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Le sponsoring au point mort
Les initiatives individuelles se font rares à Constantine
Publié dans La Tribune le 10 - 03 - 2011

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Dans une cité où la notion de sponsoring culturel bat de l'aile, seuls les organismes publics bénéficient du soutien financier de l'Etat, qu'ils dispatchent selon un ordre prédéfini. Ainsi, le Théâtre régional de Constantine, la Direction de wilaya de la culture et le Comité des activités culturelles de la municipalité sont les trois acteurs principaux dont les caisses sont alimentées et renflouées à chaque affectation de budget. Les gestionnaires ne se plaignent pas. Chaque programme bénéficie d'un accompagnement financier, même s'il n'a aucun attrait artistique ni impact social. D'ailleurs, la majorité de ces programmes pèche par un automatisme et une récurrence qui fait effet de repoussoir. Le déjà-vu finit par lasser.Depuis l'institutionnalisation des festivals à travers le pays, les caisses des différentes Directions de la culture sont bien remplies, en témoignent les déclarations récurrentes et élogieuses des différents responsables à l'égard de la tutelle. «On pourra dire sans hésitation que jamais auparavant les services culturels publics n'avaient connu un tel essor en ce qui concerne le volet financier», affirme un directeur de la culture. Et le théâtre régional n'est pas en reste en ce qui concerne les subventions. La manne étatique a tout simplement «quadruplé» ces dernières années. En revanche, les élans artistiques et culturels sont demeurés statiques dans quelques sphères, si l'on excepte les quelques déjà lancées. En dépit de cette aisance financière, il y a de nombreuses petites associations qui n'en bénéficient pas. Et, souvent, ce n'est parce qu'elles n'ont rien à apporter, mais tout simplement parce qu'elles ne répondent pas aux critères sélectifs établis par l'administration ; critères qui reposent non pas sur le professionnalisme et le rendement mais plutôt sur l'obédience. Les adeptes de programmes préétablis peuvent approcher les responsables principaux pour une aide éventuelle. Et comme la plupart des initiatives relevant des associations locales s'occupent du volet «social», il est difficile d'établir une liste exhaustive des mécènes portés sur la promotion et l'innovation de l'acte culturel, alors que, du côté de la direction, on insiste tant sur un probable projet-programme pour le financer bien évidemment avec le consentement de la tutelle, une condition qui en fait fuir plus d'un. Du moins ceux qui croient en l'indépendance des idées et des perspectives visant à casser la monotonie des affiches plates et des scénarios répétés sans fraîcheur. Il est préférable, diront des acteurs culturels qui restent en retrait des décisions et des initiatives sur commande, de savoir capitaliser les compétences avant de leur octroyer les moyens nécessaires qui puissent leur permettre une existence permanente sur la scène culturelle locale. Et, pourquoi pas, tenter de concourir pour devenir le contrepoids qui enrichirait la palette culturelle et artistique locale.De l'avis de certains observateurs, il importe de revoir la donne relative à la distribution des subventions. «Il est des manifestations qui consomment beaucoup d'argent sans qu'un intérêt soit perceptible, tandis que les mêmes acteurs et intervenants se manifestent à chaque fois qu'une odeur d'argent s'élève», déplore un artiste. Sur un autre chapitre, les sponsorings ne cautionnent pas la socialisation et l'encouragement des
manifestations. Ils se comptent au compte-gouttes. C'est une option qui n'a pas encore mûri surtout chez les investisseurs et autres boîtes privées qui ne s'aventurent pas à parier sur des desseins qu'ils estiment «novices». Et ceux qui soutiennent quelques initiatives ne le font que lorsque qu'ils savent que le projet a reçu la caution des autorités locales, ce qui représente pour eux une garantie, une assurance, sans quoi… Pourtant, l'artiste muni d'un programme adéquat, même s'il est inédit par rapport à ce qui se fait continuellement et annuellement à Constantine, devrait attirer davantage les artisans de la culture. La priorité devrait être accordée aux prolifiques et non aux «opportunistes» qui écument salon et antichambre des centres de décision et sont en décalage total avec la demande de la société. Encore plus avec la fonction qu'ils prétendent assumer et avec laquelle ils affichent un semblant de lien alors qu'ils en sont loin… Dans la ville des Ponts, sur le papier, quiconque peut élever d'innombrables projets culturels, mais ce serait autant de châteaux de cartes. Passés au peigne fin, ces projets ne reflètent malheureusement pas la réalité sur le terrain et rares sont ceux qui prétendraient satisfaire la demande et ratisser large. «On est avide d'événements de fond et non ‘‘de vitrine conjoncturelle'' qui se plie à une opinion dominante», déclare unanimement un groupe d'étudiants. Constantine a associé beaucoup de manifestations sous l'égide du ministère. Il serait temps pour les acteurs d'esquisser leurs propres programmes pour sortir des sentiers battus, dès lors que les budgets et financements affluent du département de Khalida Toumi. Quant aux autres porteurs de projets culturels, ils devraient patienter. Une structure indépendante et, pourquoi pas, un cadre administratif pluridisciplinaire «neutre» seraient recommandés pour réanimer la culture dans ses plus diverses expressions.


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