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“Il serait temps de modifier le statut de l'IGF”
Djillali Hadjadj, porte-parole de l'Association algérienne de lutte contre la corruption
Publié dans Le Maghreb le 19 - 03 - 2007

L'ampleur du phénomène de la corruption fait dire à M. Djillali Hadjadj, président de l'Association algérienne de lutte contre la corruption, que ce fléau interne a des répercutions négatives sur le plan international.
"Dès le départ, il faut une volonté politique ferme car sans elle, les meilleures législations du monde ne serviront pas à grand-chose. Il y a aussi un contexte intérieur et international qui a tendance, depuis quelques années, à dévoiler de grands scandales au niveau même international. Des pays dits démocratiquement avancés font l'objet presque toutes les semaines de scandales financiers". M. Hadjadj qui intervenait hier sur les ondes de la radio Chaîne III, pense que le renforcement du contrôle de l'IGF, n'est qu'un élément du dispositif de la solution. "Un ensemble du dispositif institutionnel de prévention et de contrôle. L'IGF existe depuis 1981 et il serait temps de modifier son statut". Il note qu'à ce sujet le bilan est relativement mitigé. Il y a d'après lui urgence, tant que les solutions existent pour renforcer l'inspection générale des finances (IGF). Il dit que malheureusement et au regard du suivi de l'IGF, que "c'est une institution relativement fermée. Sa mission essentielle qui est de prévenir et de contrôler ne doit pas pour autant faire d'elle une tour d'ivoire ; bien au contraire, il croit que c'est une institution qui doit se rapprocher des citoyens et d'un certain nombre d'intervenants. "Si l'IGF reste fermée hermétiquement à son environnement extérieur, elle continuera à fonctionner en vase clos avec toutes les dérives qui pourraient en découler. Elle doit, au contraire, s'appuyer sur un environnement positif pour se renforcer et se faire connaître". Il estime que rien n'empêche que le rapport annuel de l'inspection des finances soit rendu public. Il pense que plus il y a de la publicité sur l'information de ses activités, plus les citoyens se sentiront concernés. Parlant du contrôle, il insiste à dire que c'est un élément essentiel. Il rappellera à cet effet qu'il y a quelques semaines, le ministre des Finances avait annoncé qu'il va y avoir des "modifications" et là, "il faisait allusion à l'indépendance de l'IGF. Cette indépendance est essentielle et il faut que cela se traduise dans les textes". Il explique que l'IGF ne peut pas être indépendante, si elle est maintenue sous tutelle d'un ministère. Elle ne peut pas être indépendante, tant qu'il n'y a pas de clarté dans les statuts des inspecteurs des finances, dans le déroulement de leurs carrières, dans leurs rémunérations et dans un certain nombre d'avantage, qu'il leur faut pour leur éviter justement toute déviation de leur mission qui aboutirait à des rapports de complaisance, définit-il encore. Il ajoute dans le même sens que la future agence anticorruption, qui sera prochainement créée, soit réellement indépendante dans le cadre du respect de la loi. Il ajoute dans le même registre que "la notion d'indépendance est toute relative. Elle se situe dans un contexte qui doit fonctionner de manière indépendante". Pour lui et malheureusement, ce contexte reste à définir et à construire. Plus explicite sur la future mission de l'agence anticorruption, il indique que "de par les textes récents qui viennent d'être créés et qui la concerne (les textes du 22 novembre 2006), cette agence a une mission de prévention, une mission d'information, une mission de sensibilisation et une mission d'investigation, qui est aussi un élément nouveau ". Il précise qu'au regard de la nécessité de l'indépendance de cette agence, les textes restent encore insuffisants. Il mettra l'accent sur la nécessité de placer à la tête de cette institution des personnes compétentes et intègres et qui soient réellement indépendant des pouvoirs. "La mission d'information et de sensibilisation fait appel à un certain nombre de partenaires extérieurs à l'agence surtout dans le mouvement associatif. Il est important que les différentes institutions qui sont concernées puissent coordonner leurs efforts et c'est peut-être ce qui manque aujourd'hui". D'après lui l'Agence anticorruption devra comprendre un certain nombre d'organes, notamment un organe permanent représentant un certain nombre de fonctionnaires qui seront nommés par les plus hautes autorités de l'Etat (des magistrats, des spécialistes des questions financières, des spécialistes des questions liées au marché public). Parallèlement, l'agence aura la liberté de faire appel à des compétences externes à titre consultatif ou en direction du mouvement associatif. Il souligne que cette agence ne pourra être diligence et efficace que si "ces missions sont bien définies, si elle en a les moyens et si elle est réellement indépendante".

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