Benabderahmane : «Je me suis remis à 90% de ma blessure» Il semble que le problème avec les joueurs franco-algériens de l'Entente ait resurgi, puisqu'on ne parle que de ça depuis la reprise des entraînements et l'absence des joueurs en question qui n'ont pas répondu à l'appel lundi dernier alors qu'ils étaient censés être là pour la reprise du travail et la préparation du prochain match contre la JSMB. Certes, il y a des absences qui sont justifiées, cela se passe dans tous les clubs, mais ce qui se passe avec les émigrés de l'ESS nous pousse à croire que leur défaillance a été programmée et n'a rien de fortuit. Car il n'est pas normal que les cinq joueurs, qui sont Khedaïria, Gourmi, Karaoui, Belamiri et Zerara, soient retardés tous ensemble pour les mêmes raisons, d'autant que ce n'est pas la première fois que cela arrive. Certains observateurs vont jusqu'à penser que les joueurs en question ont fini par former un clan. Kheireddine Madoui était lundi dans une colère noire. Car pour lui, la séance de la reprise est très importante même si elle n'est pas chargée en matière de travail. C'est durant cette séance en effet qu'on revient sur le match du week-end afin de revoir les erreurs commises et d'en discuter. Et ce qui énerve le plus les responsables du club, c'est que les joueurs avaient déjà bénéficié de deux jours de repos après le match disputé vendredi contre le CRB. Malgré cela, les cinq Franco-Algériens se sont permis de bénéficier d'une journée supplémentaire par rapport à leurs autres coéquipiers, sans soucier des conséquences. La largesse de la direction explique leur comportement Nul doute aujourd'hui que ce qui pousse les joueurs en question à se comporter de la sorte, après l'indiscipline tactique constatée sur le train face au CRB, c'est l'impunité dont jouissent ces joueurs. Car ce n'est pas la première fois qu'on constate de tels écarts disciplinaires, comme cela s'est passé la veille de la demi-finale de la dernière édition de la Coupe d'Algérie, sans que les joueurs en question ne soient sanctionnés. On a parlé ce jour-là d'une sanction financière, mais on doute fort que cela ait été appliqué. Ce qui est incompréhensible en plus, c'est que cela s'est passé au lendemain de la régularisation de la situation financière des joueurs qui ont encaissé une partie de leur dû. La question que l'on se pose aujourd'hui, c'est est-ce que ces joueurs vont être sanctionnés ou non ? Hammar aurait donné le feu vert à Madoui de prendre la décision qu'il veut à leur égard pendant que la direction a déjà pris l'initiative de les sanctionner financièrement et même de réviser leurs salaires. -------- Benabderahmane : «Je me suis remis à 90% de ma blessure» Benabderahmane a repris les entraînements mais il ne sait pas encore s'il pourra jouer le match face à la JSMB ou non. Il nous en parle. Où en êtes-vous avec votre état de santé ? Dieu merci, je vais beaucoup mieux et j'ai même repris les entraînements après avoir bien soigné ma blessure. Je peux dire que je m'en suis remis à 90%, j'ai repris le travail en solo afin de faire plus attention et je pense que je vais pouvoir réintégrer le groupe avant jeudi inch'Allah. Mais je ne vous cache pas que je ressens encore quelques petites douleurs. Seriez-vous prêt pour le match de la JSMB ? Je ne sais pas si je serai prêt ou non, il est impossible de s'y prononcer en ce moment. Cela dépendra de l'évolution de mon état de santé. Je vais voir comment je vais réagir durant les deux prochains jours lorsque j'aurai pris part aux différents exercices avec le groupe. Et puis, le fait d'être prêt ne voudra pas dire que je vais jouer. C'est l'entraîneur qui va décider. Il a peut-être d'autres options en tête. De toutes les manières, on verra cela dans les deux prochains jours. Malgré l'absence de plusieurs joueurs, l'ESS a tout de même pu reprendre la tête du championnat. Une explication ? C'est une chose très positive, car lors des derniers matchs, l'équipe a perdu quatre joueurs, Djahnit, Demou, Ferrahi et moi-même. Malgré cela, l'équipe a réussi à revenir d'Oran avec les trois points et à gagner sa confrontation avec le CRB. Il est vrai que l'équipe est critiquée en ce moment pour son rendement qu'on juge moyen, mais cela n'a pas d'importance dans ce genre de confrontation, car ce qui compte le plus, c'est le résultat final et les points que tu gagnes. Je pense que le fait d'avoir repris la tête du championnat sera très bénéfique pour nous, d'autant que quand l'ESS est à la première place, il sera difficile de la déloger. Mais préserver cette première place ne sera pas une chose facile par rapport au calendrier de l'équipe. Qu'en dites-vous ? J'ai pu me rendre compte de la complexité de notre calendrier à travers votre journal, c'est quelque chose de pas normal du tout et je pense que celui qui a fait une telle programmation est en train de faire n'importe quoi. Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est que nous allons représenter l'Algérie et pas uniquement Sétif. Alors pourquoi nous met-on des bâtons dans les roues ? Ce qui se passe avec le CSC et ce qui se passe avec nous est inconcevable et n'honore pas l'Algérie. Et puis, il n'est pas normal du tout que l'USMH soit remplacée par une équipe dont le pays compte moins d'habitants que la ville d'El Harrach. Il y aussi l'image de nos clubs qui sera en jeu, car quand on fait le déplacement avec 14 ou 15 joueurs, on ne donne certainement pas la meilleure image de nous. Mais bon, on est obligés de faire avec. Comment voyez-vous donc votre mission par rapport à tout cela ? Il va falloir faire beaucoup de sacrifices, mais nous sommes un peu habitués à passer par des moments aussi difficiles en jouant deux matchs en l'espace de deux jours. Il faut gérer le mieux possible cette situation et je crois que nous avons de très bons éléments chez les espoirs qui peuvent apporter beaucoup de solutions comme Amokrane, Aoulmi, Aouina et Bachar qui a joué les deux derniers matchs et qui a laissé de bonnes impressions. Cela va nous permettre de scinder le groupe en deux et d'avoir deux bonnes équipes pour les deux compétitions afin de faire face aux prochaines échéances qui seront très difficiles pour nous. En ce moment, les Franco-Algériens sont absents alors que l'équipe prépare le match de la JSMB. Cela risque-t-il de perturber la préparation de ce match ? Cela n'est pas de mon ressort, c'est à la direction et au staff technique d'examiner cela. Et puis on doit attendre leur retour pour voir pourquoi ils se sont retardés, on ne doit pas les juger avant d'en connaître les raisons. Il faut savoir toutefois que l'Entente a pu découvrir de bons éléments en mon absence, elle fera peut-être de même en leur absence. ------------ Dernier avertissement avant le huis clos Cette fois-ci, on s'attendait vraiment à ce que l'ESS reçoive l'ASO Chlef à huis clos lors de la prochaine journée de Ligue 1 après l'utilisation des fumigènes lors du dernier match face au CRB, mais encore une fois, l'Entente l'a échappé belle puisque la commission de discipline de la LFP n'a adressé qu'un avertissement à l'ESS, mais il n'y en aura pas d'autres. Car c'est le dernier avertissement avant la sanction. Pendant ce temps-là, les supporters continuent à jouer avec le feu. A la prochaine occasion, la commission de discipline, qui a déjà averti les Sétifiens à deux reprises, n'hésitera pas à leur infliger ma sanction d'un match à huis clos, une sanction qui risque de pénaliser sérieusement l'équipe qui est en course pour le sacre, et cela pourrait lui être préjudiciable, car l'Entente a trop besoin de son public et ce n'est pas cette phase très importante du championnat qu'elle devra se passer de ses services. Le club écope d'une amende de 5 millions Cela dit, la direction de l'Entente devra payer une amende de 5 millions de centimes que lui a infligée la commission de discipline pour utilisation de fumigènes, dont un a été balancé sur la main courante lors du match face au CRB. ----------- La séance d'hier en fin d'après-midi... Le staff technique a programmé la séance d'entraînement d'hier en fin d'après-midi et il avait bien fait de ne pas la programmer le matin, car elle aurait été certainement annulée à cause des chutes de neige que la capitale des Hauts-Plateaux a connues hier. Le température avait sensiblement baissé et il aurait été impossible de s'entraîner dans ces conditions. ... celle d'aujourd'hui aussi Même la séance d'aujourd'hui devrait être programmée dans l'après-midi même si Madoui ne devait prendre cette décision qu'à l'issue de la séance d'hier. Car cela dépendait de la présence des joueurs à l'entraînement d'hier, notamment celle des cinq Franco-Algériens. Si ces derniers sont de retour, la séance sera tenue dans la matinée, sinon elle sera programmée l'après-midi.
