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Le TAJ de Amar Ghoul affirme que la sécurité et la stabilité du pays est une ligne rouge Au moment où le FNA de Moussa Touati se dit fidèle à ses principes
Par Mounir Nouhamane Les partis politiques sont-ils en train de faire du forcing avant le repos estival ? Tout porte à le croire. Après une longue période d'hibernation, les directions de presque tous les partis politiques étaient sur le terrain le week-end dernier. À partir de Médéa, le président du parti «Tadjamoû Amel El-Jazair» (TAJ) et ministre des Travaux publiques, M. Amar Ghoul, a averti contre toute atteinte à la sécurité et stabilité du pays. Devant ses partisans rassemblés à la maison de la culture Hassan-el-Hassani, M. Ghoul a soutenu que la sécurité et la stabilité du pays est une ligne rouge et le peuple saura faire face aux tentatives désespérées de certains aventuriers de déstabiliser notre pays. «Nous sommes déterminés à protéger et à préserver les acquis du peuple algérien et nous allons tout mettre en œuvre pour faire avorter les tentatives visant à attenter à la sécurité du pays et à sa stabilité», a indiqué M. Ghoul. Le président de TAJ a dénoncé, dans ce contexte, ce qu'il a appelé «les agissements irresponsables de certains aventuriers, parieurs et comploteurs qui veulent que le pays sombre à tout prix dans le chaos». «Toutes ces tentatives sont vouées à l'échec, malgré leur acharnement», a-t-il ajouté. M. Ghoul a appelé, à cet égard, le peuple algérien à «redoubler de vigilance et à faire bloc contre ces visées déstabilisatrices», en l'invitant à «préserver et à protéger les acquis de la politique de réconciliation nationale initiée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika». «Il faut préserver ces acquis, car il y a des cercles qui veulent semer le désespoir au sein de la population, notamment parmi les jeunes, et pousser le pays vers l'inconnu», a martelé le président de TAJ, soutenant que son parti «va œuvrer, aux côtés de tous ceux qui ont l'Algérie au cœur, pour contrecarrer cette culture du désespoir». M. Ghoul a lancé, à ce propos, un appel en direction des jeunes les invitant à «s'impliquer dans la construction du pays et à retrousser les manches». «Le pays ne pourra pas continuer à assister indéfiniment ses enfants, car seul le travail pourra garantir notre progrès et notre stabilité», dira-t-il. Pour sa part, le président du Front national algérien (FNA), M. Moussa Touati, a indiqué, hier de Blida, que son parti «demeurera fidèle à ses principes et à son militantisme pour l'instauration d'un Etat de droit». M. Touati a souligné, lors d'une rencontre avec les militants de son parti dans la commune de Oued El Alleug, qu'il œuvre activement pour remettre le FNA sur «son vrai chemin après avoir fait l'objet de tentatives de destruction et de division de ses rangs». Il a affirmé, à cet égard, que la réunion tenue, ce samedi, avec les militants et sympathisants du parti entre dans le cadre d'une démarche globale visant à «réorganiser la maison du FNA et se préparer pour les prochaines échéances politiques». M. Touati a mis l'accent sur le fait que les militants du FNA «ne sont pas prêts à vendre leurs consciences et leurs principes», et «ne courent pas derrière des promesses de prendre des responsabilités en contrepartie de quitter le parti», ajoutant que sa formation politique est convaincue que la justice sociale constitue la solution pour tous les problèmes du pays. Lors de son allocution, le président du FNA a insisté sur la nécessité d' «instaurer un Etat de droit», mettant en garde contre les tentatives de déstabilisation et les complots «tissés par certaines parties contre l'Algérie». Le Front El Moustakbel, qui a organisé une journée de formation au profit de ses militants à Chlef, écarte toute coalition avec des partis en prévision des présidentielles. Son président M. Abdelaziz Belaïd, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse tenue à la salle de cinéma «El Djamel» de la ville de Chlef, en marge d'une journée de formation des militants de son parti, a indiqué que sa formation est en phase de construction et, par conséquent, l'idée de coalition avec un ou un groupe de partis n'est pas à l'ordre du jour, du moins pour les élections de 2014. «La priorité de notre parti est pour le moment de s'implanter et d'être présent dans toutes les communes du pays», a-t-il poursuivi en formulant le souhait de voir les prochaines élections se dérouler normalement. Le président du parti du Front El Moustakbel a, dans ce sillage, mis l'accent sur la nécessité du respect de l'éthique dans l'exercice de l'action politique, car il est «inadmissible» de voir l'action des partis se limiter strictement aux échéances électorales, a-t-il affirmé en déplorant l'absence de programmes clairs chez certains partis. M. N. .
