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Le devenir du coach est tributaire des résultats fournis
Entraîneur, ce métier fascinant, captivant, mais périlleux
Publié dans La Tribune le 05 - 10 - 2008

Le métier d'entraîneur est fascinant, captivant et périlleux. Il existe certainement des activités plus reposantes et surtout moins stressantes. Pour l'être, il faut aimer le goût du risque et être animé de cette passion qui vous permet d'affronter les obstacles, même les plus insurmontables. Que vous soyez, dès votre intronisation, assis sur un siège éjectable, est une lapalissade, et condamné au succès, surtout rapide, une évidence maintes fois vérifiée dans nos clubs qui cherchent le résultat précoce au détriment de la formation. En gros, un entraîneur vit au jour le jour à travers les performances et principalement par les résultats de son groupe. Une victoire est un répit de courte durée, le prochain match étant déjà le plus important.
A la deuxième défaite consécutive, le nom de son successeur circule. Certains le vivent bien et d'autres paniquent et pètent les plombs… Le métier d'entraîneur est difficile, il suppose une grande force de
caractère. Nous pouvons affirmer sans la moindre équivoque que la situation des coaches, toutes disciplines confondues, est des plus périlleuses. Leurs lendemains ne sont jamais sûrs. Leur survie dans un club est tributaire d'un tir mal ajusté, d'un penalty envoyé dans les airs, d'une fraction de seconde de déconcentration de l'axe central, d'une gaffe monumentale d'un gardien, voire de la saute d'humeur d'un président en mal de sensations. A titre d'exemple, Bernard Simondi, le coach français de l'ES Sétif, après avoir remporté la Ligue arabe de champions, a été récompensé par une mise à l'écart d'Abdelkrim Serrar, président des Aigles noirs. Eh oui !
Volet médical, ils ne mènent pas large non plus, étant perpétuellement sous tension, sous pression et assis sur un siège brûlant et éjectable.
Sous la menace de diabète, de stress, d'ypertension…
Par ici donc les maladies chroniques les plus dures à gérer dans leur quotidien.
Classiquement, l'affaire commence le plus souvent par un diabète de stress. S'ensuit dans l'ordre et à plus ou moins brève échéance un désordre dans le métabolisme lipidique avec une augmentation des triglycérides jusqu'à 8 g/l pour des valeurs normales de 1,5 ! Le cholestérol suit bien entendu la cadence de près. Le dépôt de graisses dans les vaisseaux génère rapidement l'hypertension artérielle. Les coronaires atteintes et bouchées à leur tour au niveau du cœur peuvent conduire au dramatique tableau d'infarctus du myocarde. S'ils sont en principe couverts par une assurance-vie durant leur bail avec le club, qu'en est-il de leur couverture, si, d'aventure, une semaine après leur limogeage, ils se tapent par dépit une hypertension, un diabète, une
hémiplégie, voire un infarctus ? En dépit de tout ce qu'ils vivent et encourent, ce sont souvent eux qui sont tenus pour responsables des mauvais résultats d'un athlète ou d'une équipe. L'entraîneur se trouve sur un siège éjectable. Il est soit remercié (c'est un cas fréquent pour les sports collectifs tels que le football et le basket) ou se voit assisté d'un entraîneur adjoint (une procédure qui vise à ne pas rompre illicitement son contrat de travail à durée déterminée). Sa mission est simple : il doit amener une équipe ou un athlète au meilleur niveau.
Aucune erreur tactique ou technique n'est admise
Entouré des conseillers techniques et des préparateurs physiques, il doit concevoir un programme d'entraînement adapté au sportif et à ses échéances pour réussir les objectifs tracés par le club. Il doit maîtriser sa discipline tant au niveau tactique que technique. Il doit avoir de solides notions de biomécanique et de psychologie. Il doit être partout et nulle part à la fois. Il doit, en effet, connaître le sportif le mieux possible, afin d'en tirer le meilleur et de prévenir à ses blessures en lui évitant une surcharge de travail inutile qui, souvent, bloque le joueur dans son évolution. Généralement, l'entraîneur sportif est un ancien athlète de haut niveau. Un simple entraîneur doit être titulaire du BE (brevet élémentaire), premier degré délivré par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Un entraîneur national doit posséder un BE 3e degré. Nul ne peut prétendre au titre d'entraîneur sportif sans avoir les diplômes requis. Ces modalités sont détaillées et bien définies dans les articles et lois du sport.
Au niveau européen, il existe une procédure d'équivalence des diplômes conjugués aux exigences de la libre circulation des travailleurs.
L'entraîneur comme le sportif concluent le plus souvent un contrat à durée déterminée avec l'organisme employeur. Il est soumis à certaines obligations, celles de moyens : le contrat d'entraîneur.
Ce contrat signé doit être homologué par la Fédération à laquelle l'entraîneur appartient. Le contrat d'entraîneur est très proche de celui de travail classique ou d'un permis de travail. Il nécessite quelques ajustements par rapport à certaines modalités spécifiques au sport. L'entraîneur perçoit une rémunération mensuelle fixe et des primes de résultat ou des primes issues de contrats divers (parrainage, contrat d'image…).
Quel que soit son diplôme, le coach est tributaire des résultats
Dans ce milieu pourri qu'est le sport, l'habitude est de conserver les entraîneurs qui gagnent, ceux qui n'apportent plus rien doivent laisser leur fauteuil. Aussi, ces entraîneurs connaissent la règle du jeu à laquelle ils sont soumis dès la signature du contrat. Ce qui étonne souvent, c'est qu'on tergiverse encore et que certains en soient étonnés, au moment où ils sont remerciés ou même quelquefois contestés. Le bon sens veut qu'on remette soi-même son tablier après l'échec, car un départ organisé par le coach lui-même ajoute du crédit à sa morale et surtout à sa prise de conscience sur la situation qui prévaut. Ce métier est ingrat, car l'entraîneur est tributaire des résultats fournis. En fait, ceux qui ne veulent pas quitter leur fonction sont certainement incapables de se prononcer sur leur prochaine destination, alors ils ont peur de se retrouver au chômage, par contre, ils n'hésitent pas à abandonner le navire dès qu'ils reçoivent des propositions plus alléchantes. Pour exemple, des entraîneurs de renom, qui ont fait du bon travail au niveau des clubs et des sélections, ont été priés de céder leur place. Alors que les entraîneurs qui sont débarqués pour insuffisance de résultats ne se plaignent pas, c'est la dure loi du métier. Certaines équipes africaines sont très performantes, à l'image du Cameroun et de la Cote d'Ivoire, dont le plus gros de leur contingent évolue en Europe, dans les grands clubs, pour ne citer que celles-là. Ces dernières n'ont plus besoin de sélectionneurs de seconde zone. A un certain niveau, une nation a besoin d'hommes qui apportent un plus, pas de ceux qui viennent se faire un palmarès pour mieux rebondir ailleurs, comme Leekens, Wasseige ou encore Michel Cavali en Algérie.
Il faut des coaches de grande classe, pouvant apporter une réflexion et surtout une opposition tactique pour contourner la difficulté posée par celui d'en face.
M. G.


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