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Zone euro: La BCE priée de dévoiler son plan pour aider la zone
Publié dans Le Maghreb le 04 - 09 - 2012

Les attentes qui pèsent sur la réunion, jeudi prochain, de la Banque centrale européenne (BCE) sont énormes, son président Mario Draghi étant censé y dévoiler les contours d'un nouveau plan de rachats d'obligations publiques, contesté en Allemagne, pour aider la zone euro. Le ton est récemment monté entre la BCE et la très orthodoxe Bundesbank, la Banque centrale allemande, au point que M. Draghi est lui-même monté au créneau pour défendre sa politique cette semaine par voie de presse, un fait inhabituel pour lui. La politique monétaire "nécessite parfois des mesures exceptionnelles", notamment "quand les marchés sont fragmentés ou influencés par des craintes irrationnelles", a-t-il expliqué dans l'hebdomadaire allemand Die Zeit.
Spéculations attisées
Pour apaiser l'Allemagne, il a rappelé que la BCE gardait en tête son objectif prioritaire de stabilité des prix, qu'elle resterait indépendante dans ses choix et qu'elle agirait "toujours dans les limites de son mandat", ce qui semble exclure des rachats d'obligations illimités. Il a cependant attisé les spéculations en annulant sa venue à la conférence des banquiers centraux de Jackson Hole aux Etats-Unis, invoquant un "programme de travail chargé". La BCE, qui va probablement réviser à la baisse ses prévisions de croissance pour la zone euro, pourrait encore abaisser jeudi son principal taux directeur, selon certains analystes, tandis que d'autres prévoient un statu quo. Fixé depuis juillet à 0,75%, ce taux est déjà à son plus bas niveau historique. Mais les observateurs attendent surtout du concret sur son nouveau programme de rachats d'obligations, une promesse esquissée il y a un mois par M. Draghi.La France soutient son volontarisme. "Quand nous constatons qu'il y a des écarts de taux d'intérêts d'une telle ampleur (entre plusieurs pays) sans justification économique, ça peut donc être une justification pour une intervention", a déclaré jeudi François Hollande.
Risque de déception, car l'attente est énorme
"S'il y a vraiment une affirmation forte que ce programme va être réactivé de façon conséquente, je pense que cela pourrait être positif pour les marchés", a estimé Marie Diron, économiste pour le cabinet de conseil Ernst & Young. Cependant "il y a un risque de déception comme toujours quand l'attente est énorme", a-t-elle ajouté. Première déception anticipée: contrairement à des rumeurs diffusées dans la presse, la BCE ne va sans doute pas annoncer des plafonds sur les écarts de taux d'emprunt entre les Etats de la zone euro au-delà desquels elle interviendrait automatiquement, selon les analystes. Ensuite, M. Draghi a déjà fait savoir qu'une action de la BCE sur le marché secondaire de la dette publique serait coordonnée avec les fonds de secours des Etats européens, le FESF et son successeur le MES. Pour bénéficier d'un soutien de la BCE, les Etats devront donc d'abord faire une demande d'aide officielle, impliquant des efforts accrus d'assainissement des finances publiques, éventuellement préparés avec le FMI, a suggéré cette semaine Jörg Asmussen, membre du directoire de l'institution de Francfort. Cette condition de taille, absente lors des précédents rachats d'obligations massifs par la BCE il y a un an, ne présage pas d'une intervention rapide.
L'Espagne, candidat le plus pressenti à un plan d'aide global après avoir déjà sollicité une enveloppe de 100 milliards d'euros au FESF pour recapitaliser ses banques, veut d'abord examiner les conditions de l'institution monétaire avant de se prononcer. Quant à l'Italie, elle exclut toujours de demander un plan de sauvetage à ses partenaires européens, a rappelé le chef du gouvernement Mario Monti en visite cette semaine à Berlin. Enfin, la BCE pourrait attendre la décision de la Cour constitutionnelle allemande sur le mécanisme de secours européen MES, prévue pour le 12 septembre, avant de dévoiler le détail d'un programme de rachats d'obligations, selon des médias. Le risque est que la Cour étende le champ du contrôle parlementaire en Allemagne, premier bailleur de fonds de la zone euro, ce qui compliquerait davantage tout secours européen aux pays en difficulté, selon Paris.
