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L'amont pétrolier en perte de vitesse
La crise économique n'a pas épargné le secteur des hydrocarbures en Algérie
Publié dans Le Maghreb le 06 - 10 - 2009


La crise économique mondiale n'a pas épargné le secteur de l'énergie et encore moins en Algérie où les intentions d'investissements n'ont pas été à la hauteur des espérances. A telle enseigne que l'amont pétrolier algérien n'a pas suscité l'intérêt escompté de la part des majors pétrolières. Ainsi, seulement quatre périmètres sur les seize proposés à l'attribution ont été octroyés dans le cadre du premier appel d'offres international pour l'exploitation des hydrocarbures. Une situation qui trouve son origine, selon M. Mohamed Meziane P-DG de la Sonatrach dans " la crise économique mondiale qui a suscité les craintes chez les investisseurs". Celui-ci a d'ailleurs indiqué hier dans un entretien à l'Agence Presse service que "des discussions menées avec des compagnies opérant en Algérie qui étaient prêtes à soumissionner pour cet appel d'offres ont donné l'occasion à ces dernières de faire des suggestions, dont une bonne partie a été incluse dans le deuxième appel d'offres". Selon M. Meziane, les suggestions formulées par ces compagnies énergétiques ont porté sur les procédures et les critères facilitant leur participation, et elles n'ont remis en cause ni la loi ni la réglementation en vigueur sur les hydrocarbures notamment en matière de fiscalité. Aussi, en raison de la crise, Sonatrach est prêt a céder jusqu'à 49% des participations dans les périmètres des hydrocarbures où il opère et proposés actuellement à la cession d'intérêts. "Si on le jugera nécessaire au plan stratégique, pour le développement de l'exploration et de l'exploitation, on cédera au partenaire choisi jusqu'à 49% de participations dans les blocs opérés par Sonatrach, proposés à la cession d'intérêt dans le cadre du deuxième appel d'offres national et international pour l'exploration des hydrocarbures", précise M. Meziane. Néanmoins, le premier responsable de la société nationale des hydrocarbures se dit optimiste quant aux résultats du 2e appel d'offres au regard du nombre important des compagnies qui participent au data room et aux signes de reprise économique mondiale qui inciteraient les sociétés à manifester plus d'intérêt pour ce créneau. A ce propos, il a estimé que Sonatrach est en mesure de maintenir son plan d'investissement national axé sur le développement des gisements découverts, des capacités de transport et du raffinage au vu du niveau actuel des prix de pétrole et du cash flow dont disposent le groupe et les banques algériennes. Notons dans ce sens que trois périmètres sur les dix proposés à l'octroi par l'Agence nationale pour la promotion des hydrocarbures au titre du deuxième appel d'offres sont opérés actuellement par Sonatrach. Questionné si le programme d'investissement dans les engrais que mène Sonatrach actuellement avec plusieurs partenaires risque d'être compromis par les mesures anti-dumping imposées par l'Union européenne sur les fertilisants algériens, le patron de Sonatrach a soutenu que l'Algérie est appelée à conforter sa place dans les années à venir sur le marché international des engrais du fait de la hausse de la demande mondiale des engrais notamment des engrais azotés. "Le risque existe toujours", a-t-il reconnu mais "la demande en engrais n'est pas seulement une demande européenne, il y a une demande croissante dans d'autres régions du monde en Amérique et en Asie". Et concernant le déploiement de la Sontrach à l'international justement, le premier responsable du groupe a indiqué que celui-ci vise d'ici 2015 une production de 120.000 barils/jour à partir des gisements qu'il développe à l'international. Sonatrach prévoit aussi de tirer 150 millions de dollars par an de ses investissements dans les services d'engineering et de construction consentis par ses filiales à l'étranger. "Notre vision globale sur le développement à l'international poursuivra l'objectif d'un déploiement pragmatique de nos activités extérieures, qui prendra en considération le facteur du risque et les retombées économiques" de ces projets, commente-t-il. Vers une implantation au Venezuela ? Dans ce sens M. Meziane a annoncé que le groupe pétrolier a relancé les négociations sur sa participation dans deux projets de GNL au Venezuela et a, en outre, manifesté son intérêt pour développer des gisements dans la riche région pétrolifère. Au départ, la Sonatrach avait soumis une offre à la compagnie vénézuélienne PDVSA sur deux projets de GNL, ''mais les conditions d'attribution étant draconiennes, Sonatrach n'a donc pas pu répondre à ces critères'', explique-t-il. Les conditions exigées par la partie vénézuélienne ont porté notamment sur le taux de participation de Sonatrach dans ces deux projets gaziers, les délais de réalisation et le niveau de financement: "La participation qui nous a été proposée dans ces projets avait été fixée à 10%, avec un niveau de financement important et des conditions financières un peu sévères. Les retombées et les avantages de ces projets ne semblaient pas être très économiques pour Sonatrach", commente M. Meziane. Cependant, poursuit-il, le groupe pétrolier algérien a relancé récemment la question de sa participation au développement de ces deux projets. ''Nous avons reposé la question de notre participation dans ces projets. A ce sujet, le président vénézuélien, M. Hugo Chavez, avait déclaré lors de sa dernière visite en Algérie vouloir voir Sonatrach participer dans le secteur gazier'' au Venezuela, fait savoir le même responsable. ''Nous sommes en train d'étudier ces projets. Nous attendons la position des deux pays dont les Présidents ont tracé un plan dans lequel nous pensons que nous allons arriver à quelque chose'' de concret, a-t-il révélé. Interrogé si Sonatrach a manifesté son intérêt pour le développement de gisements pétroliers dans la région pétrolifère d'Orénoque, M. Meziane a indiqué que son groupe, activant dans l'extraction des bruts légers seulement, ne dispose ni de la technicité ni de l'expérience lui permettant l'extraction des bruts lourds, d'où la nécessité de s'associer à d'autres partenaires dans pareils projets. ''Nous sommes intéressés par l'investissement dans cette région. Notre approche stratégique pour le développement à l'international repose sur le partenariat afin de partager les risques et la technologie'', ajoute-t-il. Pour ce qui est des implantations confirmées et outre sa participation en Egypte avec le norvégien Statoil, le groupe énergétique algérien est présent respectivement au Pérou dans le grand gisement de Camisea, en Libye, au Niger, en Tunisie, au Mali avec l'italien Eni et en Mauritanie avec le français Total. Le groupe est également intéressé d'investir en Colombie et au Moyen-Orient, notamment en Irak, où des potentiels d'investissements existent, selon M. Meziane qui indique que Sonatrach cherche le cadre de son intervention dans ces pays. En Afrique, Sonatrach est en train d'œuvrer pour concrétiser le méga projet du gazoduc TSGP devant relier le Nigeria au continent européen. A une question sur l'impact de la baisse des cours de brut sur le prix du gaz, M. Meziane a expliqué que l'indexation des prix du gaz algérien varie selon les contrats gaziers signés avec les clients. "Le prix du gaz est indexé soit au pétrole soit aux produits concurrents comme l'électricité, le charbon, le fioul, le gasoil, pour lui permettre de pénétrer sur des segments de marché où le pétrole est dominant". Concernant les négociations en cours entre l'Algérie et l'UE pour la conclusion de l'accord stratégique énergétique, le premier responsable de Sonatrach a tenu à préciser que cette question est traitée au niveau du ministère de l'Energie et des Mines. Toutefois, il a tenu à souligner qu'un pareil accord "met sur la table beaucoup de conditions et nécessite beaucoup d'analyses et d'efforts où chaque partie cherche à défendre ses intérêts". Samira G.

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