En cette dernière semaine du mois sacré qui annonce aussi la fin de la saison estivale déjà écourtée, les bourses des ménages seront mises à rude épreuve. Après les grandes dépenses du début du mois, place aux frais de l'Aïd et ceux consacrés à la préparation des gâteaux. Comme chaque année, en cette période, chaque famille essaye de se débrouiller avec les moyens du bord, sinon elle cherche à s'endetter pour satisfaire les besoins des uns et des autres. Des besoins qui ne s'arrêtent pas à l'habillement et à l'alimentation mais qui vont s'étendre dès le mois de septembre aux articles et manuels scolaires. Avec la rentrée scolaire qui s'annonce, les ménages se préparent à affronter un autre examen. Idem pour les APC, les associations et autres administrations, puisque après les enveloppes et les couffins spécial Ramadhan, ces dernières auront à se préparer pour la distribution des aides scolaires. De l'argent à débourser. Mais dans quelles conditions ? L'on s'attend en effet à ce que l'opération soit entachée par des irrégularités et des défaillances, comme c'est le cas annuellement depuis l'instauration de cette forme d'aide sociale. Ce seront les mêmes qui vont en bénéficier alors que d'autres familles nécessiteuses seront omises, faute d'enquête approfondie et de rafraîchissement des dossiers. En tout cas, la prochaine rentrée s'annonce difficile à gérer sur le plan que ce soit social ou économique. Les attentes sont nombreuses. Elles sont exprimées du côté du monde du travail, des syndicats et du monde des affaires. Il y a les recommandations des différents groupes de travail installés à l'issue de la dernière tripartie à rendre publiques, le travail sur l'application des mesures des assises du commerce à entamer et la 2e tripartie décidée par le président de la République à tenir. L'équipe d'Ahmed Ouyahia qui a passé l'examen des auditions durant le mois de Ramadhan aura d'autres tests à passer en septembre. Il y aura en tout cas du pain sur la planche. S. I.
