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Périlleux équilibre de la balance commerciale
Publié dans Le Maghreb le 10 - 05 - 2009


Faudrait-il soumettre toutes les entreprises à des contrats de performance ? Faudrait-il par contrat avec les entreprises dites d'import export qualifiées par le Président "d'import-import" subordonner l'octroi des autorisations d'importation à des performances dans le domaine des exportations ? N'y aurait-il pas assez d'entreprises qui exportent, qui savent exporter, ou n'y a-t-il pratiquement rien à exporter ? La question qui se pose est de savoir pourquoi ne serait-il pas possible de doper nos exportations à l'étranger. Pourquoi ne pas s'intéresser aux zones de forte croissance et pourquoi y a-t-il tant d'entreprises d'importation et pas assez d'entreprises d'exportation ? Nous ne sommes pas bien sûr dans la situation des pays qui ont créé de la richesse et qui exportent car ils sont relativement bien avancés dans le domaine de la technologie, mais les questions à se poser devraient quand même être les mêmes. Si les pays développées peuvent bien s'inquiéter d'avoir une balance commerciale déficitaire et qu'ils puissent en tirer la conclusion que la durée de cette situation doit être la plus courte possible car un déficit commercial "fragilise la croissance", c'est le raisonnement inverse qu'adoptent des pays tels que le notre et qui devraient plutôt s'inquiéter de ce que leur balance commerciale ne soit excédentaire que par la prise en compte des exportations de ressources non renouvelables, dont pratiquement le pétrole. D'autre part, quand bien même il est enregistré une bonne croissance hors hydrocarbures, celle-ci restera quand même insuffisante pour assurer le développement, si la part totale des exportations dans les rentrées en devises reste encore faible. Ceci pour dire que le retard est important et qu'il est le résultat d'une accumulation de plusieurs décennies et ceci, pour dire encore, que le travail à faire est immense et qu'il serait peut être plus utile d'encourager la production qui viendrait en substitution des importations qui ont pris l'ascenseur depuis les cinq dernières années. Produire en substitution aux importations est autant important qu'exporter hors hydrocarbures, mais les deux politiques convergent. Ceux qui sont chargés d'élargir et d'enraciner la pratique du développement des échanges ou du libre-échange véhiculent la thèse selon laquelle le commerce favorise la croissance et donc le développement en partant de l'idée que les excédents financiers provenant des échanges commerciaux sont donc censés favoriser le développement. Mais, il n'est pas précisé que c'est la nature des composantes des échanges commerciaux qui définit la nature de la croissance et donc les conditions d'un développement. Quel développement serait traduit par un excédent dans la balance commerciale quand d'un côté sont proposés aux échanges les produits résultant du fonctionnement des entreprises de production et de l'autre des matières premières non renouvelables et sans leur transformation ? Dans ces conditions, l'équilibre à atteindre approché sous l'angle exclusivement financier ne tient pas compte qu'ainsi un pays se développe et que l'autre dépérit. Lorsque baisse l'excédent financier du fait de la baisse des cours du baril de pétrole, cela n'implique pas que notre développement se dégrade, mais qu'il est privé des moyens financiers de sa relance et même de son statu quo. Cette baisse est à approcher sous l'angle d'une sérieuse alarme, et constitue également un sérieux avertissement pour les pouvoirs publics dans le sens où le constat est fait qu'il y a un danger, celui que les recettes en devises soient inférieures à nos besoins en importations. N.B

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