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Marché de l'automobile : Les prix des voitures ne cessent de flamber !
Publié dans Le Maghreb le 29 - 05 - 2016

Le marché des véhicules d'occasion, affiche toujours des prix très élevés, malgré que le ministre du Commerce Bakhti Belaïb a signé depuis le huit mai en cours, les licences d'importation de véhicules après la finalisation des travaux du Comité interministériel chargé de l'examen des demandes de ces licences. De plus, le ministère a fait un appel aux concessionnaires dûment agréés par le ministère de l'Industrie et des Mines, ayant fait des demandes d'importation de véhicules sous le régime des licences au titre de l'année 2016, de se rapprocher des directions de Commerce de wilaya territorialement compétentes pour le retrait de leurs licences.
Cependant, des véhicules d'occasion sont vendus aux prix du neuf. Selon les observateurs du marché de l'automobile, la hausse des prix ne s'explique pas seulement en raison du manque de disponibilité des voitures neuves, mais pour plusieurs raisons, en plus de l'absence de nouvelles voitures sur le marché, le dinar algérien a perdu beaucoup de sa valeur, près de 50 % en 1 an par rapport à l'euro sur les marchés parallèles. Cette dépréciation influe aussi sur les prix. " Le dinar est bas, les prix augmentent ", signale un des revendeurs. Un autre confirme : " Si on les vend au même prix qu'avant, on est perdant. On pense à l'euro".
D'autre part, la voiture made in Algérie est désormais non disponible, l'usine de Renault Algérie qui produit quelque 10 000 véhicules "Symbol Algérie" par an, ne peut pas répondre aux besoins du marché national, les capacités productives de l'usine d'Oran sont inférieures à la demande reçue. De plus les vendeurs indiquent que les prix sont élevés en raison de l'augmentation de la taxe sur les véhicules neufs (TVN) instaurée par la dernière loi de finances complémentaire 2015. Ils l'intègrent donc pour les voitures d'occasion. Ainsi, le renchérissement des voitures neuves est répercuté, dans des proportions, similaires à la hausse de la TVN, sur le marché des véhicules utilisés.
Les prix des voitures d'occasion ne cessent de flamber. La hausse des prix des véhicules neufs a entraîné dans le même sillage celle des vieux tacots.
"Jamais par le passé on a vu grimper si haut les prix des voitures d'occasion en cette période de l'année ", a expliqué Ahmad un acheteur rencontré au marché automobile de Tidjelabine.
Suite au dispositif des licences d'importation, que l'Etat a instaurées en 2015, une pénurie des véhicules neufs, a été créée a-t-on constaté dans les salons qui sont quasiment vides. Cela a créé un orage sur les marchés des véhicules d'occasion, notamment au marché hebdomadaire des véhicules d'occasion d'El Harrach, à l'est d'Alger, les tarifs des voitures sont relativement élevés, parfois proches des prix du neuf. Tous les modèles de véhicules, de tous âges, venant pour certains des wilayas limitrophes, y sont proposés. Néanmoins, censé constituer une aubaine pour les acheteurs qui n'ont pas les moyens de s'offrir un véhicule neuf, ce marché connaît ces derniers temps une flambée des prix fixés par des opportunistes et des "businessmen" qui font tout pour engranger le maximum de gains.
"Les prix pour tous les segments ont progressé entre 20 à 25% en raison de la baisse de la valeur du dinar", nous dit Sid Ali un intermédiaire dans les transactions d'achat et de vente au niveau de ce marché. Etant un habitué de ce marché, notre interlocuteur indique que les prix de l'occasion n'ont pas cessé d'augmenter depuis l'été 2015.
Ainsi, pour certaines marques, le prix a vu sa cote augmenter de plus de 20 millions, voire 25 millions de centimes. Face à cette envolée, rares sont les voitures qui trouvent acquéreur. Les visiteurs qui sont pour la plupart surpris par cette majoration des prix préfèrent faire plusieurs tours avant de repartir chez eux bredouilles. Interrogés, plusieurs d'entre eux avouent d'ailleurs s'être rendus plusieurs fois au marché sans trouver le véhicule qui convienne à leur budget. Les revendeurs qui ont eux aussi ajusté leurs prix après les augmentations sur le neuf, ont du mal à vendre. Pour les marques françaises, le propriétaire d'une citadine Clio 3 ne veut pas céder sa voiture à moins de 1 100 000 DA, alors que pour les Asiatiques, la Hyundai Accent 2008 ne peut pas être cédée à moins de 900 000 DA. En exemple, un revendeur ne veut pas "lâcher" sa Mégane 3 GT ligne, année 2013, à moins de 2.200.000 DA. Alors pour une plus récente, une Yaris 2014, son propriétaire refuse de la céder à moins de µ
1 700 000 DA. Cela dit, si d'aucuns tentent d'expliquer cette hausse de l'occasion par la baisse des importations et les retards dans les livraisons des véhicules neufs, il n'est pas sans oublier que ces marchés, dominés par les spéculateurs, ne sont régis par aucune loi.
Les courtiers n'offrent aucune garantie, souvent des véhicules proposés sont accidentés, ou dont la carte grise est falsifiée après un vol. Chaque jour des centaines de véhicules changent de main dans des points de vente similaires, où l'arnaque n'est jamais à écarter.
Donc, au-delà de la cherté des véhicules d'occasion, on est en droit de s'interroger sur l'absence de tout cadre juridique pour ces marchés qui génèrent un business des plus lucratifs qui échappe au fisc. Enfin, si l'on en croit certains intermédiaires, il faut s'attendre à d'autres hausses des prix, dans les semaines à venir, car la demande repart à la hausse. Il est à rappeler que le Comité interministériel chargé de l'examen des demandes des licences d'importation des véhicules a reçu, jusqu'à présent, une trentaine de recours de la part de concessionnaires dont certains sont légitimes, a révélé le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb.
Dans une déclaration à la presse en marge du Forum d'affaires algéro-britannique, le ministre a précisé que, selon les premières informations qu'il a reçues, "certains recours sont légitimes et méritent d'être soigneusement étudiés". M. Belaïb a reconnu que le Comité interministériel chargé de l'examen des demandes des licences d'importation des véhicules "a adopté des critères généraux ne prenant pas en compte certaines données relatives aux concessionnaires", soulignant que ces recours seront traités sur la base de ces données.


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