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Devant la crainte de la hausse des produits interdits à l'importation: Tout sera plus clair après la réactualisation du décret exécutif
Publié dans Le Maghreb le 01 - 04 - 2018

Au moment où les pouvoirs publics ont décidé de bloquer les importations de plusieurs produits alimentaires comme le chocolat, la mayonnaise ou divers biscuits, des critiques allaient bon train pour faire remarquer que cette décision pourrait faire augmenter les prix de ces produits largement consommés par les Algériens, d'autres, par contre, attendent avec impatience la réactualisation du décret exécutif.
En effet, ayant constaté lors des 4 réunions de la Commission de sauvegarde de la production nationale tenues depuis le début de l'année 2018 avec des filières industrielles, il a été constaté l'existence de produits fabriqués par des entreprises locales mais qui n'ont pas été suspendus à l'importation.
C'est alors que le responsable du ministère du Commerce, M. Lyes Ferroukhi, a annoncé que ''Nous allons y remédier à la fin mars au moment de la réactualisation du décret exécutif portant désignation des marchandises soumises au régime des restrictions à l'importation, c'est-à-dire après le premier trimestre de sa mise en œuvre".
Entretemps, et en attendant cette réactualisation du décret et après consultation du Premier ministère également, il a été décidé du gel de la domiciliation bancaire des biscuits et produits similaires (produits de la boulangerie, de la pâtisserie ou de la biscuiterie, pain croustillant dit "knackebrot", pain d'épices, biscuits additionnés d'édulcorants, gaufres et gaufrettes, biscottes, pain grillé...). L'argument pour cette suspension est bien simple : "Ces produits sont fabriqués largement en Algérie et qui sont de très bonne qualité et à des prix abordables par rapport à ceux importés, mais qui n'avaient pas été suspendus à l'importation par le décret de janvier 2018. Nous avons aussi remarqué que ce sont des produits superflus comme le pain grillé et les biscottes que nous pouvons facilement faire chez nous mais qui continuaient d'être importés", relève le représentant du ministère du Commerce.
Interrogé sur l'économie en devises qui sera induite par ce gel à l'importation de ces biscuits, M. Ferroukhi l'estime à une dizaine de millions dollars: "le montant n'est pas important mais c'est le geste qui compte. Importer des biscottes et du pain grillé est vraiment aberrant".

Gel de la domiciliation bancaire des produits finis " biscuits "
Et dans ce même ordre d'idées, il est important de rappeler que la domiciliation bancaire des produits finis "biscuits" devrait être gelée à partir du 1er mars.
Ce gel concerne une position tarifaire (19.05) composée de 26 sous-positions, a indiqué le ministère du Commerce.
La position tarifaire concernée par le gel de la domiciliation bancaire porte sur les produits de la boulangerie, de la pâtisserie ou de la biscuiterie, même additionnés de cacao, hosties, cachets vides des types utilisés pour médicaments, pains à cacheter, pâtes séchées de farine, d'amidon ou de fécule en feuille et produits similaires, selon les détails fournis par le ministère.
Les sous-positions concernées portent sur le pain croustillant dit "knackebrot", pain d'épices enrobés de cacao ou de chocolat, pain d'épices glacé ou recouvert autrement de sucre et autres.
Elles englobent en outre les biscuits additionnés d'édulcorants, gaufres et gaufrettes dont les biscuits additionnés d'édulcorants entièrement ou partiellement enrobés ou recouvertes de chocolat ou d'autres préparations contenant du cacao, les biscuits fourrés et autres ainsi que les gaufres et gaufrettes entièrement ou partiellement enrobés ou recouvertes de chocolat ou d'autres préparations contenant du cacao et autres.
Les biscottes, pain grillé, hosties, cachets vides pour médicaments et similaires, pain traditionnel et autres produits assimilés (matloue koucha, kessra cheair...), pain azyme ou matzé, biscuits de mer et autres produits de la boulangerie ordinaire, produits de viennoiseries préparés par méthode traditionnelle (brioche, petit pain, croissant....), gâteaux traditionnels, gâteaux à base d'amandes, de noix, de pistache (beklawa, dzeriette, kenidlette....) ainsi que les gâteaux traditionnels et orientaux à base de farines, kaak, gâteau sec et mouscoutchou sont également inclus dans la liste.
Les autres sous-positions touchées par le gel concernent les pâtes cuites à l'huile (sfendj, zlaba, kalb el louz, makrout....), les meringues, crêpes, quiches, pizzas précuites ou cuites et autres. Le ministère du Commerce avait fixé une liste de 851 produits, relevant de 45 catégories de marchandises, suspendus à l'importation depuis le début de l'année mais qui sera évaluée au bout de trois mois d'application, rappelle-t-on.

Une économie en devises de 1,5 milliard de dollars annuellement
Le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, avait bien précisé au début du mois de février dernier que la mesure de suspension à l'importation de 851 produits devrait permettre à l'Algérie d'économiser un montant en devises de l'ordre de 1,5 milliard de dollars sur une année.
"Nous espérons gagner 1,5 milliard dollars sur une année grâce à la suspension à l'importation des 851 produits comprenant 400 produits industriels dont l'importation avait coûté 1 milliard de dollars en 2016, et 451 produits agricoles et agroalimentaires", avait estimé le ministre. Concernant les craintes de certains opérateurs quant au risque de voir leurs activités entravées en raison de la suspension de l'importation de certains intrants, le ministre considère que s'il est légitime que ces derniers s'inquiètent, il n'en demeure pas moins qu'ils doivent savoir que "le but est de les protéger". "Ceux qui sont en train de contester cette mesure sont ceux qui activent dans des filières que nous avons totalement protégées puisque nous avons interdit l'importation du produit fini. Donc déjà, nous leur avons offert un marché sur un plateau", affirme-t-il. Plus explicite, M. Benmeradi relève que le problème dans l'économie nationale réside dans le fait que des opérateurs, par méconnaissance de ce qui est produit dans le pays ou pour des objectifs inavoués, préfèrent importer les intrants alors qu'un certain nombre est produit localement. Selon lui, de nombreux opérateurs ont réalisé des investissements mais sont restés dans l'aval de l'activité et ne remontent pas en amont pour développer les intrants locaux à quelques très rares exceptions. A noter enfin que le décret exécutif portant désignation de ces marchandises soumises au régime des restrictions à l'importation a été publié au Journal officiel no 1 de l'année 2018. Ce texte législatif note que les produits concernés "sont temporairement suspendus à l'importation jusqu'au rétablissement de l'équilibre de la balance des paiements".


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