Un colloque international intitulé " Environnement et transports dans des contextes différents " sera organisé les 16, 17 et 18 octobre 2009 à Ghardaia conjointement par l'Ecole Nationale Polytechnique, l'université Said Dahlab de Blida et l'Institut National de recherche sur les transports et leurs Sécurité( France) et coopération européenne pour la recherche Scientifique et technique. Selon le communiqué parvenu, hier, à notre rédaction, ce colloque s'intéressera à la problématique environnementale posé par les transports dans différents espaces avec une focalisation sur les pays du sud. Les objectifs sont de créer un forum d'échange et de concertation entre chercheurs de différents horizons, de capitaliser les connaissances scientifiques dans les pays du sud, de développer le réseautique des chercheurs et la coopération scientifique internationale, ainsi qu'initier des pistes de recherches en vue de solution adaptées au contextes des pays en développement. Dans les pays en développement comme les pays émergent, le secteurs de transports connaît des problèmes divers liés a sa forte croissance ou à ses modes de gestions, qu'à son impact sur l'environnement. Par ailleurs la dégradation de la qualité de l'air, les impacts sanitaires sur la population, les impacts sur le milieu et les coûts économiques engendrés exige que des réflexions à grande échelle soient engagées pour concilier transports et environnement. Vis-à-vis du seul changement climatique, le secteur des transports dans les pays du sud est ainsi responsables d'émissions de gaz à effet de serre qui doivent dépasser à l'horizon 2025 celle des pays développées au rythme de croissance actuel ; outre ces pays sont très vulnérables face aux changements climatiques. Désormais le besoin de transport est un éliment fondamentale de leurs développement. Aussi ce forum constitue un espace idéal pour l'amorçage d'une sensibilisation de tout les acteurs des transports dans les PED aux problèmes de la pollution, de l'air et de l'environnement, et pour but d'initier une coopération entre Nord et Sud dans ce domaine ; afin d'adapter les technologies et le savoir faire transférables. L'échange d'expériences permettra d'avoir un aperçu des réalisations menées un peu partout dans le monde et d'évaluer leurs efficacité respectives. En effet l'implication de la communauté scientifique algérienne et en provenance du bassin de la méditerranéen, américains, asiatiques et africains serai d'un apport certain en connaissances scientifiques pour une meilleurs compréhension de l'ampleur du phénomène à l'échelle internationale, pour dégager les axes de recherches prioritaires et pour mettre à la disposition de des décideurs et gestionnaires de l'environnement des outils d'aides à la décision. Ouzna Mesroua
