«Je n'ai jamais douté de mes capacités» Qui de Berrefane ou Asselah garderait les bois de la JSK le jour de la finale de la Coupe d'Algérie ? Telle était la question que se posaient les fans kabyles avant le jour J. L'entraîneur des Jaune et Vert a tranché en faveur du gardien Malik Asselah, qui a été relégué au banc des remplaçants dernièrement. Un choix judicieux de la part du coach kabyle, du moment que le dernier rempart de la JSK s'est montré impérial dans sa surface de réparation pendant tout le match. Après que l'opportuniste Farès Hamiti eut ouvert le score en profitant d'une bourde monumentale du gardien adverse, Azzedine Doukha, celui de la JSK a plutôt donné de l'assurance à ses coéquipiers par sa prestation des grands jours. Bien qu'il n'ait pas été mis à rude contribution par les Harrachis du moment que le dispositif de la JSK était tellement solide, l'ex-gardien du NAHD s'est montré intraitable par ses sorties et prises de balles sur les coups de pied arrêtés. Les joueurs de Boualem Charef ont bénéficié de plusieurs coups francs devant les bois et autres corners, que le gardien kabyle a annihilés par ses sorties aériennes. Serein, Malik Asselah affichait une grande confiance en soi, et donnait de ce fait de la confiance à ses défenseurs, mais aussi aux supporters de la JSK, qui attendaient avec impatience le coup de sifflet final de l'arbitre. Alors qu'il ne s'attendait même pas à être aligné d'entrée, Malik Asselah a réussi l'une de ses plus belles performances en retrouvant son niveau de la Ligue des champions d'Afrique. C'est lors de cette compétition d'ailleurs qu'il s'est fort illustré, mais aussi qu'il a laissé sa place à son concurrent Berrefane, après une défaite de 3 à 1 à Lubumbashi contre l'équipe de Mazembe en demi-finale de la C1. Asselah a dû galérer depuis et perdu le statut de son statut de numéro un. Berrefane a profité de l'occasion pour s'imposer et jouer régulièrement, mais le dernier match qu'il a disputé pour le compte de la demi-finale où il a offert le but d'égalisation aux Oranais lui a coûté cher. Car Belhout a de nouveau fait appel à Asselah pour garder les bois de son équipe, dans un match ô combien important. Avec une telle production, il sera difficile de détrôner Asselah actuellement, qui semble retrouver la confiance et qui est bien parti pour redevenir le gardien numéro un de la JSK pour la suite du championnat. Asselah : «Je n'ai jamais douté de mes capacités» Quel est votre sentiment après avoir remporté ce trophée ? Je suis naturellement très heureux. C'est un sentiment qu'on ne peut ressentir qu'une fois qu'on a remporté la Coupe d'Algérie. C'est une joie immense, je ne trouve même pas les mots pour l'exprimer. Il faut vivre ces émotions pour savoir au juste ce que vous pouvez ressentir. D'autant plus qu'il s'agit de votre premier titre de votre carrière ; n'est-ce pas ? Effectivement. Cela fait un grand plaisir de gagner mon premier titre avec la JSK. La Coupe d'Algérie a un goût particulier, je sais maintenant ce qu'on peut ressentir lorsqu'on la gagne. Je tiens à dédier ce trophée au village d'Ighil Imoula, aux gens de mon quartier Panorama, et tous les supporters de la JSK, sans oublier ceux du NAHD, le club qui m'a formé. On ne s'attendait pas à vous voir aujourd'hui dans les bois de votre équipe ; comment avez-vous appris la nouvelle de votre titularisation ? Vous savez, moi je me tiens toujours prêt à jouer dans le cas où l'entraîneur me ferait appel. C'était le cas aussi cette fois-ci en finale de la Coupe d'Algérie. Je me suis préparé avec mes camarades et j'ai gardé ma concentration à fond. Lorsque l'entraîneur est venu me voir pour me dire qu'il me fera jouer, cela m'a énormément motivé, et il fallait que je sois à la hauteur de la confiance placée en moi et ne pas décevoir nos supporters. Que pensez-vous de votre prestation ? Moi, je pense que je me suis acquitté convenablement de ma tâche. J'ai fait en sorte de garder les bois