La crise peut être réglée dans un à deux ans
Le patron du Fonds européen de stabilité financière (FESF), l'allemand Klaus Regling, s'est dit convaincu que la crise de la zone euro pouvait être réglée d'ici "un ou deux ans", si les pays concernés tiennent leurs engagements budgétaires, dans une interview à paru, hier, dans l'hebdomadaire Der Spiegel. "Si tous les pays de la zone monétaire respectent strictement leurs engagements de consolidation budgétaires et continuent à améliorer leur compétitivité, alors la crise peut être réglée dans un ou deux ans", a-t-il estimé. M. Regling a assuré que le FESF qu'il dirige avait bien rempli sa mission de fonds de secours durant la crise, qui en est à sa troisième année. "Si nous n'avions pas été là, le Portugal et l'Irlande ne feraient plus partie de la zone euro", a-t-il affirmé. Le FESF, qui a une capacité maximale de prêt de 440 milliards d'euros, doit être remplacé par un fonds permanent, le Mécanisme européen de stabilité (MES), doté de 500 milliards d'euros. Le MES aurait dû entrer en vigueur le 1er juillet, mais il a été retardé par une procédure de vérification de sa légalité au regard du droit allemand devant la Cour constitutionnelle en Allemagne. M. Regling, appelé à diriger le MES, a reconnu que l'avenir de ce mécanisme dépendait du verdict de la Cour de Karlsruhe attendu le 12 septembre. "Sans l'Allemagne, le MES n'a pas grand sens", a-t-il noté.
Schäuble met en garde contre de "mauvaises attentes"
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a mis en garde, hier, contre de "mauvaises attentes" vis-à-vis de la Banque centrale européenne (BCE). Et de répéter la position allemande, dans cet entretien à la radio allemande Deutschlandfunk: "Les dettes des Etats ne doivent pas être financées par la BCE". Les attentes qui pèsent sur la réunion jeudi du conseil des gouverneurs de la BCE sont énormes, son président Mario Draghi étant censé y dévoiler les contours d'un nouveau plan de rachats d'obligations publiques sur le marché secondaire, contesté en Allemagne, pour aider la zone euro. Dans le quotidien allemand Rheinische Post, paru hier, le ministre allemand de l'Economie, Philipp Rösler, s'est dit une fois de plus opposé à un rachat de dette publique visant à aider les Etats en difficulté à se financer. "L'achat d'obligations ne peut pas être une solution de long terme, car cela entraîne un risque d'inflation", a-t-il déclaré. "Le président de la BCE Mario Draghi a lui-même estimé que seules les réformes structurelles dans chaque pays pouvaient assurer la stabilité et la compétitivité de notre monnaie", a-t-il ajouté. Le ton est récemment monté entre la BCE et la très orthodoxe Bundesbank, la Banque centrale allemande, sur ce thème, au point que M. Draghi est lui-même monté au créneau pour défendre sa politique la semaine dernière par voie de presse, un geste inhabituel de sa part.
Gurria (OCDE) appelle la BCE à racheter des obligations
Le secrétaire général de l'OCDE Angel Gurria, a demandé, avant-hier, à la Banque centrale européenne (BCE) de donner un signe crédible aux marchés et de reprendre l'achat d'obligations afin d'aider l'Italie et l'Espagne fortement endettées dès que possible. "Je pense que la BCE est le bazooka, la puissance de feu, le muscle, la seule qui ait la capacité de faire comprendre aux marchés et de dire: oui nous le ferons", a indiqué à des journalistes M. Gurria en marge d'une conférence dans la station balnéaire de Bled en Slovénie. M. Gurria, à qui l'on demandait si la BCE devrait acheter des obligations italiennes et espagnoles, a répondu: "oui il le faut, et si vous demandez quand, la réponse est le plus tôt sera le mieux". Selon M. Gurria, l'Italie et l'Espagne demeurent sous la pression du marché en dépit des mesures prises pour assainir leurs finances. Le mois dernier, le président de la BCE Mario Draghi a déclaré que la Banque centrale "pouvait" reprendre l'achat d'obligations sous certaines conditions. Mais l'Allemagne se montre critique envers l'hypothèse d'un rachat d'obligations publiques par la BCE, soulignant que cela pourrait avoir des répercussions négatives sur la crédibilité et la confiance dans la banque et la monnaie. Les attentes sur la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) qui se tiendra jeudi prochain sont énormes, son président Mario Draghi étant censé y dévoiler les contours d'un nouveau plan de rachats d'obligations publiques pour aider la zone euro. Avant cette réunion, le chef de l'Organisation de coopération et de développement économique a mis les membres de la zone euro en garde. "L'euro ne devrait pas être exposé à un risque c'est le système qui est en jeu", a-t-il averti. M. Gurria a également indiqué qu'il espérait que la Cour constitutionnelle allemande entérinerait le Mécanisme européen de stabilité, successeur du Fonds européen de stabilité financière, d'une capacité de 500 milliards d'euros. La Cour constitutionnelle se prononcera le 12 septembre.


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