Les principales Bourses européennes évoluent en hausse hier matin peu après l'ouverture dans l'attente des indices PMI définitifs du secteur des services en Europe, qui a touché en Chine un plus bas depuis août 2011. A Paris, le CAC 40 prend 0,20% (+8,51 points) à points 4 256,16 dans les premières cotations. À Francfort, le Dax gagne 0,20% et à Londres, le FTSE 0,23%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 est en hausse de 0,29%. l'indice CAC 40 prenait 4,46 points à 4 252,11 points. Vendredi, il avait timidement rebondi de 0,48% après avoir nettement fléchi (-1,60%) pour la première séance de l'année jeudi. Parmi les valeurs, Technip prenait 1,42% à 9,90 euros après avoir remporté auprès du géant pétrolier Petrobras deux contrats pour des champs en eaux très profondes au large du Brésil. Groupe Partouche gagnait 1,19% à 0,85 euro. La société a vendu son casino belge de Dinant et un ensemble immobilier aux Etats-Unis, lui permettant de récupérer environ 12,5 millions d'euros. Trigano prenait 1,19% à 17,00 euros après avoir publié un chiffre d'affaires en hausse de 21,5% au cours du premier trimestre, tout en annonçant des mesures de compétitivité qui passeront par des réductions d'effectifs. Valeo était presque stable (-0,06% à 79,83 euros). Le groupe a racheté la part du fabricant allemand d'ampoules Osram dans leur coentreprise américaine spécialisée dans les phares d'automobiles, devenant seul maître à bord. Nexans (-2,78% à 35,62 euros) était pénalisé par un abaissement de recommandation de la banque HSBC à "neutre", "contre surpondérer". La banque a par ailleurs entamé à "surpondérer" le suivi de Tarkett (+2,80% à 29,18 euros). Sanofi lâchait 0,22% à 76,09 euros affecté par une note négative de JPMorgan Cazenove. Enfin, Sword Group perdait 0,38% à 15,93 euros. Le groupe a confirmé l'acquisition de la société Charteris, cotée à Londres, et annoncé vouloir la retirer de la cote. La Bourse de Londres s'inscrivait en hausse hier matin, après avoir ouvert dans le rouge, dans un marché attentiste à l'orée d'une semaine chargée. L'indice FTSE-100 des principales valeurs prenait 17,62 points, soit 0,26%, par rapport à la clôture de vendredi, à 6 748,29 points. "Après deux semaines très calmes sur les marchés financiers, les affaires devraient reprendre de façon spectaculaire cette semaine alors que de nombreux courtiers seront de retour, que le nombre d'indicateurs publiés va augmenter significativement et qu'Alcoa va lancer (jeudi, ndlr) la saison des résultats", a commenté Craig Erlam d'Alpari. Mais "les courtiers européens préfèrent adopter une attitude attentiste pour la première partie de la semaine", a souligné de son côté Markus Huber de Peregrine & Black. La fin de la semaine sera en effet plus chargée avec les minutes de la Fed mercredi, les réunions de la Banque centrale européenne et de la Banque d'Angleterre jeudi et le rapport mensuel sur l'emploi américain vendredi. Parmi les progressions, l'assureur RSA prenait 5,48% à 97,2 pence et la société de services à l'industrie pétrolière Petrofac 2,24% à 1 248,2 pence. La banque HSBC gagnait de son côté 0,91% à 662,4 pence et le groupe pétrolier BP 0,72% à 491,4 pence. Le groupe de distribution Marks and Spencer cédait en revanche 1,68% à 436,52 pence et le groupe minier Rio Tinto 0,71% à 3.346 pence. Quant à la place francfortoise, elle avançait timidement, prudente lors de cette séance de retour aux affaires pour les marchés, après les fêtes de fin d'année. L'indice vedette Dax, qui avait connu un accès de faiblesse lors des toutes premières séances de 2014 après ses derniers records de la fin 2013, grignotait 0,15% à 9 449,42 points. Au même moment, l'indice des valeurs moyennes avançait de 0,14% à 16 642,17 points. La tête du Dax était occupée par la banque Commerzbank (+2,35% à 11,55 euros) et le fabricant d'engrais K+S (+1,31% à 22,37 euros), toutes deux les valeurs les plus volatiles de l'indice. L'opérateur boursier Deutsche Börse (+0,99% à 60,35 euros) se reprenait après un début d'année difficile. Autre valeur du secteur financier, la première banque allemande Deutsche Bank avançait de 0,32% à 34,51 euros, malgré les critiques de l'autorité allemande des marchés financiers (Bafin) relayées par le magazine Der Spiegel sur les réponses faites par la direction de la banque dans l'enquête sur la manipulation des taux interbancaires, principalement du Libor. Parmi les valeurs à la peine figurait le constructeur automobile Volkswagen (-0,17% à 200,15 euros). Les derniers chiffres des ventes automobiles aux Etats-Unis ont montré un accès de faiblesse du premier constructeur européen sur ce marché, avec une chute de 23% de ses ventes en décembre. Bayer reculait aussi, de 0,35%, à 100,45 euros. Les autorités de la concurrence allemande ont donné leur feu vert au rachat par le géant de la chimie-pharmacie du laboratoire pharmaceutique norvégien Algeta, spécialiste du traitement du cancer, pour 1,9 milliard d'euros.