milan du 1er au 4 décembre. Voilà une bonne occasion de découvrir les technologies de la compagnie… et ceux qui les utilisent.
