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"Finance islamique : réalités et perspectives"
Une rencontre internationale le 15 avril à Tunis
Publié dans Le Maghreb le 04 - 04 - 2010


"La finance islamique : réalités et perspectives" est le thème d'une journée internationale qui sera organisée à Tunis le 15 avril courant, par l'Ecole supérieure de commerce de Tunis (ESC), l'Institut des Hautes Etudes Commerciales de Carthage (IHEC) et DKEMA Business School. La vulgarisation des concepts et principes de la finance islamique ainsi que son importance quant à l'éthique financière et bancaire, l'investissement réel et le financement alternatif, sont les principales questions qui seront abordées lors de cette journée, selon notre confrère investir-en-tunisie.net La rencontre mettra l'accent, tout d'abord, sur la vulgarisation des concepts et des principes de la finance islamique. Ensuite, elle fera connaître l'importance que revêt la finance islamique en matière d'éthique financière et bancaire, d'investissement réel, de financement alternatif et d'assurance. Enfin, elle permettra de prendre connaissance des pratiques dans les banques et les assurances islamiques. Cette journée vise, également, à ouvrir un dialogue entre professionnels et universitaires et à partager la compréhension de la finance islamique et de son interaction avec l'environnement financier conventionnel. De nombreux experts de la finance islamique de Tunisie et d'ailleurs participeront à cette journée. On peut citer Anouar Hassoune (Agence Moody's), Mokhtar Sallami (consultant international), Dhafer Saidane (Skema Business School), Moncef Cheikh Rouhou (HEC Paris), Omar Masood (Business School, University of East London). Leurs interventions porteront principalement sur les principes de la finance islamique, l'intermédiation financière islamique, le principe "Profit and Loss Sharing", etc. Eclairant sur les pratiques au sein des banques et assurances islamiques, cette manifestation constituera par la même un espace d'échange de points de vue entre les différents intervenants, qui se pencheront notamment sur la finance islamique, ses principes et "son interaction avec l'environnement financier conventionnel", ainsi que le principe "profit and loss sharing". Il faut dire que la finance islamique promeut l'investissement dans des actifs tangibles : les investissements doivent être adossés à des actifs réels. Au-delà de ce premier critère discriminant, les financiers musulmans ne dérogent pas à une règle d'or : le banquier n'est pas prêteur mais co-investisseur et donc partenaire du projet financé. Ses revenus correspondront à une quote-part des résultats issus du projet financé. L'exigence d'un audit approfondi des potentiels projets à financer ainsi que l'accompagnement des entrepreneurs pendant les phases de recherche, de lancement et de vie de projet permettent d'éviter une dilapidation de capitaux reçus et une gestion qui s'est, jusqu'alors, révélée salutaire. Le très célèbre principe des 3P (Partage des Pertes et Profits) conduit de manière systématique, le banquier (investisseur) à une vigilance accrue quant à la pertinence du projet financé. La différence de comportement entre l'investisseur " islamique " et l'investisseur " classique " en matière de bourse pourrait être explicitée en deux points. Le premier est investisseur à moyen et long termes, l'autre est, le plus souvent, spéculateur de court terme, profitant des écarts de cours sur un titre. D'ailleurs certains savants musulmans ont pu émettre l'idée de cycle d'investissement concernant l'achat d'actions. La durée de détention d'un titre de société intervenant dans le domaine agricole pourra par exemple correspondre au temps nécessaire pour semer, récolter et commercialiser. La décision de vente du titre sera alors justifiée par une véritable stratégie d'investissement mesurée par le retour sur investissement post-cycle de récolte. Dans leur ensemble, les principes majeurs de la finance islamique, sans se targuer d'être des antidotes absolus pour l'ensemble des maux, constituent un corpus de normes dont la vocation profondément éthique permet de fixer de solides garde-fous aux acteurs de la sphère financière. L'un des défis majeurs de la finance islamique, ou du moins de celui de ses partisans, sera celui de résoudre un paradoxe qui semble être un véritable casse-tête pour les hommes modernes que nous sommes : allier croissance vertigineuse à exemplarité morale. Les analystes de S&P relèvent par ailleurs, que le développement de la finance islamique devrait notamment être soutenu par des avancées dans les pays non musulmans, en particulier l'Europe de l'ouest. Ils citent la France, l'Italie et Malte. Toutefois, ils soulignent que des interrogations demeurent quant à la véritable capacité d'implantation de la finance islamique dans cette zone. L'agence cite, à ce propos, les obstacles réglementaires, notamment en matière fiscale et les incertitudes concernant la demande pour les produits conformes aux principes de la Charia. "La visibilité manque quant à l'intérêt des musulmans pour l'offre de banque islamique et la capacité de ces produits à attirer des non musulmans", note S&P dans l'étude.

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