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Fifa.com rend hommage à l'Algérien Adel Amrouche
Publié dans Le Buteur le 11 - 03 - 2011


Des internationaux dispersés
Adel Amrouche est ce que l'on appelle un citoyen du monde, mais c'est au cœur de l'Afrique que sa passion trouve son meilleur terrain d'expression, dans un pays où peu d'actions avaient été entreprises par le passé. D'origine algérienne, l'entraîneur belge est en train de se faire un nom au Burundi. Ce petit pays d'Afrique centrale qui a connu les affres de la rébellion et des troubles civils commence à goûter aux fruits de la paix en réalisant un départ en fanfare dans les qualifications pour la Coupe d'Afrique des nations de la CAF 2012.
En septembre, Amrouche et ses Hirondelles étaient en déplacement au Bénin, pays qui faisait partie des 16 participants à l'édition 2010 en Angola. Nullement impressionnés, les Burundais ont obtenu un nul 1:1, avant de signer une prestation pleine de courage à domicile au mois d'octobre, contre la grande Côte d'Ivoire, malgré une défaite 1:0. En s'imposant contre le Rwanda lors de la prochaine journée, programmée à la fin du mois, le Burundi entretiendra ses espoirs de participer à la compétition continentale pour la première fois de son histoire. Car si les Ivoiriens, déjà en tête du Groupe H, semblent intouchables, le deuxième et le troisième auront chacun droit à un billet pour la CAN 2012 co-organisée par la Guinée équatoriale et le Gabon.
«La qualification est notre objectif, mais je possède une équipe jeune qui est en train de faire ses classes dans le football international. Nous raisonnons donc match après match», annonce Amrouche, qui est au Burundi depuis quatre ans et demi. «La moyenne d'âge de notre équipe se situe aux alentours des 20 ans. Seul notre capitaine, Valery Nahayo, est plus âgé que les autres. Nous formons progressivement ces joueurs en les mettant au contact du football international.»
Des internationaux dispersés
Le métier d'Amrouche ne se cantonne pas au rectangle vert. Dans le cadre de sa mission, il aide les joueurs burundais à trouver des points de chute à l'étranger, où ils pourront mieux s'aguerrir aux exigences du football moderne et devenir de meilleurs footballeurs professionnels, pour le plus grand bien de l'équipe nationale. «Un départ pour l'étranger leur est bien évidemment profitable», explique le technicien belge. «Mais il faut faire attention à leur destination et nous assurer qu'ils soient confrontés à un meilleur niveau que celui auquel ils évoluent aujourd'hui.»
«Par ailleurs, il est très difficile de passer sans transition à un championnat comme, disons, la première division norvégienne, où l'adaptation est difficile et où le risque est grand de voir un joueur sombrer moralement. J'ai aidé des joueurs à aller dans des clubs et je peux également les accompagner dans leur adaptation. Je garde un contact régulier afin de m'assurer que tout se passe bien. Je veux m'assurer que quand ils reviennent en sélection, ils puissent être performants pour nous.»
Pour affronter les Ivoiriens en octobre dernier, le groupe burundais comptait des joueurs évoluant en Azerbaïdjan, en Belgique, en République démocratique du Congo, en Norvège, en Pologne, en Afrique du Sud, en Tanzanie et en Turquie. «Quand je suis arrivé au Burundi, aucun joueur n'évoluait à l'étranger», rappelle Amrouche, comme pour prouver le bien-fondé de sa méthode.
La progression globale de son équipe, voilà ce qui fait avancer ce globe-trotter qui a exercé son métier en RD Congo, en Guinée équatoriale, en Turquie et en Ukraine. «Avant d'être entraîneur, je suis Africain. J'adore mon continent. On me demande souvent pourquoi je reste au Burundi, mais il faut savoir que ce métier me procure une immense satisfaction», lance Amrouche, dont le nom a été cité pour occuper un poste dans son pays d'origine à l'Entente Sétif, ancien champion d'Afrique. «J'ai vu les joueurs et le football évoluer. Bien entendu, j'ai un plan de carrière, mais j'adore le défi et le travail qui me sont proposés ici», ajoute-t-il, se réjouissant au passage du soutien de la présidente de la Fédération burundaise de football, Lydia Nsekera, qui fait partie du contingent grandissant de dirigeantes dans le monde du sport. «Je suis heureux car je suis en train d'atteindre mon objectif, même si j'ai la sensation que je n'ai fait que 20 % du chemin.»
Un test chez le voisin
A la fin du mois, Amrouche et ses protégés vont traverser la frontière qui les sépare du Rwanda afin de disputer le tout premier match des deux voisins dans le cadre de qualifications pour une compétition majeure. Par le passé, les deux nations ne se sont affrontées qu'en amical ou dans la Coupe CECAFA, qui concerne les nations d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Est. Inutile de dire que la rencontre de Kigali porte en elle une saveur particulière.
Pourtant, Amrouche tient à relativiser l'ardeur de la rivalité entre les deux voisins : «Nous entretenons de bonnes relations. Il s'agit de deux pays similaires. Nous avons de bons contacts même si, bien sûr, cette affiche promet une grande fête à son vainqueur.»
En quête de points dans les qualifications pour la CAN 2012, le Burundi visera la victoire, malgré son statut de visiteur. «Nous travaillons toujours dans l'optique de gagner nos matches. Il n'y a pas d'intérêt à chercher le nul. C'est notre philosophie. Nous sommes fiers d'essayer de pratiquer un beau football. En octobre, après notre match, le sélectionneur de la Côte d'Ivoire nous a comparés au Barça africain. J'ai été heureux d'entendre ça. Si nous gagnons, ce sera génial et, si nous perdons, nous resterons sur la même voie, fidèles à nos principes.»


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