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Ghada Shbeir, un master class de l'art du mouwachah en live
La chanteuse libanaise a interprété des inédits au Festival international du malouf
Publié dans La Tribune le 28 - 11 - 2011

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Un peu moins de mélomanes au théâtre de Constantine lors la seconde soirée du Festival culturel international du malouf de Constantine. Mais beaucoup d'émotion s'y dégageait. La diva libanaise Ghada Shbeir aura tout simplement fait voyager l'assistance à travers un bouquet de ses nouveaux opus dont des inédits interprétés pour la circonstance. Des mouwachahate, dans toute leur splendeur, puisés du répertoire «syriaques» sont réarrangés et servis par une voix mielleuse. Un léger prélude en intro. Au second mouvement, la chanteuse, vêtue d'une robe noire veloutée telle sa voix, fera son entrée sous des applaudissements. En fait, les présents qui avaient auparavant assisté à son concert connaissent ses capacités et aptitudes musicales. Les mélodies s'enchaînent et s'entrecoupent par des moments solistes où la flûte enchantée, le qanun et l'oûd remplissaient les mesures de belles notes. Autant de variations légères et cool à la fois qui laissaient l'assistance captive. «C'est magistral tout simplement. Voilà ce que font les grandes écoles dont l'exemple devrait servir à Constantine», lâcha un artiste local. «C'est la seconde fois que je prends part à la manifestation. Il m'a fallu apporter d'autres titres et chanter de nouvelles chansons inédites. Le festival en a eu la primauté», a-t-elle révélé à la fin de son spectacle, ravie de retrouver la capitale du malouf. La nouveauté dans cette production tient à la qaçida Hadjani el wajed et celle Mawal el naï, l'authenticité renvoie à l'interprétation d'un ancien mouwachah, l'équivalent d'un air traditionnel libanais, signé Assimi et Rahbani, Lawâni el dounia rabana considéré parmi les plus anciens des mouwachahate, chantés par Faïrouz. «En fait, c'est un air oublié… Je l'ai exhumé et retravaillé à ma manière», nous dira Ghada et d'ajouter sur le rapport qui existe entre son répertoire et celui du malouf : «Datant du IXe siècle, le mouwachah est considéré comme un chant difficile à exécuter. Pas de place pour un soupir ! Il est constitué d'un seul mouvement qui diffère de la forme et du mode du malouf sérié en plusieurs parties, telle la nouba». Ainsi, ses 15 interprétations se sont enchaînées au grand bonheur du public. «Franchement, je crains l'ouie des mélomanes constantinois…», avouera-t-elle. Lauréate du premier Prix de la chanson arabe en Egypte en 1997 puis de celui de BBC 3 World Music Awards en 2007 pour son album Mouwachahat, la libanaise se consacre aux recherches sur le chant et les mélodies «syriaques» à «des fins scientifiques». La seconde partie de la soirée a été accordée à l'association locale Maqam qui s'est illustrée, ces trois dernières années, par des distinctions lors des festivals nationaux, d'où sa présence à cette manifestation. Sur un autre volet, les organisateurs s'étonnent de l'absence de la majorité des artistes locaux, pourtant conviés tous au festival. De fait, lorsqu'on voit les places vides dans le théâtre, on ne peut que s'interroger sur l'impact de cette manifestation internationale. «Avec la présence d'une artiste de l'ampleur de Shbeir, il ne devrait pas y avoir de places vides dans la salle», a estimé un responsable. D'autant que l'entrée est gratuite et sur invitation.


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