L'Etat est tout décidé à mettre de l'ordre dans la gestion des affaires publiques et à sévir. Cette volonté a fait réveiller certaines voix qui s'attellent dans un florilège de surenchères à vouloir tromper l'opinion publique sur ces mesures de probité qui tendent à empêcher, prévenir et éradiquer toute malversation. C'est sans doute à ce message de l'Etat que certains tentent de porter atteinte. Lors du récent sommet de l'alliance présidentielle, M. Ahmed Ouyahia, faisant allusion à ces surenchères et leur corollaire de manipulation, n'a pas hésité à mettre à l'index certains parmi ceux qui ont perdu des batailles sur la scène politique à en être l'origine. C'est dire qu'à ce sujet, l'action des pouvoirs publics est partie pour se poursuivre avec plus de rigueur pour mener une lutte acharnée contre tous les maux qui minent le développement du pays. Ce vocabulaire "articulé" en ce moment précis, par le Premier ministre, est à lui seul révélateur pour avertir et mettre en garde les " ignorants " sur cette campagne " sophistiquée" déclenchée à l'égard des institutions de l'Etat afin de créer la désorientation, la vulnérabilité et un état d'esprit d'hypnose au sein de l'opinion national et international et ce, à une étape cruciale qu'entame le pays pour mettre fin à la propagation de la corruption, le laisser-aller dans la gestion des deniers publics et la spéculation dans les transactions commerciales et économiques. En jetant l'anathème sur l'action des pouvoirs publics à "assainir" , ses auteurs activent à dessein avec une technique bien connue afin de répandre de fausses vérités. Ces auteurs représentent le "cercle" qui a toujours fait dans l'hostilité à la stabilité politique, à la paix sociale, à la liberté et à l'honneur de la République et de la justice. Une connotation toujours défavorable pour vider l'action des pouvoirs publics en ce qui concerne leurs efforts de garantir l'Etat de droit. Ces cercles sont spécialisés dans la division du peuple par les intrigues juste pour sauvegarder leur position et leurs grands privilèges. Elle devra être guidée par une éthique se traduisant par le respect d'un ensemble de normes dans le travail et la manière de vivre et d'agir : vigilance et défense constante des principes et des acquis, protection du patrimoine collectif, primauté de l'intérêt général sur les intérêts particuliers, conscience professionnelle et lutte contre les insuffisances, les gaspillages, le vandalisme et les abus, élimination de l'esprit du lucre et de l'amour du luxe. Il s'agit de ce fort souci de l'Etat à vaincre tous les maux en permettant à tout un chacun de se perfectionner, d'avoir un civisme éclairé, le sens de la discipline collective pour atteindre tous les objectifs de bonne gouvernance et de développement.