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Jérôme Valcke (SG de la FIFA) «Raouraoua a un vrai rôle à la FIFA»
Publié dans Le Buteur le 20 - 01 - 2013

«Cette CAN est importante, car le vainqueur sera à la Coupe des Confédérations»
En marge du briefing qu'il a animé, hier matin, à Johannesburg, à l'adresse de journalistes africains, Jérôme Valcke a aimablement accepté de répondre à quelques questions concernant la CAN-2013 et l'Algérie du football.
Une question pour l'amoureux du football et ancien journaliste que vous êtes et non pas au secrétaire général de la FIFA : quels sont vos favoris pour cette CAN ?
Naturellement, je place la Côte d'Ivoire comme principal favori. D'abord, que le meilleur gagne ! Le plus important pour moi est que ce soit une équipe capable de jouer la Coupe des Confédérations. Maintenant, c'est une Coupe d'Afrique des nations qui intervient un an après celle qui avait vu la Zambie l'emporter contre la Côte d'Ivoire. Vous avez toujours les mêmes poids lourds qui sont là, mais j'espère que l'Afrique du Sud fera un joli parcours. Maintenant, je ne peux vous dire lequel je souhaite gagner cette coupe, parce que je ne devrais pas le faire. Cela dit, pour l'intérêt de la compétition, plus la sélection du pays hôte joue longtemps, mieux c'est pour l'intérêt de la compétition.
Ne remettez pas votre casquette de secrétaire général avant de donner votre avis sur la sélection algérienne...
Je sais qu'il y a un travail de fond qui est en train d'être fait au sein de la sélection algérienne pour construire une équipe solide. J'ai une relation très fraternelle avec Mohamed Raouraoua et je sais qu'il travaille avec acharnement pour que l'Equipe nationale algérienne soit dans les meilleures conditions et joue le mieux possible. Sur la sélection elle-même, jamais je ne pourrai me prononcer. Je ne le fais pas non plus pour l'équipe de France qui est, pourtant, celle de mon passeport. Jamais, jamais ! Je ne suis pas un coach et je ne suis pas le sélectionneur national.
Vous avez parlé de M. Raouraoua. Ils sont plusieurs Algériens à faire partie ou à avoir fait partie des instances de la FIFA : Mohamed Raouraoua, membre du Comité exécutif et président de la Commission médis, Rabah Madjer, membre de la Commission football, Hamid Haddadj, membre de la Commission de discipline, Belaïd Lacarne, membre de la Commission d'arbitrage... Pensez-vous qu'en dehors de la sélection, l'Algérie est très active dans les instances internationales ?
Oui, on sent bien qu'elle est très active. De plus, on sent bien qu'il ne s'agit pas juste d'une présence. Il y a une intervention dans les activités. Mohamed Raouraoua est un membre du Comité exécutif qui intervient régulièrement, qui s'intéresse à la structure pour faire évoluer les choses. Il fait partie du groupe de travail sur la réforme des statuts. Il a un vrai rôle. Il est vraiment actif. Il est un moteur dans la façon avec laquelle la FIFA est gérée aujourd'hui.
La FIFA a publié une directive qui interdit aux clubs n'ayant pas obtenu une licence professionnelle continentale, donc, ne remplissant pas le cahier des charges pour le professionnalisme, de participer aux compétitions internationales. Or, c'est difficile à se faire en Afrique, du fait que les clubs n'ont généralement pas les moyens d'acquérir des infrastructures et d'être autonomes. La FIFA va-t-elle reporter l'exécution de cette directive ou bien les clubs sont-ils obligés de s'adapter et se soumettre ?
