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Grèce : Athènes va travailler sur les désaccords avec ses créanciers
Publié dans Le Maghreb le 13 - 06 - 2015

Le gouvernement grec, qui a reconnu que des divergences restent à combler avec ses créanciers UE et FMI, a indiqué avant-hier soir vouloir travailler sur ces désaccords et être prêt à intensifier les négociations.
La délégation grecque, comme convenu, est prête à intensifier ses consultations pour parvenir à un accord, y compris dans les prochaines 24 heures et va continuer à travailler sur les questions en suspens, notamment la viabilité du budget et celle de la dette, a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Sakellaridis.
La déclaration du porte-parole ressemble à une main tendue vers de nouvelles discussions, au niveau technique ou politique, alors qu'aucun nouveau rendez-vous n'a été fixé entre les représentants de la Grèce et des créanciers après un round intense de discussions mercredi et jeudi à Bruxelles. Alexis Tsipras a évoqué des divergences restant à combler après un entretien de deux heures jeudi après-midi avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles.
Le FMI a douché les espoirs d'un accord rapide en évoquant des différences majeures dans des secteurs essentiels et pas de progrès pour combler ces différences récemment. Nous sommes encore loin d'un accord, a affirmé Gerry Rice, porte-parole du fonds, soulignant des désaccords sur la réforme du système de retraites grec, la fiscalité et le financement des dépenses publiques.

Toujours es différences importantes
Il y a toujours des différences importantes entre la Grèce et ses créanciers internationaux et un accord est encore loin, a affirmé le porte-parole du Fonds monétaire international (FMI) lors d'une conférence de presse.
Il y a encore des différences majeures entre nous dans des secteurs essentiels et il n'y a pas eu de progrès pour combler ces différences récemment. Nous sommes encore loin d'un accord, a affirmé Gerry Rice, en ajoutant que les autorités grecques étaient en train de préparer de nouvelles propositions. Il a souligné que le FMI ne quittait jamais la table des négociations mais que la balle était maintenant dans le camp grec. Selon M. Rice, les principales différences portent sur la réforme du système de retraites, les impôts et le financement des dépenses publiques. Il a affirmé que l'organisation actuelle du système des retraites était insoutenable et qu'il fallait élargir l'assiette de l'impôt si la Grèce voulait remettre ses finances sur pied. Ces déclarations interviennent alors que responsables grecs et créanciers du pays (FMI, Banque centrale européenne et Union européenne) tentent de dégager un accord qui éviterait à la Grèce de se trouver en défaut de paiement à la fin du mois. Le porte-parole du FMI a affirmé que les retraites et salaires représentaient 80% des dépenses du budget primaire grec et qu'il n'était pas possible pour Athènes d'atteindre les objectifs budgétaires fixés sans une réforme. Il a toutefois indiqué que le FMI tenait à assurer l'équité sociale et que les retraites les plus basses étaient protégées par ses propositions.
Sur la collecte des impôts, le FMI estime qu'il ne sert à rien d'augmenter la charge fiscale sur une base qui reste très étroite et qu'il fallait plutôt simplifier le système de TVA.
Une réforme du système qui le simplifierait grandement permettrait de récolter des impôts supplémentaires représentant jusqu'à 1% du Produit intérieur brut, a-t-il assuré.
C'est ce dont nous discutons et il n'y pas eu de rapprochements significatifs dans nos différences, a-t-il dit.
Concernant le poids de la dette, il a rappelé que plus éloignées des engagements originaux pris en 2012 seront les mesures prises pour atteindre les objectifs, plus grand sera le besoin pour un financement additionnel afin que la dette grecque soit soutenable.
Il y a un cadre défini avec nos partenaires européens pour répondre à la question de la dette grecque et il n'y a pas eu de discussions pour le modifier, a-t-il indiqué.
Il a également précisé que la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, se rendrait à Bruxelles le 17 juin pour participer à une conférence puis serait le lendemain au Luxembourg pour participer à la réunion de l'Eurogroupe, qui rassemble les ministres des Finances de la zone euro.
Il a démenti toutes divergences entre le FMI et ses partenaires européens dans les négociations avec la Grèce: la proposition qui a été présentée aux Grecs il y a une semaine était une proposition commune des trois institutions, a-t-il déclaré.

Des divergences après sa rencontre avec Juncker
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a évoqué des divergences qui restent à combler avec ses créanciers, après un entretien de deux heures jeudi après-midi avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles. Nous travaillons pour combler les divergences qui subsistent, en particulier sur le plan budgétaire et financier, et afin de parvenir à un accord qui garantisse un redressement de la Grèce avec de la cohésion sociale et une dette publique soutenable, a affirmé M. Tsipras après cet entretien. Dans l'entourage de M. Juncker, l'entretien de deux heures a été qualifié d'important, amical, et constructif.
Le président Juncker a envisagé un processus possible avec les trois institutions (créancières de la Grèce : Commission de l'UE, BCE et FMI, ndlr) qui permettrait toujours de trouver des solutions mutuellement acceptables dans le temps. Ils sont convenus de rester en contact étroit au cours des prochains jours, a poursuivi une source communautaire. L'entretien entre MM. Juncker et Tsipras s'est déroulé en marge d'un sommet Union européenne-Amérique latine et Caraïbes à Bruxelles, après une première entrevue la veille de seulement dix minutes.
Une certaine impatience se fait sentir. Je suis un humain, donc je partage ce sentiment, a affirmé jeudi matin M. Juncker. Athènes, à court d'argent, doit rembourser près de 1,6 milliard d'euros au FMI le 30 juin, date à laquelle arrive aussi à son terme son plan d'aide.
En théorie, un accord doit être approuvé au plus tard lors de la réunion des ministres des Finances de la zone euro jeudi prochain, à Luxembourg.

