L'ancien footballeur international algérien, Rachid Mekhloufi, s'est dit samedi "honoré et fier" d'être nommé ambassadeur de l'AS Saint-Etienne (Ligue 1 française), club où il a évolué dans les années 1950 et 1960. "C'est un immense plaisir pour moi, et une fierté d'être nommé ambassadeur de l'AS Saint-Etienne. Cela m'a permis de me rendre compte des précieux services que j'ai rendus à ce club mythique", a affirmé à l'APS Mekhloufi, qui a marqué de son empreinte ses deux passages chez les Verts de Saint-Etienne. Mekhloufi (76 ans) a évolué à l'ASSE à deux reprises, entre 1954-1958 et 1962-1968. Il remporta quatre titres de champion (1957-1964-1967-1968), et une coupe de France (1968). "Jeudi, je me suis présenté avec ma femme au niveau du siège du club, grande fut ma surprise et mon étonnement quand j'ai reçu une lettre de la part du président (Roland Romeyer, ndlr), me désignant en tant qu'ambassadeur du club", a-t-il ajouté, précisant qu'outre cette distinction, Mekhloufi a révélé qu'il est "honoré par l'attribution d'une place à vie dans la tribune officielle du stade Geoffroy-Guichard". Appelé à évoquer la mission qui lui a été confiée, Mekhloufi a souligné qu'il aura la tâche de représenter le club dans les différentes manifestations en tant qu'ancienne figure de l'ASSE. "Cela fait 40 ans que j'ai quitté ce club, et je suis encore sous l'émotion de constater qu'il y a encore des gens qui pensent à moi", a indiqué l'ancien maître à jouer de l'équipe stéphanoise, profitant de l'occasion pour rendre "hommage à mon ancien président de l'époque Roger Rocher, qui était en avance par rapport aux présidents de par sa gestion et son savoir faire", a-t-il ajouté. Enfin, l'ancien joueur de la glorieuse équipe du Front de libération nationale (FLN), a déploré l'état des infrastructures sportives en Algérie, faisant allusion notamment au piteux état de la pelouse du stade du 5 juillet d'Alger, qui a abrité mercredi le match amical Algérie-Bosnie Herzégovine (0-1). "Je suis inquiet de la situation de notre football. Nous sommes en 2012, et on parle encore d'une pelouse impraticable. C'est aberrant", a regretté Mekhloufi.
