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Naâma : Les oasis de Moghrar en quête d'intérêt et de protection
Publié dans Le Maghreb le 03 - 08 - 2014

La wilaya de Naâma recèle dans ses différentes régions telles que Moghrar, Asla, Sfissifa et Aïn sefra, des sites et monuments de grande valeur touristique qui attirent d'année en année, plusieurs touristes tant de l'intérieur du pays que de l'étranger, notamment durant la période s'étalant entre les mois de mai et novembre.
Ainsi, les oasis de Moghra-Tahtani, Kalaât Cheikh Bouamama et Sidi Brahim, daïra de Moghrar (Naâma), aspirent à davantage d'intérêts permettant la réhabilitation et la mise en valeur de leurs palmeraies menacées par la sécheresse et autres aléas négatifs. Renfermant un effectif phoenicicole de plus de 31.000 palmiers, ces oasis offrent l'un des patrimoines phoenicicole les plus productifs de la région, en réunissant des potentialités naturelles et autres facteurs favorables, tels que la ressource hydrique à travers les eaux des foggaras, système d'irrigation traditionnel, un sol fertile, en plus d'autres atouts archéologiques et touristiques faisant de la région une destination touristique par excellence. Selon un écrivain et historien de la région, Khelifa Benamara, les ksour de Moghrar, érigés au 13ème siècle par les tribus des Béni Ameur engagées par les Zianides pour la défense de leurs biens dans la région, ont connu une détérioration de certaines de leurs parties, pans de l'histoire de la région, ajouté aux phénomènes de la sécheresse et de la dégradation de ses palmeraies ayant contraint plusieurs habitants à fuir leurs habitations et ksour pour d'autres lieux plus accueillants.
Allali Allel, originaire du vieux ksar de Moghrar, a, de son côté, imputé cette situation difficile que connait le ksar à d'autres contraintes afférentes à l'arrachage des palmiers, l'exploitation anarchique du couvert végétal, les incendies, en plus des décharges de déchets et de détritus à l'intérieur du ksar. Abondant dans ce sens, Tedj Affoune, un ancien habitant du village de Sidi-Brahim, a évoqué la constitution de sebkhas dont la salinité a influé négativement sur la fertilité des sols et des vergers, sources vivrières pour les habitants de la région, ajouté à l'absence de main-d'œuvre et au désintéressement des jeunes au travail de la terre que l'on explique par sa complexité et sa faible rentabilité.

Des efforts au secours de l'environnement et des palmeraies
Soucieux de la préservation du patrimoine matériel et immatériel de cette région, plusieurs secteurs, dont les services agricoles et la conservation des forêts, se sont attelés, depuis 2006, à la réalisation d'une série d'opérations susceptibles de sauver ce patrimoine historique et y réhabiliter la phoeniciculture.
Menées en coordination avec le Centre national de développement de l'agronomie saharienne (CNDAS), ces opérations, impliquant également le Haut commissariat au développement de la steppe (HCDS) et le Fonds national de développement et de la régulation agricole (FNDR), consistent en la protection de l'écosystème, la mobilisation des ressources en eau, la réhabilitation des sources d'eau, la restauration des canaux et drains d'irrigation agricole à travers les palmeraies, ainsi que le rajeunissement des palmeraies par le remplacement des palmiers séniles.
Pour le président de l'APC de Moghrar, Bachir Ziani, une réflexion est en cours pour la création d'un musée écologique à l'intérieur de l'Oasis, chargé de rassembler et vulgariser les travaux des agriculteurs, associations et clubs verts, et de les mettre à la disposition du public afin de les sensibiliser sur les méthodes d'irrigation adéquates, l'exploitation rationnelle des ressources en eau, en plus de la création d'une pépinière de plants de palmiers de variétés "Aghrass" et "Feggous", adaptées aux conditions climatiques et à la nature du sol de la région.

Juguler le problème de la pollution de l'Oasis de Moghrar
Le secteur des ressources en eau, dans l'optique de juguler le problème de la pollution des anciennes palmeraies de Moghrar, du fait du déversement des eaux polluées, a opté pour la réalisation d'un exutoire des eaux usées loin du site, en plus du lancement d'autres actions susceptibles de contribuer à la protection de l'environnement et de l'écosystème oasien de la région.
Ces actions consistent, selon les responsables de l'établissement de contrôle technique des travaux hydraulique, concepteur de l'étude, en la correction du cours d'eau et du lit de l'oued Moghrar, cause d'inondations et de dégradation de larges parcelles agricoles et de vergers.

Electrification et mobilisation de l'eau pour sauver les palmeraies
A ces efforts de préservation de l'environnement local, viennent se greffer d'autres opérations portant sur la réhabilitation, dans le village de Bouamama, du système d'irrigation traditionnel connu sous le nom de "foggaras", un système ancestral de partage équitable des eaux à travers des canaux souterrains. L'opération, dont les travaux accusent, selon la direction des services agricoles (DSA), un retard au regard de la faiblesse de l'enveloppe qui lui a été consacrée, porte également sur la restauration de 500 mètres de canaux et de conduites d'adduction d'eau à partir de la source d'Ain Sidi-Bouhafs, débitant près de 23litres/seconde. L'Oasis de Moghrar s'est vue accorder ces dernières années des opérations d'électrification sur 8 km, d'exploitation de l'énergie solaire pour la mobilisation de l'eau, d'ouverture de 6 km de pistes agricoles, ainsi que de réalisation de bassins d'irrigation des palmeraies, a fait savoir la DSA. Les mêmes services font état du lancement, dans le cadre d'actions urgentes pour la protection et la conservation du patrimoine de Naâma, d'une expérience de sélection de nouvelles variétés de dattes plus résistantes aux maladies et parasites touchant le palmier (Boufaroua et Bayoud) et adaptées aux conditions climatiques et au sol de la wilaya de Naâma.


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