vierges, d'autant plus que nous menions au score dès les premières minutes de jeu. Ce qui était difficile. Mais il faut dire aussi que ce sont tous les joueurs qui étaient à la hauteur aujourd'hui, en se montrant très solidaires entre eux, et en défendant tous comme un seul homme. Cela dit, nous n'avons pas subi le match, du fait que nous sommes restés bien en place en faisant un pressing très haut, après avoir marque le but. En tous les cas, en ce qui me concerne, je n'ai jamais douté de mes capacités, et je me suis toujours dit que je suis capable de réaliser un grand match à n'importe quel moment. Aujourd'hui, la chance m'a été donnée, et je n'ai pas manqué de la saisir. Lors de la remise des médailles, en plus de Nessakh et Mazari, vous aussi, vous vous êtes attardé avec le président de la République ; qu'est-ce qu'il vous a dit ? Il m'a demandé d'abord est-ce que j'étais au courant qu'il (le président de la République) était le président d'honneur de la JSK. Je lui ai répondu par l'affirmative. Il m'a félicité et encouragé en me disant que c'était moi qui ai mené l'équipe vers la victoire. -------------------- Hamiti enflamme le Flambeau Juste après avoir marqué son but, Hamiti s'en est allé directement vers le Flambeau où se trouvaient une bonne partie des supporters de la JSK. Le buteur kabyle enflamma le Flambeau, Le banc de la JSK sermonne Khellili suite à son avertissement A la 27', Khellili a écopé d'un carton jaune au niveau du rond central. Un avertissement mérité pour un tacle assez appuyé. Le défenseur de la JSK avait labouré le pied de Ledraâ. Le banc de touche de la JSK fera alors signe à son défenseur de jouer plus calmement, ce à quoi Khellili répondra en disant qu'il avait joué le ballon. Izri et Belhout avertis par l'arbitre Sur l'action du contre de Hamiti, à la 51', le banc de touche de la JSK s'est levé comme un seul homme. L'auteur du premier but de la JSK disputait un duel avec un défenseur de l'USMH. Les contestations d'Izri et de Belhout n'ont pas plu à Abid-Charef qui les rappela à l'ordre en les menaçant de les expulser, à la prochaine contestation Belkalem consultant sur la chaîne Tamazight Victime d'un début de pubalgie et absent de la compétition depuis de nombreuses semaines, Essaïd Belkalem était présent au stade, mais en tenue de ville. Il était l'invité de la chaîne de télévision en langue tamazight pour assurer le rôle de consultant. Naïli, Mazari, Choukri et Meftah dans la cabine de presse Les absents côté kabyle se sont déplacés au stade pour assister au match. C'est ainsi que les Choukri, Mazari, Naïli et Meftah ont pris place dans la cabine de presse. Un supporter de la JSK pénètre sur la pelouse avec l'emblème national Quelques instants avant le début de la partie, un supporter de la JSK a sauté par-dessus le bassin qui sépare les gradins de la pelouse, l'emblème national à la main. Le service d'ordre interviendra pour expulser l'intrus en dehors du terrain, en faisant usage de diplomatie. 3 ou 4 hélicoptères dans le ciel du 5-Juillet Trois ou quatre hélicoptères n'ont pas cessé de survoler au-dessus du stade 5-Juillet tout au long du match et même bien avant. C'est dire que la sécurité était assurée autour du stade et ses environs. Y avait-il faute dans les 18 mètres sur El Orfi ? Un contre rapide est mené sur le côté gauche de l'attaque de la JSK. El Orfi pénètre dans la surface de vérité, il tente un drible entre deux défenseurs de l'USMH, il est pris en sandwich. El Orfi s'affale sur la pelouse. L'arbitre n'est pas loin de l'action. Il lève les deux mains pour signifier aux deux équipes de continuer à jouer. Il n'y aura pas de penalty. Les Kabyles ne contesteront pas la décision de l'arbitre. Ils mènent au score. Doukha récite la Fatiha Avant le coup d'envoi, le portier de l'USMH, Azzedine Doukha, a récité la Fatiha. Mais le gardien des Jaune et Noir aura été malheureux puisqu'il a offert un caviar à Hamiti qui a inscrit l'unique but de la rencontre.
