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Lutte antiterroriste : Washington et Riyad ne tirent pas les leçons de leurs erreurs passées
Publié dans Le Maghreb le 16 - 02 - 2016

Une opération militaire saoudienne en Syrie serait une erreur de plus du couple Riyad- Washington et ne ferait que renforcer les groupes terroristes, estime un ancien diplomate iranien installé aux Etats-Unis. L'opération militaire que l'Arabie saoudite entend mener en Syrie, de toute évidence, avec le soutien des Etats-Unis, ne ferait qu'aggraver le conflit, écrit l'ancien diplomate iranien et professeur invité à l'Université de Princeton Seyed Hossein Mousavian, dans un article pour Al- Monitor. "Les Etats-Unis, qui ont soutenu les révolutions en Tunisie et en Egypte et ont même flirté avec les Frères musulmans, se trompent en estimant possible une réédition du scénario égyptien en Syrie", prévient l'analyste. Et de constater que Washington et Riyad ne tiraient pas les leçons de leurs erreurs passées. L'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie se sont empressés de trahir leur ami syrien dès qu'ils ont jugé possible une prise du pouvoir par les salafistes et les Frères musulmans, ce qui a également été une erreur, selon M.Mousavian. De son côté, l'administration de Barack Obama, qui pensait qu'un renversement du gouvernement syrien était réalisable et entendait épauler ses trois alliés, s'est perdue dans cinq années d'une politique incohérente qui a finalement rendu impossible le départ du président syrien Bachar el- Assad. Par ailleurs, l'expert signale une autre "gaffe" de Washington qui a notamment délégué le mandat de mise en application de l'accord "Genève-1" à ses mêmes alliés, la Turquie, le Qatar et l'Arabie saoudite qui, au lieu de déployer les efforts diplomatiques appropriés, se sont mis à soutenir financièrement et militairement l'opposition syrienne. Bachar el-Assad a riposté en mobilisant toute sa puissance militaire, ce qui a réduit à néant les chances de réconciliation. Comme l'opposition syrienne n'avait pas de leaders dignes de confiance, le soutien extérieur a ouvert la voie à des forces extrémistes. Aussi, l'armée syrienne a-telle dû elle aussi faire appel à une assistance étrangère. Le conflit s'est exacerbé, les destructions massives et les affrontements avec les terroristes ont provoqué l'exode des Syriens. Seyed Hossein Mousavian en conclut que l'opération de l'Arabie saoudite, appuyée par Washington, ne ferait que conforter les positions du groupe djihadiste Etat islamique (EI, Daech), ce qui est lourd de conséquences désastreuses.
TRUMP: LA GUERRE D'IRAK, UNE "GROSSE ERREUR" DES USA
Les Etats-Unis ont déstabilis é le Proche-Orient en lançant une campagne militaire en Irak, selon le milliardaire américain Donald Trump, candidat à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle. Lors d'un débat télévisé qui s'est tenu samedi, Donald Trump, en tête des sondages pour l'investiture présidentielle républicaine, a ressorti le dossier brûlant de la guerre d'Irak, en déclarant que les Etats-Unis avaient déstabilisé le Proche- Orient en lançant cette campagne militaire. "Nul doute, la guerre d'Irak a été une grande, une grosse erreur", a affirmé le milliardaire à l'occasion du neuvième débat pour l'investiture présidentielle républicaine en Caroline du Sud, où la troisième étape des primaires aura lieu samedi 20 février. Et de rappeler que la guerre d'Irak avait coûté 2 000 milliards de dollars (1.776 milliards d'euros) et des milliers de vies aux Etats- Unis. L'homme d'affaires a imputé cette "erreur" à l'ancien président George W. Bush, frère aîné de Jeb Bush, rival de Donald Trump dans la course à la Maison Blanche. "Nous pouvons tous faire des erreurs, mais celle-ci est bien à part. Nous n'aurions jamais dû intervenir en Irak. En le faisant, nous avons déstabilisé le Proche- Orient", a-t-il souligné. Trump a accusé George W. Bush d'avoir menti à l'époque en affirmant que le régime de Saddam Hussein était en possession d'armes de destruction massive. "Ils ont menti, il n'y avait pas d'armes de destruction massive", a-t-il dit. Le milliardaire a violemment attaqué Jeb Bush qui a défendu la politique de son frère. "C'est en l'écoutant, lui et d'autres, qu'on s'est retrouv és au Moyen Orient, cela fait 15 ans qu'on y est et nous n'avons toujours rien gagné", a lancé Trump, en rappelant qu'il n'avait jamais soutenu la guerre d'Irak.


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