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Les organismes culturels s'arrachent durement leur entité
Malgré les budgets stables et consistants du ministère
Publié dans La Tribune le 20 - 10 - 2011


Photo : A. Lemili
De notre correspondant à Constantine
Nasser Hanachi
Avec une subvention étatique jamais égalée auparavant, le secteur de Khalida Toumi, et par ricochet les Directions de la Culture, conçoivent leurs tâches sans contrainte financière. «Les subventions sont à jour et répondent parfaitement à l'organigramme des diverses festivités programmées à longueur d'année », se félicite le responsable indiquant qu' «il nous appartient de réguler le budget pour ne pas tomber dans le manque. Pour preuve, nous ne devons aucun sou à aucune partie ayant collaboré avec notre secteur «Tout baigne dans l'huile. C'est une partie importante pour accomplir des fonctions. Toutefois, une balance financière reste maigre au niveau des autres secteurs ayant un tronc en commun avec ce secteur. Nous citerons les bibliothèques communales qui vacillent entre un budget municipal et une rescousse traduite en équipements et en ouvrages allouées par la Direction de la Culture et la wilaya. C'est temporaire apprend -on d'une source officielle » Lorsque les bibliothèques de wilayas, en chantier actuellement, seront fin prêtes, un autre mode de gestion sera adopté. Les bibliothèques implantées à travers les communes initiées par le fonds commun des collectivités locales (FCCL) en dépendraient et seraient «partagées» voire mises sous l'égide de la Direction de la Culture . D'où la possibilité d'un apport financier net, puisque le titre de propriété au profit de la tutelle locale devra lui permettre de bénéficier d'un budget spécialement destiné à ce chapitre, conformément à la réglementation de finances en vigueur ». Ce qui témoigne de la bonne intention de donner du poids et du punch à ces espaces de lecture pour satisfaire le plan lancé Lecture pour tous ,mais qui n'a pas encore livré tous ses secrets. Pourtant, l'amère réalité de voir les salles de lectures quasiment vides…est bien perceptible. Sous un autre angle relatif à la prise en charge des jeunes en milieu local, M Foughali attestera qu'il n'y a « point d'exclusion vis-à-vis des initiatives venant en harmonie avec les orientations culturelles et politiques du pays. On n'a jamais fermé la porte à quiconque. Il appartient aux artisans de présenter le fruit de leurs activités culturelles en vue de leur consacrer une grille, pourvu que cela réponde aux aspirations de l'auditoire». La précédente année a vu 7 associations relevant de différentes municipalités bénéficier d'un apport du ministère, alors que l'année passée, on n'en comptait que deux seulement. C'est pour dire, avancera le responsable que «les projets fiables sont retenus après étude».La Direction de la Culture qui chapeaute le centre El khalifa et le palais Malek Haddad aura franchi un pas en matière de réorganisation. «Il est grand temps ! », devrions- nous dire sans conteste. L'anarchie et la kermesse livresque tous azimuts qui auront dénaturé le hall du premier espace se sont estompées à la faveur d'une initiative accordée aux peintres désireux d'y exposer leurs créations en alternance et ce, en attendant l'ouverture de la salle Issiakhem toujours en chantier. Il est à signaler aussi que la bibliothèque de cette structure a été rouverte au public adhérent qui renoue timidement, pour ne pas dire faiblement, avec cet espace. C'est une autre parenthèse qui s'ouvre pour inciter les personnes à arpenter sans cesse la pente menant à cette aire livresque. Quant au palais Malek Haddad, la salle est complètement délabrée. Pourtant, malgré l'absence d'une grande coupole destinée aux diverses manifestations extra culturelles, les activités semblent reprendre du poil de la bête avec les ateliers de musique, de théâtre, de dessin, outre les possibilités octroyées aux groupes pour ce qui est des salles de répétitions «Plusieurs associations et troupes viennent y œuvrer .Nous leur demandons seulement d'être compréhensives et de ne pas abuser du volume horaire dispatché entre les artistes adhérents afin de donner une chance à tout le monde», a précisé le directeur de wilaya. Par les essais de mise à niveau des deux grandes infrastructures culturelles du chef lieu, il est clair que les responsables s'arrachent «durement» la vocation primaire accordée à la culture pour ne pas la tremper dans des banalités et l'entacher d'activités populistes pour le plaisir de la galerie, sans impact. Sur ce point, on avance mordicus qu'en plus des grilles proposées par la tutelle, la Direction de la Culture détient toute latitude de proposer des «shows», pour peu qu'ils captent l'intérêt du public et collent bien évidemment «aux programmes» ministériels. Deux nouveautés ont été amorcées cette année : Il s'agit de la renaissance de l'oublié, Reda Houhou, et de la célébration de yennayar. Constantine se bat pour ramener son statut culturel à son état initial, loin des inventions stériles et des clichés usés …Le combat pour une culture «intelligente» continue dans la cité millénaire. Et la Direction de la Culture ne peut, en solitaire, recouvrer ses lettres de noblesse sans l'implication de toutes les compétences créatives qui s'éloignent des sentiers battus. «La Direction de la Culture n'est pas une entreprise commerciale.» En clair, la vocation du secteur est d'effectuer une épuration dans les mentalités en premier lieu. L'assertion évoquée par le directeur de wilaya n'est pas fortuite. Elle fait suite à quelques déclarations relatives au fameux cachet lourd…imposé souvent par les artistes. Du moins ceux qui ne font aucune concession pour l'acte noble qu'est la transmission de la culture sous toutes ses formes. Mais c'est un autre débat.


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