Athènes doit se montrer réaliste et cesser de jouer
Les autorités grecques doivent se montrer un peu plus réalistes pour parvenir rapidement à un accord sur la poursuite du financement du pays, au bord de la faillite, a affirmé jeudi Donald Tusk, le président du Conseil européen, estimant que ce n'est plus le moment de jouer.
Nous avons besoin de décisions et non plus de négociations. A mon sens, le gouvernement grec doit se montrer un peu plus réaliste, ce n'est plus le moment de jouer, a affirmé M. Tusk, lors d'une conférence de presse à Bruxelles.
J'ai peur qu'à un moment, quelqu'un siffle la fin de la partie, a-t-il insisté, en référence à une possible faillite de la Grèce qui entraînerait vraisemblablement sa sortie de la zone euro.
A cet égard, le prochain Eurogroupe sera vraiment crucial et doit être décisif parce que nous n'avons plus de temps, a conclu M. Tusk, qui s'est entretenu la veille avec le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, en marge d'un sommet entre l'UE et les pays latino-américains et caribéens.
La prochaine réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) doit se tenir le 18 juin à Luxembourg.

Le risque de défaut augmente de jour en jour
Le risque d'un défaut de l'Etat grec augmente de jour en jour, s'est inquiété jeudi le président de la Banque centrale allemande Jens Weidmann, alors qu'Athènes poursuit de rudes négociations avec ses créanciers dans l'espoir d'éviter un tel scénario.
Il y a une forte détermination à aider la Grèce à améliorer son administration publique, à lever les barrières à la croissance et à ramener les finances publiques sur une trajectoire viable. Et les contribuables des autres pays de la zone euro ont déjà mis à disposition des fonds substantiels pour soutenir le processus inévitable d'ajustement, a estimé M. Weidmann, qui siège également au conseil des gouverneurs de la BCE, lors d'un séminaire pour investisseurs à Londres.
Mais le temps vient à manquer et le risque de défaut augmente de jour en jour, a-t-il ajouté, selon le texte de son discours publié par la Bundesbank.
Selon lui, les effets de contagion d'un tel scénario sont certainement mieux contenus que par le passé, même s'ils ne doivent pas être sous-estimés. Mais le principal perdant dans ce scénario serait la Grèce et le peuple grec.
Ses propos faisaient échos à ceux de la chancelière allemande Angela Merkel, qui a appelé jeudi à Bruxelles à clarifier tous les points encore ouverts entre Athènes et ses créanciers, jugeant que chaque jour compte.
Athènes, à court d'argent, doit rembourser près de 1,6 milliard d'euros au FMI le 30 juin, date à laquelle arrive aussi à son terme son plan d'aide.

Athènes prêt à discuter de nouvelles concessions sur le plan budgétaire
La Grèce s'est dite prête à discuter de nouvelles concessions sur le plan budgétaire afin de parvenir à un accord avec ses créanciers sur le déboursement d'une aide financière vitale, a indiqué une source gouvernementale grecque à Bruxelles.
Nous sommes prêts à discuter de l'excédent budgétaire, a affirmé cette source, alors que des désaccords sont apparus sur ce point sensible lors des dernières négociations avec la Commission européenne.
Nous cherchons un objectif commun sur l'excédent budgétaire, a insisté cette source, espérant être plus près d'un accord jeudi à l'issue du sommet entre l'Union européenne et les pays d'Amérique latine et des Caraïbes.
Il est très difficile pour la partie grecque de faire plus de concessions, mais nous sommes disposés à discuter pour trouver une solution. Il n'y a pas d'accord pour un excédent à 1% mais on discute, la question est sur la table, a-t-elle ajouté.
Un désaccord est apparu entre Athènes et ses créanciers sur les cibles budgétaires que doit atteindre le pays. Alors qu'un accord sur l'excédent budgétaire primaire semblait acquis autour de l'objectif voulu par les créanciers de 1% du PIB en 2015, Athènes a proposé un solde de 0,75%, dans la proposition transmise dans la nuit de lundi à mardi, a expliqué un responsable européen. Or, ce chiffre est capital car il conditionne le montant des économies à réaliser par la Grèce.

Standard and Poor's abaisse encore la note du pays
L'agence de notation Standard and Poor's a abaissé encore davantage la note de la Grèce à "CCC", au lieu de "CCC+" précédemment, soulignant que sans accord avec ses créanciers, Athènes devrait faire défaut sur sa dette dans les douze mois.
La perspective de la note est négative ce qui implique que S&P pourrait l'abaisser encore davantage si aucun progrès n'est enregistré dans les négociations en cours entre le gouvernement grec et ses créanciers de l'Union européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI).
S&P a rappelé que la Grèce avait reporté un paiement qu'elle devait effectuer auprès du FMI la semaine dernière et que cela "semble démontrer que le gouvernement grec accorde la priorité aux retraites et à d'autres dépenses nationales plutôt qu'à ses obligations au regard du service de sa dette".
"A notre avis, sans un retournement de tendance concernant la croissance du Produit intérieur brut et des profondes réformes du secteur public, la dette de la Grèce ne sera pas soutenable", ajoute-t-on de même source. "L'abaissement de la note reflète donc notre opinion que sans un accord avec ses créanciers officiels, la Grèce fera vraisemblablement défaut sur sa dette commerciale dans les douze mois".
L'agence de notation souligne que la BCE apporte actuellement un soutien très important aux banques grecques mais que les retraits importants et continus pourraient bientôt obliger le gouvernement grec à imposer des mesures de contrôle de capitaux et "émettre une devise parallèle aux côtés de l'euro".


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