Il faut du professionnalisme. Pas seulement au niveau du sport et dans le jeu. Il faut du professionnalisme dans les styles de gestion. C'est pour ça que nous avons des programmes de performance qui sont là pour apprendre, former et être certains que tous les dirigeants des clubs sont les plus professionnels du monde. Bref, il faut des dates butoirs. Il faut à un moment donné appliquer des règles. Pour le fair-play financier de l'UEFA, une période de quelques années a été accordée aux clubs pour s'y conformer et une date butoir a été fixée. A la date butoir, les clubs doivent être en règle. On donne du temps à toute règle pour qu'elle s'installe, mais il faut qu'elle soit appliquée.
Jérôme Valcke a sélectionné des journalistes africains pour un briefing
«Cette CAN est importante, car le vainqueur sera à la Coupe des Confédérations»
Le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, a animé hier un briefing destiné à une poignée de journalistes africains afin de faire le tour de l'actualité du football dans le continent. Il a commencé par féliciter le pays hôte pour l'organisation de la CAN-2013 : «Ce qui se passe en ce moment prouve que l'Afrique peut faire beaucoup de choses. L'Afrique du Sud a organisé un événement qui avait vu la participation de 32 nations (le Mondial-2010, ndlr). Cela est très important. Aujourd'hui, il y a la CAN, celle-ci est importante pour la FIFA, car son vainqueur sera dans quelques mois au Brésil pour participer à la Coupe des Confédérations.»
«La FIFA peut sévir contre les tricheries sur le terrain, mais pas contre les matches truqués»
Comme il fallait s'y attendre, l'histoire des matches truqués au Zimbabwe et en Afrique du Sud, très fortement médiatisée par la presse sud-africaine ces derniers jours, a eu la part du lion dans ce briefing. «Je sais qu'il y a des critiques virulentes envers la SAFA (Fédération sud-africaine de football, ndlr). C'est vrai que manipuler pour truquer un match est une tricherie, mais nous ne pouvons pas, au niveau de la FIFA, sévir, car ce n'est pas une tricherie sur le terrain et dans le jeu», s'est-il défendu. «Interpol est en train de se pencher sur ce problème. On va faire en sorte d'éradiquer ce business. Les matches truqués engendrent 1 milliard d'euros par an. C'est pourquoi je dis que c'est, actuellement, la principale menace sur le football», poursuit-il.
«Ce n'est pas propre à l'Afrique, c'est un cancer qui touche toutes les confédérations»
Prié de dire si le problème de corruption et de trucage est typiquement africain, surtout qu'il y a eu, par le passé, des cas similaires au Togo et au Nigeria, Valcke a été catégorique : «Ce n'est pas propre à l'Afrique. Cela se passe dans toutes les confédérations continentales : en Asie, en Europe, en Amérique latine et même au Canada. C'est un cancer qui touche toutes les contrées où se joue le football.» Il a précisé que «les grandes compétitions, comme le Mondial, l'Euro, la Copa America, la CAN, la Ligue des champions ou les grands championnats professionnels, sont préservées et ce sont plutôt les championnats dans les petites divisions et les compétitions d'amateurs qui sont touchées par le fléau et toutes les confédérations en sont conscientes».
«C'est aux juridictions des pays concernés d'intervenir»
Jérôme Valcke a insisté sur un point : la FIFA est incompétente à lutter contre les matches truqués. «On ne peut pas les vaincre seuls. Nous ne sommes pas la police. La FIFA ne peut intervenir que lorsque des actes vont à l'encontre du jeu, comme la tricherie sur le terrain, la consommation de drogue, le dopage... Pour ce qui est de sanctionner les manipulateurs des résultats, ce sont les juridictions des pays auxquels ces personnes appartiennent qui doivent sévir, car cela relève de leurs lois propres. Il n'y a pas la même approche dans tous les pays à propos des matches truqués.» Questionné sur les sanctions qu'encourent le Zimbabwe et l'Afrique du Sud, du moment que la Corée du Sud avait été sanctionnée, à un certain moment, pour les mêmes problèmes, il a dit «attendre les résultats de l'enquête que la police est en train de mener, car il faut du temps pour bien enquêter», tout en assurant que «la FIFA ne privilégie aucun pays par rapport à un autre».
«Le Maroc peut réussir le championnat du monde des clubs»
Le Maroc est candidat pour abriter, cette année, le championnat du monde des clubs, qui s'est souvent déroulé, ces dernières années, à Tokyo. «Nous avons reçu une délégation du Maroc à Tokyo. Les discussions avancent bien. Nous sommes en train d'y travailler. Il y aura bientôt une visite d'inspection aux deux stades retenus. Je suis sûr qu'il y aura beaucoup de monde qui viendra, surtout que le climat du Maroc s'y prête. Ce sera une réussite, car je ne vois pas pourquoi cela ne le serait pas», a-t-il assuré. Il a ajouté : «Avec six nouveaux stades aux normes modernes, le Maroc est l'un des rares pays africains à pouvoir organiser la Coupe du monde.»
«Un système de technologie du but sera utilisé lors de la Coupe des Confédérations»
L'utilisation de la technologie pour savoir si un but a été inscrit ou non a été l'autre sujet abordé par Valcke lors de son briefing. Il a confirmé que ce sera expérimenté, comme prévu, lors de la Coupe des Confédérations : «Nous avons trois systèmes entre nos mains. Le troisième va être testé bientôt. C'est une technologie très coûteuse. Dans un premier temps, elle ne pourra être utilisée que dans les grandes compétitions ou dans les grands championnats, mais cela changera. Je suis de la génération qui avait des téléphones mobiles lourds comme une valise. Aujourd'hui, il y a des smartphones qui pèsent moins de 300 grammes et qui sont à la portée de toutes les bourses. Donc, la technologie du but sera vulgarisée au fil des années. L'un des trois systèmes que nous sommes en train de tester sera adopté pour être utilisé lors de la Coupe des Confédérations.»
«L'arbitrage à 5 a pacifié la surface de réparation, mais...»
Cela dit, notre interlocuteur ne semble pas être très chaud pour l'arbitrage à 5, qui a lieu dans des compétitions de l'UEFA, même s'il s'est refusé à le dire clairement. «L'arbitre à cinq a contribué à pacifier la surface de réparation, puisque les joueurs, sachant qu'ils sont surveillés par plusieurs arbitres, tentent de tricher moins ou de pratiquer l'antijeu comme l'accrochage par les maillots. Cependant, la vitesse à laquelle se déroule parfois le jeu peut tromper l'œil humain. C'est pour ça que ma conviction est que seule la technologie peut détecter si le ballon a franchi la ligne ou non», affirme-t-il.
«Contre l'arbitrage vidéo, car le jeu ne doit pas s'arrêter»
Ce qui est certain, c'est qu'il est foncièrement contre l'arbitrage vidéo, comme au rugby ou au tennis. «Il y a un principe sacré : le jeu ne doit pas s'arrêter. C'est pour ça que la technologie qui sera adoptée sera celle qui ne nécessitera pas l'arrêt de jeu. De plus, il faut qu'une seule personne prenne les décisions, et cette personne est l'arbitre.»
«La FIFA n'a pas le droit de contester les nouveaux statuts de la CAF»
Sur les nouveaux statuts adoptés par la CAF et qui empêchent beaucoup de candidats, dont l'Ivoirien Anouma, de postuler à la présidence de la CAF, le secrétaire général de la FIFA a prôné la légalité : «Il y a eu 54 voix pour et 6 contre. Donc, une large majorité a approuvé le changement des statuts. Nous ne pouvons pas aller à l'encontre des décisions du congrès de la CAF. A quel titre la FIFA devrait-elle contester une décision souveraine ? J'étais présent et je n'avais vu aucune arme être brandie contre les votants pour les obliger à voter d'une certaine manière plutôt que d'une autre. Donc, la FIFA respecte les nouveaux statuts de la CAF.»


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